Le 10-01-2020
LA FIERTÉ DE CEUX POUR QUI
NATURE ET MONDE SE DONNENT LA MAIN
DANS LA JUSTICE QU'ILS
METTENT EN AVANT DANS LEURS RONDES !
Ouvrir trou de chair en
Nature désossée
Visser l'écrou du futur
terré en guenilles
Au pauvre amour si enferré
à ses chevilles
Qu'il ne peut s'ouvrir –
atterré par son passé
Reprendre la main pour que
du monde la chair
S'éponte en lendemains si
fermes qu'ils la servent
Sans que notre temps ne se
ferme en issues brèves
Tant que nos termes la
rehaussant lui sont chers
Au lointain indécis
attendent les retors
Qui – en corps rassis –
veulent éteindre tout le rêve
Comme pour tendre leur vie
brève aux matamores
Dont l'envie de mort ne
peut fendre aux corps la sève
Qu'à la porte des choses
c'est belle énergie
Qui ose apporter par ses
rondes tel long cours
Que s'y posent les roses
d'un nouvel amour
Ne faisant la pause
tellement il agit
Tant d'êtres singuliers
qui – Misère – pensant
Toisent autour d'eux
guerre liguée qui se tisse
Vont mouiller :
corps-âmes liés – au gaz tranchant
L'air en leurs cœurs
qu'ils branchent en masse à Justice
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