mercredi 30 juin 2021
"Paris Panse L'Instant de L'été évanoui Poème du 30-06-2021
Paris Le 30-06-2021
PARIS PANSE L'INSTANT DE L’ÉTÉ ÉVANOUI
Tâches de lumière mâchées par le gris-noir
Ensachent ciel de pierre en vraie gâche aux murailles
Où demeure endormi l'azur caché en loir
Où pas un vent ami ne décroche la maille
Là des voix enrichies au moulin des nuées
Ne boivent au gâchis du malin qui les tance
Et viennent attraper l'air malgré les ruées
Pour de Paris happer contre poussière : l'anse
Et la ville panse l'été évanoui
Contre une humeur rance qui flirte avec orage
Et s'habille sa pierre en ponçant bien sa suie
D'arbres et lumières qui ne heurtent la sage
mardi 29 juin 2021
"Ne Rien Quitter Mais Faire Sécession ! "
Paris Le 29-06-2021
NE RIEN QUITTER MAIS FAIRE SÉCESSION
Leur guerre faite à vie se fait au nom de la vie
Leurs terres font envie à ceux qui les encensent
Eux qui ont tant sévi en leurs fers toujours repensent
En Misère gravie lui avoir tout ravi
Ce que veut bien l'enfant des puissants ce « bon prince »...
Lui qui toujours défend : sang – sueur où il se rince
Passe vie – indécent se croyant immortel
Et pour mille et des cents crée ciel artificiel
Là : jambes flageolent avec un dos qui creuse
La liberté s'envole au fardeau sur épaules
Chair et veines du corps attachées à ce viol
Qui les serre en un port où les attend la « Gueuse »
Ne resterait l'éveil en cet humble séjour
Ce serait dans la veille avec un tendre amour
Non ne désespère du voyage pénible !
Ses bagages refaire avec amie sensible !
A creuser racine relancer toute fleur
Au vrai ne s'avinent pensées et belles heures
Le prince est sans charme mettons-le à distance
Il pince nos âmes et corps en leur substance
Corps et âmes d'accord pour opérer encore
Sur trame sans décors et sur chemin mutin
Le grand écart qui rompt avec tous les accords
Où rodent en grand rond puissants et leurs mâtins
lundi 28 juin 2021
"PAS D'APPOGGIATURE POUR LA MUSIQUE DES TEMPS" Poème du 28-06-2021
Paris Le 28-06-2021
PAS D'APPOGGIATURE POUR LA MUSIQUE DES TEMPS
Or « Si c'est un Homme » - son histoire cassée
N'embaume la somme des mémoires blessées
Par langue-horrible-abîme organisant massacre
Langue qui assassine en fers -sang – feu qui traquent
Et ces masses d' « humains » pour un nom si haï
Volontiers dressent main pour guerre à tous pays
Et encore aujourd'hui ceux qui y ont tant lui
Orchestrent un grand bruit pour une sainte nuit
Rouage industriel qui ne s'est pas perdu
Casse tant aux corps ciel et terre bien vendue
Toujours : Non rémission pour qui encore tue
Et pour son empire brise toute vertu :
Provoquer fin d'humain – ne lui laisser demain
Tout saisir de ses mains... Mais tenons un chemin :
Car c'est bien pour cet être un grand coup de semonce
Qui ouvre autre fenêtre au bel air qui s'annonce
En tressant l'aurore – bel humain averti
Reprendra tout son corps en lumière serti
Aux brûlures de rose où Beauté ébahie
Par crime en ses causes ne sera plus trahie
dimanche 27 juin 2021
france musique.fr
samedi 26 juin 2021
L'Info Antiraciste: 24 Octobre 1940: Pétain lance la collaboration av...
Pleins Feux Sur La kkkollboration Entre "Etat Français fasciste et Autorités nazies
Articles de Presse incontournables
vendredi 25 juin 2021
"TROQUER CONTRE UNE TRISTE AURORE UNE AUTRE JOYEUSE" Poème du 25-06-2021
Paris Le 25-06-2021
Place de La Nation
TROQUER CONTRE UNE TRISTE AURORE UNE AUTRE JOYEUSE !
