mardi 31 décembre 2019

OUVERTURE A LA LUMIÈRE



Pour cette nouvelle année

Le 31-12-2019


L'OUVERTURE A LA LUMIÈRE




Que soient sertis par les diamants de la ferveur
Les filaments sentis de patience amoureuse
Au temps sorti des linéaments du bonheur
En portant les sarments de révolte heureuse


Maintenir ouvertes les portes du moment
Afin que sorte du labyrinthe du monde
Cette joie qui ne nous éreinte dans nos rondes
Qu 'elle rentre en ces nouveaux jours en y essaimant


La trame d'étoiles nous l'avons assurée
Sur la scène des trolls en habits de soleil
Qu 'elle se maintienne comme école de veille
Dans son éclat habituel en nos mains serrées


De monstre en monstre Molloch cherche le relais
A montrer Bételgeuse perdant son rouge lait
Il écume de rage et s'attelle à la Gueuse
Qui scelle sa page à l'urne bleue où il creuse


Auroch en sa patience est à la galaxie
Et pauvre Murdock sur terre reste assis
Il perd sa science qui – désormais – n'est sauve
Qu'en guerre où il nous tient au silence d'alcôve


Confiance ! Le terreau s'alimente en lumière
Qui ne bute ou ne se ferre à « science héroïque »
On entend sa distance à ses fausses musiques

Se gaussant de sa flûte or qui hante leur terre  

Berlioz : Symphonie Fantastique

dimanche 22 décembre 2019

Le Chant de Mélimée




Le 21-12-2019

Le Chant de Mélimée



Mélimée – son chant donne à recoudre silence
Dans la cime de pensées qui sonnent – se lancent
Dans la vallée des sens d'où la trame-désir
Trouve à égaler son âme au train des plaisirs


Quand sa parole se lève en la résistance
Elle s'immole à ses rêves les plus intenses
Qui font école en suspension du temps-prison
Brûlant en tension les bruits des fausses raisons


Elle réveille Mort – l'embrasse sur ses joues
L'égaye de la vie qui passe et dit : « Debout »
Car son corps lui édicte un tout nouvel amour
Dans la foudre étincelante sur pâles jours


Tendres flèches en saillie qu'elle destina
Au pays rêche qu'elle maria à Astrée
Et la mèche de ses baisers en quelques traits

Fit exploser les spectres pour belle Athéna

vendredi 20 décembre 2019

LE MENSONGE NE LUIT QUE DANS UN OBSCUR RÉEL MIS EN IMPASSE




Le 20-12-2019

LE MENSONGE NE LUIT QUE DANS UN OBSCUR RÉEL MIS EN IMPASSE


La mensonge comme une éponge
Veut essorer la vérité
Et l'essuyer à tous les songes
Serrés à sa réalité


Il veut que brille comme idole
La stature de son pouvoir
Qu'il habille de son école :
La suture de ses savoirs


Dansant sur le fil du réel
La vrai est dans la résistance
Comme un mince rêt de soleil
Tranchant l'obscur dans la distance


L'éclat dangereux de l'obscur
N'est que réel mis en impasse
Par la réalité d'un mur
Mis à plat par le vrai qui passe


O terre fidèle au désir
La guerre qui t'est faite est telle
Que les fruits de ton élixir
Luisent pour Misère sans ciel


Et le ciel de tous les mensonges
Ruine l'art au corps – le ronge
S'il n'y avait le firmament

Du vrai partage encore aimant

mercredi 18 décembre 2019

lundi 16 décembre 2019

C'EST TOUT A FAIT SÉRIEUX ET NON PAS DÉMAGOGIQUE OU MENSONGER COMME LES MÉDIAS D'ETAT


CETTE EMISSION EST TOUT A FAIT INTÉRESSANTE POUR COMPRENDRE DE L’INTÉRIEUR LE MOMENT ACTUEL EN FRANCE AINSI QUE LES ENJEUX ET MOTIFS DE MOBILISATION EN PLUS DE CEUX CONTRE LA SOIT-DISANT REFORME DES RETRAITES QUI N'EST QU'UN RETOUR AU 19ème siècle

La grâce de haute volée des voix et tour à tour le rythme tressautant des choeurs donnent à cette oeuvre et à son interprétation un caractère contemporain !

