vendredi 31 juillet 2020
jeudi 30 juillet 2020
mardi 28 juillet 2020
lundi 27 juillet 2020
samedi 25 juillet 2020
vendredi 24 juillet 2020
PARABOLE SUR LA LICORNE
Le 25-07-2020
PARABOLE SUR LA LICORNE
En filet de lumière
licorne est allée
Ecorniflant le lait de
brume d'avant l'aube
Egratignant l'écorce du
jour en sa robe
Dans les murs sourds elle
entre comme en un palais
Clin d'oeil à Marianne
d'où elle resplendit
Poussant des amoureux à
retrouver sa trace
Ils la voudraient avec la
corne-paradis
Toi tu vas avec leur cœur
qui n'est pas de glace
Où est la lune demande
petite enfant
Dans la forêt des rues
aux yeux de la licorne :
Ce rais de lumière immune
qui – face aux bornes
D'ombres – sur la ville
entière – l'amour défend
mercredi 22 juillet 2020
INSTANT : DÉLITEMENT - DISTANCE - TRANSFORMATION
Le 23-07-2020
INSTANT : DÉLITEMENT
– DISTANCE ET TRANSFORMATION
Au ponton des heures le
temps va à la mer
Mais attend-on que le
bonheur s'y précipite ?
A chaque pilier sous
l'écume – l'instant amer
Démunie son étendue liée
et se délite
Or qu'il garde sans-cesse
son propre horizon
Et regarde comment – du
soleil aux étoiles
Vibrent toutes couleurs du
ciel et... Sur sa toile :
Il retient le pas pour le
monde et ses raisons
Puis – délaissant le
ponton des heures – il tient
Alors mémoire et avenir
au bruit d'écume
Et tresse au miroir bleu
de la mer tous les liens
Oui ! C'est l'instant
dégagé de toute amertume
Décochée de la face
suspendue du temps
Ce sera Lune accrochée à
l'endroit des rêves
Et c'est aux soirs
d'Humanité qu'on l'aime tant
Pour son histoire
intermittente et sans trêve
mardi 21 juillet 2020
lundi 20 juillet 2020
dimanche 19 juillet 2020
LA CHAÎNE DU TEMPS NE POURRA LABOURER LONGTEMPS LES CŒURS
Le 20-07-2020
LA CHAÎNE DU TEMPS NE
POURRA LABOURER LONGTEMPS LES CŒURS
Si elle est :
successifs plongeons dans la douleur
La vie se résume alors à
un profond bagne
Dont son suif du temps
fait précipice au bonheur...
Mais exhumant belles
heures en corps qui gagne ?!
Si le temps des révoltes
est encore mûr
Fais chanter toutes leurs
récoltes avec charme
Dans l'âme profonde de
tes si minces murs
Monde et soleil pour tous
te prennent dans leur trame
Pense alors à la
résurrection des amants
Dansant en leur action à
la soif de justice
La tenant égale à leur
amour et … Ciment
De leurs aspirations et
beaux rêves complices
La chaîne du temps ne
laboure plus les cœurs
Si à l'égard de tout son
rythme qui les creuse
Misère écarte à des
moments avec vigueur
Chronos pour la levée de
sa chair valeureuse
samedi 18 juillet 2020
jeudi 16 juillet 2020
UN TEMPS CISELÉ PAR L'ESPOIR
Le 16-06-2020
UN TEMPS CISELÉ PAR
L'ESPOIR
En grand cœur
d'arc-en-ciel dans les embruns
Kyrielles de rayons en
fleurs effacent
Le brisant du grain qui en
noir d'emprunt
Au brillant du couchant
cède la place
Je te ferai passer mille
couleurs
pour ton temps avec
légères semences
En instants égrenés dans
la chaleur
De brins d'espoir rouge au
soleil immense
mardi 14 juillet 2020
dimanche 12 juillet 2020
vendredi 10 juillet 2020
jeudi 9 juillet 2020
mercredi 8 juillet 2020
POÈME CAUSE DE BEAUTÉ SANS SACRIFICE AIME CAUSER LIBERTÉ QUI EST SON OFFICE
Le 9-07-2020
POÈME : CAUSE DE
BEAUTÉ N'EST SACRIFICE
IL AIME CAUSER LIBERTÉ QUI
EST SON OFFICE !
Poème : office du
tourisme en nos pensées ?
Non ! Ses mains au
miroir des choses – leurs abysses
Vont à chaque fois – en
nouvel espoir – bisser
Sur le beau bord du
souvenir : l'Ici des isthmes
Est-ce possible en la
chair du monde excité ?
Aux décibels d'enfer
Beauté quand-même abonde
Va cueillir au bout des
ongles la Liberté
Saillie des mains de
l’Égal qui la rend féconde !
Qu'elle ne faillisse aux
tempêtes – à leur grand bruit !
Qu'elle sache hisser sa
tête dans toutes ses danses
Elle pourra ne pas se
perdre dans la nuit
S'allumant d'éclairs et
de grains où elle pense
Sur flan des métropoles
en leur océan
Et au flux sur leurs môles
s'engage sa vague
Qui – avec l'écume au
vent – rentre en trou béant :
Gorge exhumée à leur
ventre qui s'élague
Si au hachoir d'espoirs –
Misère troue Présent
Elle va arasant la cache
de Mémoire
Qui demeure comme roche au
fin creux des ans... :
Elle ne mâche plus son
savoir dans des armoires !.
mardi 7 juillet 2020
QUI CROIT QUE LUMIÈRE AU POUVOIR APPARTIENT NE VOIT QUE C'EST AUX FERS DES LAMPISTES QU'IL TIENT
Le 8-07-2020
QUI CROIT QUE LA LUMIÈRE
AU POUVOIR APPARTIENT
NE VOIT QUE C'EST AUX FERS
DES LAMPISTES QU'IL TIENT !
