dimanche 28 février 2021
samedi 27 février 2021
POUR REVENIR AU COUCHANT FRATERNEL Poème du 27-02-2021
Paris Le 27-02-2021
POUR REVENIR AU COUCHANT FRATERNEL
Train de mire d'azur en enfilade aux murs
Train de circulation qui circule dans l'ombre
Et trace l'empreinte d'instant en boulevard sombre
Ne bouscule passants dont l'attention mature
Avant cette heure ultime où descendra nuit
C'est–Liberté intime en abords fraternels :
Ce temps d'échos luisants où–indivisé d'elle –
S'étend jour en accords qui se peuplent de bruits
A l'horizon du songe où paix d'enfants s'allume
Et va ranger lune–bohème dans leurs cœurs
On chante nouveauté qu'épais amour exhume
Dans l'âme enchantée par tous ses ressorts à l'heure
Car il n'est plus de saison de mener des guerres
Qu'importe leurs raisons–elles nous indiffèrent
Le temps aux corps vaincra l'indicible clarté
Si elle monte encore du puits de tout errant
Et ses bons apôtres prêchant en majesté
Hors-lumière et azur le temps de Paquesnôtres
Pour qu'enfants d'étoiles perdent veille en Cité...
Ils perdent eux soleil–révérence à tout Autre :
Celui que la Nature voit en l'univers
Accomplir chaque jour ses pas qui le reversent
Au flan de son futur–à l'amour en averse
De ses rêves troués–en un pli de travers
Car c'est encore parmi tout ce qu'il espère :
Tout ce réel qui–en ses maints nids–va montant
Sans augure en ses chants que sa raison ne perd
Dans le jour au couchant fondu d'un nouveau temps
vendredi 26 février 2021
jeudi 25 février 2021
mercredi 24 février 2021
Révélation d'Enfants Poème du 24-02-2021
Paris Le 24-02-2021
REVELATION D'ENFANTS
Des enfants escaladent Marianne au soleil
Ils lui font donc parade en leurs âmes qui brouillent
Les cartes du prince qui croit Dame en sommeil...
Et rincent d'innocence sa trame qu'il souille
Installés sur ses lions ils font un vif concert
De voix et de rires qui cristallins confirment
La montée des rêves en un liant qui sert
D'élixir à nos convictions les plus intimes
Prince d'ignorance fétide convaincu
Pense avoir acculé de sa puissance aride
Toute « vox populi» à compter ses écus
Pour rincer cette lie d'un capital avide
Mais la Marianne tourne ses regards ailleurs
Lui le féru des rois lui enfourne promesse
Qu'avec tous ses bailleurs il la fera princesse...
Elle ne l'attend pas pour un monde meilleur
mardi 23 février 2021
QUI CONTRÔLE QUI ET POUR QUOI FAIRE SI CE N'EST TOUT REVERSER A L'ENFER ? Poème du 23-02-2021
Paris Le 23-02-2021
QUI CONTRÔLE QUI ET
POUR QUOI FAIRE SI CE N'EST TOUT REVERSER A L'ENFER ?
Petite Leçon d'histoire
Relimer notre histoire à la toile du soir
Quand sa moire s'étale et rime avec l'espoir
Où vent dit la victoire aux sources du partage
Quand veille ne veut boire avec ours en barrage
Routes désencombrées – Pari en mains gagné
Vous n'assombrirez plus nos chemins en traverse !