QUE MOLLOCH SOIT SURPRIS ET PRIS





Le 16-12-2019


QUE MOLOCH SOIT SURPRIS ET PRIS


Que promesse-songe ne vienne effilocher
Ce qui se dresse et ronge le Moloch qui rêve
De tresser fils d'araigne pour Auroch fâché -
Ce serait lui délaisser fontaines et sève

Refrain :

Un petit air qui va – un petit air qui tient
Contre l'enfer qui vient : Non ! « On ne lâche rien »
« Honneur des travailleurs pour un monde meilleur »
Nos rondes sonnent l'heure où nous sommes veilleurs


Argonautes qui inventent... C'est le moment
De piloter ferme pour hanter le froid monstre
Sauter les termes – en un fort enchantement -
De son serment avec un bel art qui démontre

Refrain


Danse trame d'hiver en Noël qui attend
Intenses âmes diverses qui – en corps – veillent -
Sur les décors ramés en suspension du temps
Un sommet de patience nous rendra : Soleil


Refrain

vendredi 13 décembre 2019

A CELLE QUE TU NOMMES SOEUR





Le 14-12-2019




A CELLE QUE TU NOMMES SŒUR



De l'heure creuse – au bord : désir inassouvi
Pour sœur pieuse – danse plus fort que tu le vis
Car c'est en son cœur que se cache ta saison
Il ne t'est douleur sauf à battre sans passion
Pourtant cela te fâche plus que de raison
Elle n'a pour toi qu'inutile compassion

Ton automne s'habille maintenant d'hiver
Or la quille de ton esquif s'enfonce en mer
Rien ne l'étonne – Elle qui prie le divin
Tu es au « Château d'If » prenant d'eau les ravins

De la bonne fortune le malin génie
Fait qu'heure creuse se transforme en heure close -
De l'urne en amour tu voudrais faire un seul nid
Pieuse n'est gueuse mais elle connait la chose

Sors de ta prison ! Bouscule les grandes eaux !
Ton tison basculant en ses yeux la focale
Agite ses sens sans prie-dieu ni bacchanale
Et brûle pour elle qui en prend le halo

Et la terre pour vous deux offre son baiser
Et la lune entre en vos corps son reflet de rêve
Si la ville s'enchante vous prendrez sa sève
Dans les coffres de fer aux arbres de Thésée

L'heure immune venant d’Éros et d'Agapé
S'ouvre à l'infini où se déplace votre monde
Vous n'êtes ivres que dans votre nid en paix
Vous irez avec Neptune danser aux rondes
Où habits de soleil invoquent l'océan

Dans cette ville qui brille avec eux : Céans !

TROUVER LA LAINE DU SENS





Le 13-12-2019

TROUVER LA LAINE DU SENS




Il y a guerre quant à la laine du sens...
La scène à l'instant pétri d'air de froides heures
Draine un guet pour tricoter des trames meilleures
Où le temps se tresse aux gammes de la présence



Or nulle veine n'est garante de sa pureté
Des trous en béance minent sa couverture
On invente des écheveaux pour la beauté
Où les fils des vents n'amènent de rupture



La chaleur alors oublie les froids fardeaux
Et toutes les couleurs se portent sur le dos
On a donc pris la mesure de la paix dans l'âme

La futur n'est à l'épée que laine en sa trame

Arnold Schönberg : son opéra : Moïse et Aaron

jeudi 12 décembre 2019

LES CHANTS QUI FONDENT MUSIQUE





Le 12-12-2019

LES CHANTS QUI FONDENT MUSIQUE



Fais chanter les cordes en mille lieux
Fais sauter les portes d'habiles dieux
N'oublie la manne tranquille des foules
Qui ne plie à l'âme vile qui saoule


Ce qui se mire en pensées-vérité
Qu'aucun sbire ou cétacé qui se tait
Ou vocifère – ne veut voir passer -
Ce n'est guerre en leur miroir dépassé
Mais ce sentir libre air où peuple ils osent
Sortir de l'enfer que le poulpe impose


Ce sont singuliers qui ne font parade
D'habiller – à défaut de république -
Tout le pays qui s'en va en panade -

De leurs chants liés qui fondent musique

Gustav Mahler "Die Kindertotenlieder"


mercredi 4 décembre 2019

UNE MUSE QUI NE M'USE A L'INSTANT





Le 4-11-2019


UNE MUSE QUI NE M'USE A L'INSTANT



Adhère à la cimaise aux murs
Un sidérant visage-étoile
Serrant le paysage en toile
Qui – d'un voile – abrase l'impur