C'est un œil d'aurore chiffonné par nuées
C'est bien tout un pont d'or enlevé à Marianne
Pas de rêve en joie fière à redonner sa manne
Aux colonnes : lumière en de vagues trouées
Le froid versatile trahit début d'été
Boire notre instant de ville ébahi par grisaille
Où le coton de ciel resserre là sa maille
Et va couler sa bielle au soleil arrêté
Férule contre le jour il apprête l'orage
Comme si en séjour il couvrait un automne
Sommeil mort du matin couve de belle rage
De si pauvres mutins pour que soleil résonne
Travail infatigable entre suées et partage
Entre bonjours aimables et son remue-ménage
Entre trafic pressé et les passants stressés
Ne voit la pluie tressée là au soleil cassé
Bientôt s'effondrera dans la ville bien grise
Le tout dernier carat de lumière en pluie prise
Arroseuses mouillez balayez la poussière
L'averse à murs rouiller terminera l'affaire
Mais le chant de Paris ouvre un tout nouveau temps
Que Marianne en houri couvrira de son charme
Canicule moquée – elle sera la Dame
Qui mettra tout à quai du voyage en instant
On entendra musique et verra en peinture
L'image bien attique de Cité harmonique
Comme la guerre usée portée sur nos figures
Avait tant médusé avec masque aux caciques
Il vient à l'évidence un prince là tout nu
Et en sa présence s'épaississent les nues
Or nous vivons la ville au plus tôt au plus tard
Autre soleil civil où nous avons tous part
jeudi 24 juin 2021
"CONTRE LE SERPENT DU TRAFIC EN LA VILLE QUE DANSE LA MUSIQUE DES RÊVES CIVILS" Poème du 23-0-6-2021
Poème du 23-06-2021
CONTRE LE SERPENT DU TRAFIC EN LA VILLE
QUE DANSE LA MUSIQUE DES RÊVES CIVILS
7 h 30 Corps entre murailles de la ville en éveil
Joue avec passacaille où travaille trafic
Qui fait gazer la voie en un temps sans soleil
Or chantent jazz et voix pour joie qui est musique
8h Du rythme au matin gris s'ouvre cette lumière
D'où l'abîme au flot pris draine la ville entière
Charrie véhicules qui jamais ne bousculent
Mais tintinnabulent dans notre instant-bascule
9h Mais le serpent du temps vient sonnant mordre l'heure
Là – à se tordre – il tend tous les fils du labeur
L'on entend ses cornes pousser alors si viles
Qu'en trame détonne poussière en calme ville
Or travail prend ses gonds passe aux murs et boutiques
Va aussi – suie pour son - six pieds tenant sous terre
Il faudrait inventer ville hors de cet enfer
Qu'aille hors rançon – vile serpent – travail-musique
Pourtant rêver Rêver pour tout notre bon droit
Pour machine : entraver rouages si étroits
Qu'aucun de nos princes ne sait mettre en question
Car ne veut que pinces qui grincent en « Question » !
"TOUT CE QUI OUVRE ! " Poème du 24-06-2021
Paris Le 24-06-2021
TOUT CE QUI OUVRE !
Même s'il t'a appelé et que tu ne le trouves
Ce mot si casse-clef il faut bien qu'un autre ouvre
Est à qui le découvre en porte du poème
Où un profond d'yeux prouve autant pour un « Je t'aime »
Courant vif qui couve l'élan en azur-pierre
Jamais ne se recouvre ou même désespère
Malgré parois de fer toujours il se resème
Ce mot de lumière en son jardin ne ferme
Mais que dédain il draine ou que guerre aux fers traîne
S'évanouit sa veine en de supposées chaînes
N'ont plus alors de terme : en froideur et fadeur
Que la fin du « Je t'aime » et de sa si belle heure
A moins que l'amitié enraye vif malheur
Et trouve à rallier partage de belle heure
Pour nouvel horizon où le si grand tison
De l'amour-incendie ne trouve plus raison
« J'aime bien... » n'est couleur de l'ancienne douleur
Il essaime en valeurs sa distante chaleur
Des feux ouverts au corps il quitte le grand port
Sa clef est au report de tout ancien transport
Mais naviguer rencontre ou la nouvelle porte
Ou pour aller tout contre un destin qui emporte
La tendresse s'y couve – un chemin s'y retrouve
Hardiesse s'y éprouve aux mots que l'on découvre
En d'autres vifs accords ne fusionnant aux corps
C'est bien ce qui alors rejette tous décors
En instants tous choisis ouvrant l'autre à saisie
Du temps à fantaisie musant sans aphasie
"ON NE MATE PAS LA TERRE AVEC SES HUMAINS !" Poème du 24-06-2021
Paris Le 24-06-2021
Sur le « trans-humanisme »
De Tous nos princes
ON NE MATE PAS LA TERRE AVEC SES HUMAINS !