Si les lampistes au plus
obscur des chevets
Du monde veulent contrôler
ceux qui le pensent
Que dans leurs mains la
vérité à entraver
Suppose qu'ils y roulent
pâte de violence
Ils le savent : d'eux
maître vigilance attend
Se gavant de se repaître
avec sa puissance
Ils bavent de paraître
avec lui dans leur temps
Et lavent leurs corps dans
une eau de pestilence
Ni patience de la misère
et de l'exil
Ni sa douleur – ni sa
souffrance qui lacèrent
Leurs peaux –
n'apitoient la déliquescence vile
Qui voit bien l'étau qui
dans l'enfer les resserre
Attention à la patience
du bœuf qui rue
Et à trop croire que
toujours il se rabaisse
La « grande
science » du puissant ne voit sa mue
Histoire qui dans le neuf
retire toute laisse
lundi 6 juillet 2020
SI DANS LE SOIR QUI VIENT DANSE UN ESPOIR QUI TIENT ...
Le 7-07-2020
SI DANS LE SOIR QUI VIENT
DANSE UN ESPOIR QUI
TIENT ...
Soleil glissant sur
l'émeraude-arbre – en diamant
Déclinant en or sur le
haut des balconnades
Tu viens dans les nuages
en rose d'aimant
Gage d'azur un vent les
emmène en ballade
Pigeons en vol séparé
vont gicler aux toits
Hirondelles font ballet de
danses furtives
Et l'horizon vous offre
une couleur festive
Carrousel des rues !
L'obscur prend vos murs et boit
Boit l'azur royal entre
lunaires soldats
Qui rentrent dans la ville
au rang fixe de veille...
La paix au ciel d'encre
doucement vous aida
A garder dans l'air frais
souvenir du soleil
vendredi 3 juillet 2020
LES MAILLES SERRÉES DE LA RESPIRATION ACCUEILLENT TOUTES LES VOIX
Le 4-07-2020
LES MAILLES SERRÉES DE LA
RESPIRATION ACCUEILLENT TOUTES LES VOIX
Pour plèvre de ton
silence Bohème mord
Aux lèvres des voix qui
lancent au corps l'antienne
Du soir où tu fais tienne
fraîcheur de fontaines
Où boire au temps d'où
un nouveau poème sort
Car c'est bien vers l'art
que se tourne le hasard
Quand il se perd aux
pensées qui en font calcul
On le rattrape en les voix
qui sont ses émules
Le voilà qui vient dans
leur sens sans crier gare
Si terne est la vie qui
toute aux promesses tient
Vois : en nos
assemblées les mots toujours se trouvent
A chaque fois nouveaux
grains de blé se découvrent
Empreints de raison pour
train du monde qui vient
Avec la rage ne négocie
pas tes mots
Quand avec eux une
nouvelle joie s'entrouvre
Fais-les valser puis
incruste-les en émaux
Avec eux une nouvelle
histoire se prouve
Et la raison de guerre à
n'écouter chanter
Des voix pour la fabrique
impromptue d'un poème
Ne tient qu'en enfer et
prison sans liberté
Que celle d'y vaquer avec
au cœur : la haine
L'épée ne sert plus au
monde qu'à y ramper
La rentrer - écouter
bien les rondes qui montent
Leurs voix portées
rentrent en nos corps comme sondes
Ce n'est nous faire
violence en leur juste paix
Elles nous atteignent –
on sait – dans notre port
Qu'on règne avec la
servitude volontaire
C'est à ne laisser
puissants tenir terre entière
Or qui cultive haine en
ersatz de décor ?!
Oui ! Qui rampe et
s'exalte sans plus rien entendre
Que ce fric-frac qui lui
donne son riche pain
De son espoir qui fuit –
l'étranger n'est lapin
Sans-droits - Misère
abondent et sont monde en cendres
jeudi 2 juillet 2020
SUR LÈVRE DE RUE SE GRAVE LE FIL DU SOIR
Le 2-07-2020
SUR LÈVRE DE RUE SE GRAVE
LE FIL DU SOIR
Là – dans l'instant où
tu te découvres – Soleil
Mon cœur s'ouvre à un
autre temps : celui de veille
Et les moutons – du ciel
s'en vont discrètement
Alors que le vent souffle
ma feuille gaiement
L'azur amplifie les bruits
aux lèvres des rues
Plis aux toits en brisures
se sèvre Lumière
Qui pousse le souffle des
voix à vibrer nues
En les enchevêtrant comme
en une chaumière
De tout horizon elles sont
venues chanter
Une si douce harmonie que
le cœur attache
Comme en nid :
liberté avec égalité
Qu'il soit dit que raison
y module partage !
Et – à faire venir du
lointain la rougeur
Le pâle sans teint au
miroir du crépuscule
Déballe le soir le creuse
comme gageure
Pour l'avenir d'humains
qu'un ancien temps s'annule
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