Paris Le 27-02-2021
POUR REVENIR AU COUCHANT FRATERNEL
Train de mire d'azur en enfilade aux murs
Train de circulation qui circule dans l'ombre
Et trace l'empreinte d'instant en boulevard sombre
Ne bouscule passants dont l'attention mature
Avant cette heure ultime où descendra nuit
C'est–Liberté intime en abords fraternels :
Ce temps d'échos luisants où–indivisé d'elle –
S'étend jour en accords qui se peuplent de bruits
A l'horizon du songe où paix d'enfants s'allume
Et va ranger lune–bohème dans leurs cœurs
On chante nouveauté qu'épais amour exhume
Dans l'âme enchantée par tous ses ressorts à l'heure
Car il n'est plus de saison de mener des guerres
Qu'importe leurs raisons–elles nous indiffèrent
Le temps aux corps vaincra l'indicible clarté
Si elle monte encore du puits de tout errant
Et ses bons apôtres prêchant en majesté
Hors-lumière et azur le temps de Paquesnôtres
Pour qu'enfants d'étoiles perdent veille en Cité...
Ils perdent eux soleil–révérence à tout Autre :
Celui que la Nature voit en l'univers
Accomplir chaque jour ses pas qui le reversent
Au flan de son futur–à l'amour en averse
De ses rêves troués–en un pli de travers
Car c'est encore parmi tout ce qu'il espère :
Tout ce réel qui–en ses maints nids–va montant
Sans augure en ses chants que sa raison ne perd
Dans le jour au couchant fondu d'un nouveau temps
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