Terre à l'officine de tous ses « grands vainqueurs »
Verra-t- elle en son cœur l'Humain assassiné
C'est demain qu'on saura si l'avinée rancœur
Des puissants sans aura l'auront éliminé
Et si précipitant sa fin dans notre siècle
Bout de leur propre chute – ils joueront les grands aigles :
Prendre proie pour leurs buts – finir avec l'espèce
En passant vendre sa chair en lambeaux et pièces
Tant sont nos puissants rêvant d'être bien vainqueurs
Jusqu'en fin se levant contre « égaliberté »
Qu'ils voudront créer sang et ennemis de cœur
Et ils crieront partout : « Responsabilité » !
Pour la fin de l'Humain qu'ils veulent contribuer
A liquider demain avec son « destin » tué
Ils crieront « Paradis » alors ils auront dit
Qu'il est déjà fini en morts et maladies
De notre espèce humaine en « égaliberté »
Dont ils ont tant de haine et veulent la mater
Jusqu'à la fin connue dans leur mal si banal
Où ils sont mis à nu pour crime radical
Mais crieront Paradis contre mort maladie
Crieront que c'est fini que tout est déjà dit
Ils ne tiendront ce train et seront obligés
Pour espace restreint alors de se ranger
Devant justes – savants et peuple souverain
Ainsi belle lutte cassera leur loi d'airain
Et c'en sera fini avec ces suzerains
Qui ont eu pour manie : mater terre et humains
Et leurs petits valets qui auront été serviles
Verront à toute volée sonner leur fin civile
mardi 22 juin 2021
"ARC-EN-CIEL DE NOTRE HISTOIRE" Poème du 22-06-2021
Paris le 22-06-2021
ARC-EN-CIEL DE NOTRE HISTOIRE
Pour basques de Misère O La chair ne frémit
En ces masques de clercs légiférant amis
Des frasques de princes qui sans-cesse se rincent
Aux casques qui grincent et toujours plus la pincent
L'ennemi désigné : l'exil originaire
Et qu'il soit en cité ou sans demeure en pied
Princes en accords liés pour qu'on meure en leurs guerres
De Misère corps pliés broient tous cœurs oubliés
Relève la tête : Mémoire du pays
Ne fabrique moire pour « bête et pauvre » haï
Et que tes tempêtes sans fiel en leur miroir
Lèvent dans nos têtes : arc-en-ciel de l'histoire
"Sous Lumières Variables" Poème du 21-06-2021 repris le 22-06-2021
Paris Le 21-06-2021
Repris Le 22-06-2021
SOUS LUMIÈRES VARIABLES
Sous soleil clignotant – vent y battant mesure
On se tasse à l'instant pour bien boire au futur
Que notre temps vorace évente mais n'efface
En y tendant traces : leurs lumières qui passent
Ciel se met à pâlir avec soleil en cendres
Aux toits qui l'attirent et en veille si tendre
Qu'ici voix se mirent à ce qui tient leur soir :
Ce voile de cire pour leur été d'espoir
FAUSSES ACCUSATIONS DE FRAUDE pour Didier RAOULT qui répond
https://twitter.com/raoult_didier/status/1407256076655939584
"PASSER LA RUMEUR AQUEUSE ET TENIR LA RUELLE AU PARTAGE " Poème du 20-06-2021 Repris Le 22-06-2021
Paris Le 20-06-2021
Repris Le 22-06-2021
PASSER LA RUMEUR AQUEUSE ET TENIR LA RUELLE AU PARTAGE
SOIR PUIS NUIT
D'où Ci-gît le silence avec merle moqueur
Boit voix qui s'y lancent en la magie frondeuse
Qui en perles-ruelle ajoute – enfants au cœur
Ville sur ses ailes routant rumeur aqueuse
Alors la nuit s'installe envoyant un signal
Pour chœur qui déballe sa liberté errante
Et doucement la cale aux lèvres sidérantes
D'un mur chuchotant bal qui sonde et s'y trimballe
En lumière blafarde osant un nid durable
Ils font la nuit affable avec voix qui la sablent
Ils chevauchent sommeil et s'installent en veille
Mieux vaut que leur seyent leur voix en plein éveil
Leur fin bruit démontre dans leur nuit bien rebelle