A l'ombre de l'espoir vous ne pouvez régner
Qu'en sombrant vos deux mains en votre histoire inverse
La nuit fume silence qui luit inchuchoté
Au fin bruit décochant cette rumeur qui lance
Beauté ricochant aux cœurs allumés qui pensent
L'Humain en errance aux corps de la liberté
dimanche 21 février 2021
samedi 20 février 2021
vendredi 19 février 2021
Exposition et écrits autour de celle-ci : incontournables
jeudi 18 février 2021
mercredi 17 février 2021
LE CHEVAL DU VENT AVANCE VERS LE PRINTEMPS Poème du 17-02-2021
Paris Le 17-02-2021
LE CHEVAL DU VENT AVANCE VERS LE PRINTEMPS
Un vent feutré frise du ciel qui bat fraîche ombre
Et en douceur cuivrée donne et luit : trait de miel
Qui se fixe aux balcons puis sonne comme vielle
Pour chats furtifs au Rubicon d'un monde sombre
Viens ! Amour désœuvré! Et livre tes batailles
Pour qu'une calme ivresse entre en ton long chemin
Tiens : Séparant l'ivraie – Réordonne la taille
Le préparant ce grain qui se donne en nos mains
De ton cheval fiévreux – monte en cours de lumière
Nos lèvres secouées en chapeautant leur temps
Au havre en présence chaloupée à l'instant
Dans tes galopades que tu graves en pierre
mardi 16 février 2021
samedi 13 février 2021
MODULATIONS DU SILENCE EN LA MAISONNEE Poème du 14-02-2021
Paris Le 14-02-2021
MODULATIONS DU SILENCE EN
LA MAISONNÉE
Où ELLE S’ÉLANCE AU CROISEMENT DE VENELLES
Si dans la maisonnée le silence se fend
D'abord modulation dans la voix d'enfants
Qui revenant d'école inventent or de lune
Ne pouvant plus la voir en ces temps d'infortune
C'est aussi tout p'tits bruits de cette femme âgée
Qui – dans sa solitude en la nuit : encagée
N'a rien pris des fêtes – en misère recluse
Et n'attend rien d'un temps où la richesse abuse
Ce sont ces pas feutrés de jeunes qui attirent
Dans cette maisonnée les clefs de l'avenir
Mais que veulent voler de bien graves vampires
Ils ont au cœur gravé : rêve de s'y tenir
C'est la porte de fer et verre – cliquetant
Dans la nuit tardive qui indique le temps
Des partants au travail dans l'hiver qui les glace...
La silence se rompt leur laissant la place
C'est la voix bienveillante en ordonnancement
D'un très ancien voisin – pour que maison aimant
Toute gens attentive – en sa nuit se resserre
A tout le bien commun où son désir se serre
Ce sont hors-maisonnée – en venelle pavée
Ces p'tites voix de fête qui sont comme salvé
A la nuit – tenant tête aux injonctions diverses
De rester prisonnier où les liens se dispersent
jeudi 11 février 2021
Résistance et Asphodèle Poème du 11-02-2021
Paris Le 11-02-2021
RÉSISTANCE ET ASPHODÈLE
Si à la surface de l'actuel maquis
Croît encore vers le haut la belle asphodèle
Ne faut-il que pensée s'y accroche et appelle
A débroussailler tout ce qui doit être acquis ?
Étant aujourd'hui confrontés au grand défi
D'avoir à déceler des fleurs dans la tourmente
Commençons donc à les celer dans la lavande
Qui – avec l'asphodèle aux pierres – s'y fie
Et elles tiendront en terre – montrant donc la voie
Pour qu'embellissent toutes plantes odorantes
Alors au plein Midi d'un bel été on voit
Danser voleter toute une faune abondante...
Or dans la résistance qui nous tient à cœur
Qui nous dit qu'aujourd'hui chair de guerre est à prendre
Suivre ce mot dit nous disperse en des rancœurs
Mais Parole clairsemée peut – en corps – se tendre
mercredi 10 février 2021
Qui Glace et Assèche En Même temps Poème du 11-02-2021
Paris Le 11-02-2021
QUI GLACE ET ASSÈCHE EN MÊME TEMPS ?
La neige étincelle sous lumière glacée
Sous le cortège en pas pressés elle craquelle...
La veille corbeaux et merles l'ont annoncée
Celle qui allégeant ciel en fait corps qui gèle
Passe sous l'étoile Paris par nuit : vidée
Des cristaux brillent sous sa toile de lumière
Lanières du silence en étau sont ridées
En venelle aussitôt : cris d'enfants jouent prière
Implorant étoiles – les rinçant de leurs chants
Ils relèvent terre pour ne clore leurs rêves...