Ose ciseler de ta main
Les traits charmants jamais usés
Alitérés en belle muse
Que n'altère en musée : demain


Ce qui d'elle pose magie
Ce son de sa voix – grâce d'ailes
Et qui – comme la rose agit -

Embrase ma voix qui la scelle

dimanche 1 décembre 2019

TÊTE DE PONT QUI ENJAMBE LE TEMPS




Le 1er Décembre 2019


TÊTE DE PONT QUI ENJAMBE LE TEMPS



Or être en accord avec toutes les saisons
C'est faire vibrer les cordes de la lumière
C'est remettre au corps le fruit de notre raison
Pour marbrer au cœur les bruits de la ville entière

Dans sa musique souveraine aimer l'Humain
C'est tramer dans notre main le fil du partage
On la trouve pour aujourd'hui et pour demain
Elle essaime dans notre âme en fontaine sage


Relever le temps en veille comme en la nuit
C'est lancer bouteille à la mer sans rien n'attendre
Que rêve étendu bord à bord à ce qui luit
On le retrouve n'ayant fini de se tendre

Vous ! Amours lustrés en vif instant d'agapé
On vous donne le toujours levé dans la paix
Et qui ne vous écoute chambrer le réel
Ne saurait voir l'ambroisie tenue toute belle

Si d'éclairs en terre se dresse le présent
Où vous traverse contre ombre l'égérie forte
Vous puisez à l'automne les moindres accents
Vous n'êtes épuisés qu'ils sonnent à la porte
Du hasard gagnant contre la pluie pour destin
Appuyez-vous sur l'art compagnon de Misère
Dont vous faites la part où «grand prince » s'éteint

La part si brillante qu'il la voue à l'enfer

dimanche 24 novembre 2019

N'a-t-il pas entendu le chant profond des oiseaux ... C'est du Ferneyhough dans toute la beauté de ses contre-points !

Fantastique Création de l'Oeuvre de Brian Ferneyhough

VOYAGE AU CAP ESPÉRANCE VOIX ET MUSIQUE SUR SOUNDCLOUD

VOYAGE AU CAP ESPÉRANCE





Le 25-11-2019

VOYAGE AU CAP ESPÉRANCE



En avant toutes contre la lune serrés
Avec nos corps levés contre le bastingage
Et – sur l'horizon – notre regard amarré
Pour voguer nous nous démunissons de bagages


Avec le vent nous réapprenons à barrer
Et des gerbes d'écume grimpent aux coursives
Allumant nos rêves au réel – sans arrêt
Car la fortune ne nous est plus décisive


Prix du hasard en tempête les lignes d'art
Bouillonnent en étoiles au sommet des vagues -
Par bris clignotent les accents dont on s'empare
Cassant l'abîme où le bruit de nos chants s'élague


Gagnant – tel Homère -  le parangon des airs
Visitant la mer en raccourci des errances
Pour nous séparer de la harangue de guerre
Nous n'hésitons à franchir le cap d’espérance


En défaite toutes canonnière mettrons
Et qu'alors sur rives notre esquif accoste
Une fête altière – là – nous partagerons

Ainsi nous ferons vivre le long bruit des côtes  

vendredi 22 novembre 2019

LA MEULE DES MOTS




Le 23-11-2019

LES MEULES DES MOTS



Aux murs qui soupirent – ravaler le bon-sens
Qui respire à l'aval de la littérature -
Reprenant de la hauteur pour couvrir l'essence
De la présente ferveur pour tout un futur


Coagulent en la ville toutes rumeurs
Où se jugulent les mots de vile rancœur
On construit – partant de l'invisible misère
Ce qui – du dicible – nous instruit et s'y serre


On saisit une foule qui plus rien n'attend
Sauf à tendre mille fleurs en la houle seule
Qui – cause dans toutes villes – roule et s'étend

Aux choses de bonheur qui saoulent toutes meules  

Lutoslawski Concerto pour violoncelle

Henri DUTILLEUX "Tout un monde lointain"

mercredi 20 novembre 2019

LUMINESCENCE





Le 20-11-2019


LUMINESCENCE



Lumière infante qui caresse le sommet
Des filets roux sur le ventre des barricades
Défends-tu la terre en son horizon aimé
Pour l'argent tenu contre crépuscule fade


La République dont le prince est un enfant
S'obscurcit avec lui ne tenant que la nuit -
Toi tu en pinces pour musique d'olifant
Qui éclaircit l'instant avec un son qui luit


Décline... Mais dresse en nos corps : brûlant souvenir
C'est signe au jour – ton prince en profonds désirs
Qui n'abîment pas la nuit rinçant nos amours -
Parce qu'infante – tu auras tressé un beau toujours


Mais oui ! Je te suis – pensant : «  Gilets de soleil »
Dansant dans ton appui sur les murs-cathédrales
Avec leurs mots lançant la verticale veille...