Le lien d'huis de ruelle et tient cœur qui se montre
Douce tend leur rumeur en partage à minuit
Qui tient bien en hauteur notre âge qui s'enfuit
On apprendra encore à serrer nos pauvr'corps
Pour voix qui s'accordent à prendre tout le rythme
De p'tits rires et mots qui emportent décors
En ruelle aux rameaux de lumière en abîme
Moi chantant indécis au silence endurci
Je ne peux par ici que penser à jeunesse
Qui ne restant coite face à tant de tristesse
En une paix non moite a cette nuit saisie
Vainqueurs tranquilles de nos cœurs vite endormis
Ils appellent leur île en la ruelle amie
Puis nous laissent prenant les rives d'océan
Et passer en tenant rêves : ville : céans
samedi 19 juin 2021
"AU HASARD D'ORAGE" Poème du 19-06-2021
Paris Le 19-06-2021
AU HASARD D'ORAGE
Capharnaüm d'orage outrepassant clameurs
Giclades de rage sur cet auvent qui claque
Voile sur le ventre du boulevard qui pleure...
Boire aux voix dans l'entre bloquant pluie qui s'y plaque
Puis tout dans le hasard hors « feria » en TV
– L'orage qui la barre – on veille pour rêver
Au monde et s'y serrer après ces bruts éclairs
Pour marquer un arrêt et voir venir le clair
vendredi 18 juin 2021
"Ton Long Désir Hors Roche Tarpéienne" Poème du 18-06-2021
Paris Le 18-06-2021
TON LONG DÉSIR HORS ROCHE TARPÉIENNE
Sur quai de tes lunes pour silence en toi-même
Une danse te mène sur chemins de fortune
Mots-élan assument la belle eau des fontaines
Jamais plus ne t'enchaîne aux fourriers de la tune
Et – des chants médisants qui orchestrent misère
Tu enlèves les gants qui cachent un désert
Or vie n'est pas prospère en gouffre d'injustice
Car y prétextant guerre on s'offre d'être en lice
Apprendre du désir qu'on veut là nous voler
Qu'il n'est pas à loisir temps achetant ses rêves
Tout y est à bâtir de ses fruits de sa sève
Surpris qu'ils vont se dire et en mémoire aller
Cependant sa vertu au proche et au lointain
O Jamais ne s'est tue sur Roche Tarpéienne
N'a besoin de salut qui ne « brûle la Scène »
Et sans-cesse a valu pour qui hurle et l'éteint
jeudi 17 juin 2021
"L'INSTANT CONQUIS DE LA LONGUE PATIENCE" Poème du 17-06-2021
Paris Le 17-06-2021
L'INSTANT CONQUIS DE LA LONGUE PATIENCE
Si menace le temps de nous porter mélasse
En poudre de l'instant toute foudre s'y chasse
Toutes gammes de blanc le vent les amalgame
Et trame tout en plan pour éventer p'tit drame
Soleil sans rendez-vous ne s'épuise en lumière
Aux nuées se dévoue y puisant tout son air
Mais n'est guerre fétide aux si doux bruits du soir
Cette chaleur aride remuant en air d'espoir
L'instant indélébile éparpille aux oracles
Le temps qui met billes au vent où ils renâclent
Que la paix y remue on n'attend pas la mue
Là où s'entendent bues les nuées s'y rendant nues
Sans altérée patience – exposés au plein ciel
Sur terrasse d'aisance osent aile réelle
Un moment fulmine contre horizon qui tremble
D'orage qui rumine au noir qui ne s'assemble
O Rage lascive d'un orage en coursives
De la ville hâtive sa page banalise
Lumière déclinante ouvre pente d'averse
Où ventent brillantes sans éclairs minces herses
"NE PAS EFFACER LA BELLE AURORE DES MUTINS" Poème du 17-06-2021
Paris Le 17-06-2021
NE PAS EFFACER BELLE AURORE DES MUTINS
Guerre à l'insu d'aurore a bu terre en son air
N'insulte les matins où tu as vu mutins
Qui dressent le destin pour un bien autre éther
Et ne s'en vont mâtins pour mordre à un beau teint
S'ils y matent la guerre qui gâte la lumière
Ne leur jetons la pierre ! Oui ! Leur paix est entière