Voilant leur univers – qui veut les asséchant
Les glacer : c'est Prince sans plus poser de trêve
Il ne peut leur nuire en renforçant leur éveil
Si bien que sa nuit ne peut les mettre en sommeil !
mardi 9 février 2021
lundi 8 février 2021
Misère : Victoire En Bouches De Soleil Poème du 8-02-2021
Paris Le 8-02-2021
MISÈRE : VICTOIRE EN BOUCHES DE SOLEIL
La Misère aux châteaux de cartes de l'absence
En fortune d'empire – hasard estampillé
Fera valser son salut : cette mort déniée
En une diamantaire Humanité d'essence
Cet en-plus de Paix dans la plus forte espérance
Ne peut s'éroder dans de fatals coups de dés
N'étant accrochée à morbide déshérence...
En rosée du matin elle crée liens bridés
Sa présence relève tant de cœurs contrits
Déjà elle est victoire en bouches de soleil
Déterrant les rêves à ces princes repris
Elle les lance dans une ruche d'éveils
De consulter aruspices nul ne l'éreinte
En essor toujours plus elle déploie ses ailes
D'ailleurs n'étant par aucun sacrifice enjointe
A être proie – le Présent elle le descelle
De l'attente en promesse rivée aux demains...
Elle n'a pas la clef du Capital qui s'use
Nul ne peut cependant y lier ses belles mains
L'HUMAIN en lettres capitales y profuse
Or le « Mal » est bien là – il voudrait tout ronger
Est-ce hasard bienvenu ? Ouvre-t-il la moire
D'un système mis à nu qui veut nous ranger
Dans une grande toile à si pauvre mémoire ?
Il ne tient qu'à Misère de sortir des gonds
Sur toute la terre emprunter cette traverse
Pour en pas différents franchir le Rubicon
Et hâter chemin où le fleuve se déverse
Nulle fortune pour probable instrumenter
Car les princes partout aujourd'hui se démasquent
Dans leurs nuits serrées rien d'elle ne se démarque
Perdant leur lune affable ils perdent liberté
Dans les affaires – têtes plongées jusqu'au cou
Ils parlent d'un monde dont ils nous désaisissent
Ils nous préparent encore de mauvais coups
Que la Misère et son Bien Commun nous unissent
dimanche 7 février 2021
samedi 6 février 2021
CONTRE "THANATOS" ET SES COHORTES
Paris Le 6-02-2021
CONTRE « THANATOS » ET SES COHORTES
Vent tourne... Sans souci aveugle-toi d'amour
Car là dans la gueule de l'oubli les fleurs pensent
Mon cœur dégorge de la charogne et laboure
Temps incertains au champ de blés où elles dansent
Mille et un assauts de beauté foudroient la nuit
Récoltent en moissons fécondes d'autres rêves
Plus majestueux que la Puissance et son bruit
Incessant qui veut tuer l'Humain sans plus relève
Et toi mon âme sur les songes endigués
Fertilise Présent avec l'eau qui abonde
Agrippe-toi au réseau des vents qui fécondent
Monde aux flammes de paix dans la nuit prodiguées
En chose publique : totalement infectées
Les arènes peuvent-elles longtemps se vendre
En scènes de musique fausse et affectée
Aux étrennes de puissants qui veulent la prendre
Or en crise hors du « Démos » et de son amour
Ils prient sur son corps sur lequel ils n'ont plus prise
Et qui crie à la démence d'un « Prince » sourd
Croit tuer nos rêves sur lesquels il n'a emprise
Penser le tendre à la porte d'un nouveau monde
Où déjà se tendent de nouvelles arondes
Qui – dans le ciel d'aujourd'hui – nous portent leurs ondes
Et à notre terre livrée au fiel répondent
Oui!On les entend déjà dans notre pays
Elles ne trahissent pas notre bienveillance
Ces ailes de Misère par puissants : haïes
Sont alliées au puits profond de la résistance
Et notre « Démos » est encore de saison
Il franchira contre la mort toutes les portes
Pourvu que son amour escorte nos raisons
Il déposera « Thanatos » et ses cohortes
vendredi 5 février 2021
jeudi 4 février 2021
PARIS EN VOYAGE
Paris Le 4-02-2021
PARIS EN VOYAGE
Dans cette aube en matin voir Paris tisser toile
En sa robe mutine envoyée au lointain
Des rumeurs civiles dans ces plis qui s'envoilent
De sa fébrilité où rien ne s'est éteint
Les lions encore noirs l'arrangent à la Nation
L'ange d'or lui donne du liant à Bastille
Sur Place de la Concorde elle tonne et brille
En ses cordes Belleville sonne son attention
Passant au point du jour elle glisse en silence
Côté Père Lachaise – hissée là elle pense
Puis Le Louvre et Beaubourg elle y croit perdre yeux
Qu'ils ouvrent : elle court guérie d'un mal sérieux
Bientôt les malandrins lui voleront sa robe
Des alexandrins lui ont-ils fait belle aube ?