Présente hâlée au futur : Ta grâce en l'égal !

Joan Baez for the best

lundi 18 novembre 2019

Six millions de morts au Congo... On ne pourra pas dire que l'on ne savait pas


"La précarité tue" Quand les étudiants n'en peuvent plus

POUR CEUX QUI PENSENT LE NOUVEAU





Le 18-11-2019

POUR CEUX QUI PENSENT LE NOUVEAU



Aux bruits de la plus incendiaire renommée
Les habits de soleil fracassent les places
Prisées par les guerriers – faisant chasser – désarmés :
Ces éclaireurs au prix fort des gazs qui les nassent

Mais le monstre n'a plus aucune conception -
Séparé – il mise sur ses serfs volontaires
Pour briser la très grande peur où il se terre...
Qui prise la violence et les provocations ?

Celui qui tombe – qui ira le ramasser ?
Sans parachute - il compte sur boucs -émissaires -
Partageant la honte d'être dépassé
Avec « bête immonde » les vouant à l'enfer

Les serfs volontaires sont leurs miliciens
Pour «  Société de vigilance » qui fait lien
De ces monstres contre ceux qui le nouveau pensent

Sans les fers : La Juste Cité : chose si dense

SUIVRE LA LIGNE D'ART




Le 18-11-2019




SUIVRE LA LIGNE D'ART


De la terre en toute question
Tu espères gauler la lune
Quand elle épaule la fortune
Contre les fers et la question


Et tu verras le big bang
Tracer toutes les origines
Contre toute guerre qui tangue
Dans les plus grandes des combines


Puis à l'infernale des vues
En verticale aux cauchemars
Tu retiendras le moindre but
Et suivras la ligne d'art


Nul ne garantit sa puissance
En songes et tu la prendras
En poème tenant en patience
La musique des mots qui sonnent
Elle resurgit – corps qui tonne
Au hasard qui toujours relève
Le réel et la surprendra

D'or cette décision du rêve  

L'arbre des songes de Dutilleux

Processus de la pensée scientifique menant au big bang

Qu'y avait-il avant le big bang ? Par Aurélien Barrau

samedi 16 novembre 2019

SUR SOUNDCLOUD : Enregistrement sonore du poème : A PIED D'OEUVRE DU REEL

Anniversaire du Mouvement des Gilets Jaunes - Bilan et Avenir

Casta Diva Maria Callas

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vendredi 15 novembre 2019

A PIED D’ŒUVRE DU RÉEL






Le 15-11-2019



A PIED D'OEUVRE DU REEL



Chante le silence à pied d'oeuvre du réel
Où se balbutie l'aurore de toutes causes -
Qui – aux lèvres à tenter – danse en bruits qui mêlent
Un arc-en-ciel – sans plus de prurit – à la chose

Mettre au vouloir la fin de représentation
Portant à l'infini de l'autre la musique
Dans le mètre à valoir pour toute décision
En sortant du petit nid de toute mimique

Car si la chose belle toujours émerveille
Ce n'est pas en voulant la prendre en possession -
Si cause n'est qui ne la scelle qu'en la veille
Où renaît le jour de s'y tendre en émotion

Et fendre la réalité dans tout instant
C'est l'entendre faire sauter l'indu du temps
Dans les paroles rendues à la fraternité
Sans attendre leurs rôles dans la cécité

Où se consomme en le consumant : pauvre excès
A plus de fin que celle arrêtée à ce monde -
On fera consoner l'ouvroir avec toute ronde
Où le fin silence à boire s'est déplacé

Ce sera mesure à toute fluctuation
Où perdus dans le futur : les moindres atomes
En misère perclus sans plus déflagration

Poindront en l'amour – ce qui retonne  

jeudi 14 novembre 2019

DONATONI - "Le Ruisseau Sur l'Escalier"


MÊME DANS LA NUIT LE HASARD FRUCTIFIE !