Sans épées – course au monde ils y plantent leurs sondes
Prenant dans leurs rondes courage qui abonde
Ce matin rougeoyant les voyant si rebelles
Les renvoie si brillants à la science si belle
Et le vent sans erreurs balaye la terreur
Copernic éclaireur tient la musique à l'heure
Ce sont les aveugles qui aux torsions de terre
Ailes de faux aigles serrent son air si fier
Or elle tourne au soleil – sourd n'est ici qui veille
Roulant au chant d'azur futur qui ne s'y raye
Car ne veut nul climax pour la fleur du climat
Qui se redresse à l'axe où se presse un traumas
Ce sont mêmes firmes où se serre le prince
Qui en pinces affirme air bon plus le carbone :
Leurs panneaux solaires plus le « si bel atome »
Leurs bruits d'éoliennes rincent peuple qui grince
Il n'enfume mutin dans son si grand matin...
Qui n'assume son « train » qu'en tonnant au tragique
En son miroir sans teint sa si « pauvre musique »
Pour croire au destin qu'il oppose à tout mutin
Quand villes inondées – millions d'exils forcés
Aux viles princes montreront leur non-pensée
mardi 15 juin 2021
"LA VILLE BIENTÔT SANS REPOS" Poème du 16-06-2021
Paris Le 16-06-2021
LA VILLE BIENTÔT SANS REPOS
Presque été : coup de brise en cité fait la bise
Au soleil qui est de mise – et réveille en sa prise
Volutes de coton pour poussière en azur
Luttent dans un doux ton pour air de belle allure
Et le drapeau frémit dans l'arbre à peau si pure
Sans repos ville amie ne se cabre au futur
Si industrieuse dans la pleine chaleur
Paris n'est pas la « Gueuse » à y traîner ses heures
Elle ne vocifère en un instant qui pleure
Et ne s'indiffère des partants dans son cœur
Les chants de l'imprévu indiquent sa lumière
Il sont mimique vue du sang blanc sur sa pierre
Les haleurs en germe fondent en clignotant
Pâleur éclats fontaine – épousailles d'instant
Tendre soir où s'enroule aux nuées le soleil
Qui à les fendre moule ruelle qui veille
Tu vas saisissant corps – accents secrets en mille
Mailles d'un grand décor où travaille la ville
C'est son heure où passants fourmillant de présence
Habillent renaissant son cœur et son essence
"Pour Tous Les Peuples Egalité N'Aboie" Poème du 16-06-2021
Paris Le 15-06-2021
POUR TOUS LES PEUPLES ÉGALITÉ N'ABOIE
Brancardier des rages je salue mort dans l'âme
Maître des orages qui bombarde tout drame
En mots sans unisson pour un autre horizon
Que celui d'échanson qui vautre sa raison
En vie et mort du prince où se coince Misère
Qui son corps pincé s'octroie la belle pensée
De bien sortir rincé de son plus grand désert
Guerre-spectacle rit et oracle frondeur
Bâcle tout en paris pour racler le bonheur
Dans l'assiette au pauvre lui ôtant ce qui sauve
Guimauve dans sa tête il le fagote en fauve
Spectacle terminé il loue tant le chez-soi
Mais le pauvre miné ébroue sa propre voix
Débâcle achevée la reprise d'un beau rêve
Sur terre enfin trouvée il fustige les trêves
Avec oraculaire et ne saluant promesse
Dans le spectaculaire il bafoue la grand'messe
Il en est aujourd'hui qui cachent d'autres nuits
Celles où ils appuient la puissance qui nuit
Où coupant les têtes de qui juste l'ennuie
Où massacrant bêtes-peuple elle a vraiment lui
Où ses mercenaires jouent les bonnes affaires
Où pousse Homme à se taire ou le font bien sauter
« C'est pour civilisés qu'il s'agit de gâter »
Achetant du pétrole au paradis d'enfer
Ils sont à bonne école eux qui sont pour les fers
Qui pour ces fascistes leur apprit à manier
« Des armes d'élite » pour ensuite s'en délier ?