Elle sait en Défense : Eiffel et Montparnasse
Ah ! Voir la finance et ses ailes de faux as !
Maintenant elle sent– la hauteur est gris ciel
Elle ne fait de ses mains qu'en ôter tout le fiel
Sans mal – sans triomphe : la soldate inconnue
Sans plus aucun tremplin – six pieds sous terre – est vue
Elle y sait tous ses noms et ne veut faire guerre
Personne ne la trompe au serpent prolétaire
mercredi 3 février 2021
PLUIE, SOLEIL ET VENT Ne Pas Être Les Serre-Freins Des Empires
Paris Le 3-02-2021
PLUIE SOLEIL ET VENT : NE PAS ÊTRE LES SERRE-FREINS DES EMPIRES
Filet des nuages tu te fends au soleil
Et le vent te porte pareille à une treille
Glaçant les passages de toute ta cohorte
Il place ton maillage en un roux paysage
Lumière aux toits ! Il gage de t'ouvrir grand les portes
C'est sur terre entière qu'on te voudrait cher mage
Comme l'allié des pluies où le soleil assèche
Nettoyant toute suie avec pluie qui n'est rêche
Depuis combien de temps veut-on forcer le temps
Bloquant lien terre et ciel qui ne respire tant
Que sans souffre ou fiel il ne souffre en forêt
Aspirant en des rets la lumière et tout l'air
Qu'il souffle sans arrêt sur poumons de la terre
Où aguerri en pluie il leur est révéré
Qu'on ne puisse cacher un mal si remâché :
Campagne aux sols asséchés et forêts arrachées
Inondation en gouffre – incendies où vent souffle
Fin de partie sifflée... Qui dit que l'on s'essouffle
Mers et océans montent – plaques glaciaires fondent
Dans l'eau sale et profonde ne servent plus les sondes
Plus d'ouragans emportés blessent pluie et soleil
Laissant l'Humanité – d'un bruit cassant ils la rayent
Longs étés-canicule qui le passé bousculent
Même bien tempérés – des pays y basculent
Il nous faut espérer aux bruits d'Humanité
Qui ne peut plus errer en serre-frein d'empires
Resserrer sa beauté – ne précipiter le pire
Ne pas en être hanté même si l'on est hâté
Soleil couchant allié à l'hiver du divers
Nous te voulons lié à ce qui persévère
Dans chacun de nos êtres qui loin de paraître
S'accomplissent à mettre sans aucun petit maître
Vent – pluie qui bataillent – en vrai compte d'azur
Pour qu'obscure maille en nuées se dénoue en futur
lundi 1 février 2021
DE CETTE VIE QUI COURT : LA BEAUTE
A Paris Le 1er Février 2021
DE CETTE VIE QUI COURT :
LA BEAUTÉ
De cette vie qui court et tant précipitée
Du temps court qui ravit tout instant-liberté
Beauté crie – on s'épate autant qu'elle nous gâte...
Catastrophe – son train pris – elle nous astreint
Là – nous apostrophant – comme le prie l'enfant
A du partage empreint d'aréopage étreint
En mauvaise mathe nous n'avisons qu'en hâte
A tendre où se défend le tendre qui se fend
Lors la Beauté clame sur routes de nos rêves
Que n'est hantée sa trame en toutes nos vies brèves
Happant différences – concert d'égalité
En paix révérence elle sert fraternité
Ce long chemin au vent commence maintenant
Savant en nos mains – ses semences tenant