La 15-11-2019


MÊME DANS LA NUIT LE HASARD FRUCTIFIE




On voudrait croquer le soir – avaler le temps
Et se couler dans le fleuve des intentions -
Expatrier le vide pour sommer l'instant
De nous abreuver aux sources de la passion

La course est lente – elle mature au choix des signes
Craque dans les interstices de la parole
Où se loge avidement l'envoi de nos lignes
De hasard qui fuse aux mots en petit pactole :

Confluence des gens abolissant l'obscur
Qui se lançait au lit du jour à toute allure -
Brûlant le temps sous les lampes – un monde parle
De mille perles de vie – en sa trempe égales

Ces dés jetés d'une aventure dépliée
Aux désirs qui ne saturent d'être liés
A des départs si peu hâtés par p'tite attrape -
Ces dés jetés – près de gare – tentent le cap

Celui que ne ternit la tombée de la nuit
Si banni est le sombre nid des platitudes -
Et … Si autour de Terre abonde ce qui luit :

Ronde des jours ! Tu ne perdras les latitudes !

Concerto pour flûte et orchestre de Dvorjack avec Daniel Barenboïm et Jacqueline Dupré


mardi 12 novembre 2019

"L'amour plus fort que la mort" Qu'est-ce que cela veut dire ? Michel DEGUY


ROUBAUD, Jacques - Le lombric.

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philippe beck

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Mallarmé Un coup de dés


Penderecki, Claudio Barile, Concerto for flute and Orchestra, Eijie Oue,...

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Poème pour une amie lointaine sur soundcloud


Poème dit par moi sur Soundcloud : "Le mendiant des merveilles"

Tous Les Clignotants de l'Economie Bancaire et Financière sont au rouge

PLUIE VENT ET POUSSIERE D'ESPOIR EN AUTOMNE





La 11/12-11-2019

PLUIE VENT ET POUSSIÈRE D'ESPOIR EN AUTOMNE



La terre respire d'ivresse conjuguée
A un amer frisson de feuilles qui expirent
En couleur fauve soleil qui vient élaguer
Tristesse de l'heure en vermeil qui sauve et aspire


On reprendra à la mort la guerre du temps
Faisant vibrer d'or les plus chères clairvoyances
Car si l'oin sait que l'automne à l'hiver s'étend
L'instant résonne au travers de ses déshérences

On sait : ce qui s'emporte au froid vent de l'éveil
Slam et habits de soleil lui ouvrent la porte
En savants de poussière d'espoir en leur veille
Quand sève, humus – leur âme en Cythère transportent

Or que sonne la pluie d'automne sans hirondelles
Mort sans bruit abandonnerait toutes ses ailes
Si l'on pouvait ouvrir le seuils à la misère
Si l'on savait couvrir d'accueil tous ceux qui errent

Et ce ne serait que vie qui résonnerait...
Résistance dans l'arbre au savoir étonnerait

Quartier Interdit avec Alain Bruneel - Urgences Il va y avoir de nouvea...

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Le gai savoir : Livre premier - La doctrine du but de la vie

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SOUV ENEZ-VOUS : JOAN BAEZ


lundi 11 novembre 2019

La Face cachée du système Macron


Brian Ferneyhough - La Chute d Icare

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Aureliano Cattaneo, Deserti extrait - Ensemble intercontemporain

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Berio : Folksongs


André Jolivet Concerto pour flûte


TOP 10 BEST Got Talent Singers auditions EVER! With Complete Interview

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dimanche 10 novembre 2019

POUR QUE LE POÈME SOIT DANS TOUS SES ETATS


La 11-11-2019


POUR QUE LE POÈME SOIT DANS TOUS SES ETATS



La silence goutte à goutte sur le socle des mots
Danse sur toutes les routes de la parole
Et débloque sur trame du sens les rameaux
Des sons qui sont comme l'âme de son école

Et l'instant incisif s'ouvre à toutes les voix
Où – intense aux lèvres – se découvre et chuchote
Comme vent qui se lève en tendresse et émoi
La décisif accent d'un temps qui déligote



Rougeoyant comme le soleil brûlant la nuit
En cendres de veille dans le bruit qui s'élime
C'est à l'obscur : réponse où s'embrasse la rime