Ce fut après spectacle où l'on tua million d'hommes
Pour puissance-oracle à bien jeter ses atomes
Civilisés : mensonge à manger tous nos droits
Cités qui se rongent on les casse avec lois
Exilés épongés «Vraiment ! Chacun chez-soi ! »
Dépasse les songes ! Égalité n'aboie !
lundi 14 juin 2021
"Qui Se Lève En Paix Contre L' Air De Faux Qui Siffle ? " Poème du 14-06-2021
A Paris Le 14-06-2021
QUI SE LÈVE EN PAIX CONTRE L'AIR DE FAUX QUI SIFFLE
A cloué souvenir aux trouées d'avenir
Roué pour y tenir il souhaite l’assainir
De brute mémoire qu'il mute en une moire
Il bute son miroir pour insulter l'espoir
Qui guerre à l'unisson serre la déraison
Pour enterrer leçons en amer horizon
De la paix en beaux sons contre vile prison
Nous sert sans plus façon l'hameçon de trahison
Aux faux noms qu'il biffe servant à bien masquer
Ses canons incisifs innervant sa pensée
Il tonne chair à vif en bruits pour encenser
L'air de faux qui siffle d'arbitraire marqué !...
Qui éponge demeure au songe de belle heure
La vengeance de malheur – Oui ! Mange à tout bonheur
Qu'en ses bris il serve le doux bruit de ses rêves
Il sent sur se lèvres qu'ils ne sont pas de Sèvres
Sa rectitude veut que jamais ils ne cassent
Altitude d'un vœu toute son âme y passe
Et foin d'habitudes son drame ne ressasse
Sauf si fausse attitude y traîne sa mélasse
Que sève en liberté pour droits d'Humanité
De mémoire en cité lève miroir d'idées
samedi 12 juin 2021
"PRINCE CONVOYEUR DE GUERRES EN NOTRE PEUPLE" Poème du 12-06-2021
Paris Le 12-06-2021
PRINCE CONVOYEUR DE GUERRES EN NOTRE PEUPLE
En pinces de faux aigle un prince serre le siècle
Pour créer ses règles en enfant bien espiègle
Il veut pour belle tune enterrer belle lune
Pour défendre Fortune et s'y serrer immune
Misère peut agir – aux feux et fers rugir
Elle ne veut pâtir de l'enfer qui s'y mire
Prince dit aveugle – se rince au « bœuf qui beugle »
Mais il voit ce peuple s'il menace ses meubles
Il tient tous ses alliés pour paix qu'ils assassinent
Et veut les rendre liés aux guerres qu'il rumine
Gens en différences il les veut en errance
Jouant sur la croyance – employant qui ne pense
Agitant « monstre froid » en si pauvre passion
Il montre sens étroit qu'il accorde à Nation
Accablant rebelles qui louent le Peuple en elle
Il tient citadelle sans libertés réelles
Le vide le menace et – jeune il prend des rides
Sur la peau où il trace un destin si livide
Que jamais ne s'efface en un temps disponible
L'obscur de sa place qu'en un instant liquide
Par son flot d'innocence en écho de la science
S'applaudit l'essence qui ploie ceux qui ne pensent
vendredi 11 juin 2021
"CHANT EN PARIS POUR MARCHER SOUS LA LUNE" Poème du 11-06-2021
Paris Le 11-06-2021
CHANT EN PARIS POUR MARCHER SOUS LA LUNE
Dans la source quérant les souliers de la lune
Ta course les serrant – tu vas sans pieds en tune
Les marchands de désirs caressant terre à terre
Ton besoin d'élixir – mâchent tout ton éther
Marchant dans leurs décors – de ton cosmos de rêves
Leur refusant ton corps – désosse leur vie brève
Que ton chant si sérieux leur offre ton adieu
C'est qu'il livre ses yeux pour bonheur dans ses lieux
Que cet air sans brume à l'enfer ne s'allume
Et de mer lance écume aux fers et à l'enclume
Son multiple s'écoute en tous les blés charmants
Et y suit belle route en leurs plis le tramant
Et même dans Paris avec – six pieds sous terre –
Ton chant nous rend mari avec vie moins amère
jeudi 10 juin 2021
"Un Réel En Voix Sur Nos Seuils" poème du 10-06-2021
A Paris Le 10-06-2021
UN RÉEL EN VOIX SUR NOS SEUILS
La moisson boit fertile aux lèvres : le silence
Un maçon voit ville pour sevrer tous ses murs
Il perd en voix raison intrépide et s'élance
Comme en prison qu'il voit – pour broyer vide impur
Pour quelle misère telle embellie en mal ?