Et tête de pont où s'embrase ce qui luit  

dimanche 3 novembre 2019

François Boulo : « On peut briser le quinquennat d’Emmanuel Macron »

A LA PORTE DES RÊVES




4-11-2019


A LA PORTE DES RÊVES



Que vous déchiffriez les pastiches liés
A monde fini – de la plus belle amitié -
O Vous riche ouvrier de l'inachevable
La tenez pelle-mêle en ronde hors nids à fables

Alors vous passerez en la belle récolte
Qui prendra au partage toutes se révoltes
Et vous trouverez un âge de l'infini
Ouvrant la page d'ombre où se trame la nuit

A la porte de tous rêves inaboutis
Vous emporterez en lumière le grand livre
De l'univers et vous verrez cette Vouivre
Qui lancera en votre cœur grand appétit

Si vous mêlez le sel de vie à tous grands airs
Et que votre p'tite voix jamais ne s'y perd
Alors qu'un rien de contingence vous agace
Vous l'avez ce lien en la présence coriace

"Landkraft" desserré en "Hinterland" qui résonne
Où le bruit de vos Indes en lui carillonne
Vous prendrez le pas de vos voix les plus glorieuses
Vous ne perdrez poème sur ses voies rieuses

Or en terrasse – silencieuse devenue
Accueillez le bruissement des moindres paroles
Où baille sur vos lèvres la sève d'école
Qui ne s'avale – plaçant rêves en joie nue

En mouillant vos yeux en ville à l’œil de la nuit
Qui jamais ne se déplace – se tend s'égaye
Votre fil d'âme sur l'étendue de tous bruits
Où roule – inattendue d'île – l'amitié qui veille

lundi 21 octobre 2019

PONCTION DES VOIX SUR LE SILENCE




La 21-10-2019


PONCTION DES VOIX SUR LE SILENCE



Que horde des mots dépende de ton rappel
Si je te suspends à la corde du silence -
Les mordrai à la pelle – poème fidèle -
Toi descendu – j'y sèmerai ce que je pense


Tes images – ta musique – prendront l'instant
Au paysage magique de ce qui dure
Avalant l'insistance chronique du temps -
Ta consistance dans le trafic sera mûre


Tes mille accents se conjoignent dans le hasard
Où ville-océan est aussi une montagne
Qui – sur les cils des maisons – signale un beau phare
Où s'enfile raison verticale qui gagne


Tout manège s'envoie au fil de la nuit
Et quand toutes voix décident de leur cortège
On voit tes arpèges lécher le moindre bruit
Où gens à poindre dépêche ce qui l'allège

vendredi 11 octobre 2019

PASSAGE DE PARIS A LA NUIT





La 11-10-2019

PASSAGE DE PARIS A LA NUIT


Au temps gris uniforme insite la durée
Où l'instant prend la forme en pensée – d'un arrêt
Du temps chronométrique où meure la musique
Puis reprend sa rythmique au moment sans trafic


Comme en mémoire d'ange au fond clair silencieux
Il tient des murs la lange en grand air dispendieux
De fins battements d'aile appelés par la paix
Où un chant se décèle envol de la colombe

Où s'épuise attrapé le claquement d'épée
Tant a été happé fracas d'orage en trombes
Par bruine en six sous d'eau qu'on se perd en horloge
Et tant qu'aille au galop l'instant qui y déroge
Vent ! Ne souligne pas ce qui dort sans soleil
L'obscur s'aligne en pas sur l'ombre et sur la veille


Or la circulation est revenue intense
Sur lèvres d'élection elle est devenue danse
Alors au macadam le trafic perd sa trame
Pas de tracas pour l'âme étreinte au chien et loup
De Paris par la pluie la fondant grandedame

En ramée où luit la nuit qui monte et la loue

dimanche 6 octobre 2019

L'AIMANTATION D'HUMAINS EN HABITS DE SOLEIL






La 6-10-2019

L'AIMANTATION D'HUMAINS EN HABITS DE SOLEIL


A toute figure du temps exacerbé
Par la promesse – ne répond rien que l'instant
Si bien exorcisé par des soleils ciblés
Par la tendresse au cœur à cœur qu'il s'en étend


On aura retenu ici que corps à corps
Dont les voix chantent la musique d'une danse
Traverse tous les pays d'un commun accord
Avec le franchissement de toute distance