Il brûle en son désert – méli-mélo fatal :
Son bruit au poing serrant sa truelle légère
Et tout scellant en coin perd son – fil et équerre
Toi ! Maçonne mesure et ne tonne futur
Pour liens qui assurent en sonnant cette trame
Qui vient – belle allure – en entame de tes murs
Se tait ainsi le pur qui se donne à ton âme
Et pour une fiction jamais plus ne te perds
Alors que dans l'action tu clames la présence
Ciel et terre trouvent l'abîme de tes sens
Perçois soleil poncer en blanc les murs de pierre
Tu veilles enfoncé dans le trafic de ville
Où fil à soie raye rue d'impure lumière
Réel en seuils se rince animé par poussière
Voix-treuil pincent l'aimée : la musique nubile
"EN CE CHOEUR SANS FINIR" Poème du 9-06-2021
Paris Le 9-06-2021
EN CE CHŒUR SANS FINIR
Quand vont pétaradant les soutiers de la ville
Tu t'en vas érodant riches en pieds serviles
Et un air de vertu émerge de Paris
Hors-guerre qui le tue engageant un pari
Soir qui se profile pour voir ce qui défile
Est à boire en la ville où l'on est pas loir vile
Loin s'entend Marianne que prétendus ânes
Aient soin de lui tendre âme – elle la prend la Dame
Et loin du Pont des Arts s'étend Rue Vaugirard
Où affaire en brut phare égare dans la guerre
Mais jeunesse – œil sérieux joue sa liesse en la terre
Et ne rabaisse au mieux que messe des quat'z'arts
Qu'elle ne s'émeuve au grand trafic si pauvre
Sa musique s'abreuve à ses voix qui la sauvent
Tu voudrais bien chanter hors-livrée des puissances
Et sans plus te hâter : l'ivresse de présence
En un chœur sans finir aux doux bruits de cette heure
En ses bris tout sentir aux bras d'un p'tit bonheur
lundi 7 juin 2021
"Temps Décille Sans Rebond La Ville Et Ses Fruits De Hasard" Poème du 7-06-2021
Paris Le 7-06-2021
TEMPS DÉCILLE SANS REBOND
LA VILLE ET SES FRUITS DE HASARD
Saoule-toi au roulis des voix et de musique
Moule-s-y toi ! Relie ce qui boit en lumière
Au soleil saxifrage où brûle sympathique
La veille au paysage hurlant sa blanche pierre
Paris – danse nuage en si belle émeraude
Paris – pense un mage : tant de ses mots s'érodent
Ville où soir de printemps brille sur toits charbon
Ville où l'espoir du temps décille sans rebond
A tous fruits du hasard la mesure qui parle
Avec les bruits de l'art qui au futur se calent :
Parole à l'unisson où s'enrôlent en sons
Des rencontres-passion qui moulent leur raison
Lentement temps s'ébroue – calmement tend sa roue :
Paris qui veut veiller avec bruits qui la louent
Là donc – va se rayer dans l'ombre de la nuit
Aux chants de toutes voix qui sur elle s'appuient
Elle s'enchante voit et belle va tremper
Au secret de la pierre attendant que vraie paix
Retourne les épées dans sa propre lumière
Entièrement drapée dans les plis de son hier
" PASSER OUTRE TON ERRANCE OBSCURCIE ! " Poème du 7-06-2021
Paris Le 7-06-2021
PASSER OUTRE TON ERRANCE OBSCURCIE !