Mais que sera-t-il resté quand la nuit revient ?
Une aimantation d'humains sous lumière fauve
Où les électrons libres partagent leurs liens
Jusque dans la veille qui aura été sauve


Tout le temps de la terre excentré du présent
On aura reconquis le sel universel
D'une tempête copernicienne basant
Les paroles déchaînées sur l'instant fidèle

COMPRENDRE LE PÉRIL ÉCOLOGIQUE ET DÉMOCRATIQUE

Mensonges d'état, y croyez-vous ? avec Philippe Pascot et Nicolas Vidal

dimanche 29 septembre 2019

EN MARCHE VERS LA FIN DE CE MONDE

La Chair A Poème Ouvre A l'Infini de l'Amour Dans Le Monde Fini





La 29-09-2019

La Chair A Poème Ouvre Sur L'Infini De l'Amour Dans Le Monde Fini


La chair à poème tenant temps suspendu
Dans l'air de ceux qui s'aiment – toujours déracine
L'arbre à promesses – en savoir qui lui est du
Son espoir jamais – en tempête ne s'abîme


Et qui lui mène la guerre toujours se perd
Dans une vie vide de doutes sur ses routes -
Ne décidant rien d'autre que de mettre aux fers
Ce cœur sans-cesse neuf qui toujours le déroute


On apprend rien du désir sans amour qui tienne
Et lui être fidèle c'est volonté tendue
Sur toutes les embuches – comme une fontaine
Ruisselante même dans des déserts perdus


Car nul poème n'advient sans son bruissement
Qui allume le monde dans ces eaux toujours vives
L'Humain dans ses rondes révoltées récidive
Il n'attend rien de la promesse qui toujours ment


Quant au vague-à-l'âme il nie l'Humanité

Et force amour transi n'implique aucune beauté

Emerson String Quartet: Shostakovich, Op. 144 No. 15 in E flat minor (1974)

vendredi 27 septembre 2019

GIEC : Le climat survivra-t-il au capitalisme ? Jouzel & Larrouturou [EN...

Aux Bas Côtés du Temps





Le 27-09-2019

AUX BAS CÔTES DU TEMPS





A l'endroit du vide : tête à queue de l'instant
Qui se décide au droit de fête pour poème
A rouler vite sur les bas côtés du temps
Et moule pierres et fleurs lovées en je t'aime


La résistance l'appelle en chorus de voix
L'intense quitus pour l'éternité la scelle
A la liberté qui coule pour un fleuve roi
Qui l'abreuve et le saoule pour qu'il monte en selle 

Se laver de la sève d'ombre en plein soleil
N'entraver les rêves pour une pleine veille
Tenir le bord à bord sur un monde en détresse

Qu'abonde en corps à corps le tir de la tendresse

mercredi 25 septembre 2019

POINT FIXE ET LIGNES DE MOUVANCE





Le 25-09-2019

POINT FIXE ET LIGNES DE MOUVANCE


Oui : Que la momie de tout temps le cœur m'arrache
Et me soit impartie pour me ressusciter
Dans les lambeaux du temps où souffle la beauté
Je ne tends qu'à l'instant où elle s'en rattache


Et je saisirai des morceaux d'éternité
Qui comme fleurs vives restent toujours prolixes
Sur les rives d'un grand monde – sans me hâter
Pour qu'autour – fine ronde me rende un point fixe



Car je te tiens ici : solide mélopée
Pour aller danser dans l'orbite de la paix
D'être Lancelot avec chevalière épée
Nulle vraie Guenièvre ne me viendra happer


Allez ! Mettez vous à danser mes jolies fées
Folie féconde si elle vous rend justice :
Poésie est votre onde qui vient parafer
Toute ligne où abonde un bonheur non factice


Que toi suzerain de la mort en poids si lourd
Ne puisse si longtemps orchestrer la misère
Tu le sais – il n'y a plus de fée dans tes cours
Tu n'aspires que mauvais vent dans ton désert


O Faites que raison s'harmonise avec cœur
Laissez chanter dans la robe du vent d'automne
Toutes les couleurs d'un nouveau temps qui résonne
Poètes ! Ne lâchez poids de votre ferveur


Je te le dis : Amie de tous nos jours sans fin :
Le temps se suspend à ta corne de révolte
Pure tendresse n'est borne pour ta récolte

Tu verras : ton désir est à ton corps grand faim