Dans un halo d'ombres ton heure est d'ignorance
« Tu perdido ! Hombre ! » Ta demeure est errance
Que Nature secrète en arbres éclairés
Ton futur apprête sur le marbre serré
De tes pensées armées pour tout élan vital
Et sur ta place aimée trace allant matinal
Ton âme alors tranquille au soleil sur la ville
Sa flamme en aquilin t'éveillant non servile –
Peut attraper l'instant qui te rend si savant
Pour happer ce qui tend et te prend dans le vent :
Ce partages humains qui rincent ton pauvre œil
Et – magie de ta main – ils évincent ses seuils
Ne voile rire : amante au brasier qui l'aimante
Sur toile où mire et chante un baiser qui l'enchante
Oui Amour à boire recrée toujours l'espoir
Et l'âme en un déboire y fraye cours-lumière
De lui elle a appris à sortir des bruits d'hier
Avec son lien repris en tir sur bris de noir
Pour la paix combattante il sied au sens humain
Qui d'épaisseur tente le lié en ses mains
En épis des amis à venter le grand monde
Où il appert qu'en semis il rentre dans nos rondes
Pour ces temps qui viennent source en nos corps se cherche
S'étend à la fontaine en course qui allège
Tout le dos du labeur – en oubli du fardeau
Si tôt que son bonheur a plié son étau
dimanche 6 juin 2021
"L'Enfer Est Déjà Bu Contre Monstre Biface ! " poème du 6-06-2021
Paris Lé 6-06-2021
L'ENFER EST DÉJÀ BU CONTRE MONSTRE BIFACE !
A-t- on vu ce désert où l'enfer est bu
Où a disparu terre avec fers en ses buts ?
Pour monde de misère où seul l'immonde espère
En sa mort totale comme un sort bien fatal
Où abonde indiffère en la plus ronde affaire
Pour le corps bien banal un décor radical
Et si on reste couché n'incriminer personne
Les temps ne sont couchés pour qui s'anime – entonne :
Debout ! En solitude et face à l'innommable
Qui trace servitude où boue vie misérable
Nous prend guerre et frousse quand fers sont à nos trousses
Déjà là rebrousse chemin de paix qui pousse
Oui ! N'attends personne pour commencer ton temps
C'est en toi qu'il résonne annonçant bel instant
Là en mince mime de l'oppression battue
Abandonne mine qui voile actions qui tuent
Elles sont en guerre depuis longtemps jetée
Contre vraie Misère qu'ils ont à leurs côtés
Ce temps indiffère le paria du souvenir
Sauf s'il est solidaire avec qui sait le pire :
Ils osent contrôler : grande envie de pouvoir
Ceux qui veulent aller sans leurs avis savoir
Si la paix des gens que les guerres désespèrent -
Sans épées ni argent peut pouvoir sans affaires
Faire chuter prince pour peuple souverain
Or qui veut pinces pour enferrer tous leurs liens ?
C'est un autre vouloir d'épées à asséner
C'est colonial avoir que Paix a condamnée :
Paix civile au pays contre enfer et ses cendres
Non Paix sociale haïe pour terre et Paris vendre !
Peuple d'ici soleil pour tous démontre et trace
Avec amis en veille contre monstre biface
vendredi 4 juin 2021
"AU CREUX DE LA CITADELLE BLANCHIE PAR LE SOLEIL" Poème repris ce 5-06-2021
A Paris Place de La Nation
Le 18-04-2021
AU CREUX DE LA CITADELLE BLANCHIE PAR LE SOLEIL
Matin au frais silence et soleil bienvenu
Rien qui ne s'élance sauf l'éveil advenu
En Paris la fée veille à ce qui se chuchote
Et aux arbres s'égaye en petits chants qui sautent
Marianne sans vestige elle qui bat mesure
A donner le vertige aux traqueurs de futur
Et délivre musique avec main en baguette
Avec air classique sur son char : demain guette
Travailleurs du dimanche ! Oui ! Elle vous sourit
Les heures s’enclenchent brillantes en Paris
Le temps n'est monocorde et ne court dans le monde
Et Misère n'est horde à l'achever en rondes
La mesure infinie qui étoffe notre ville
En ses petits nids d'infortune inservile
Comte toute vertu et charme tant nos rêves
Que Prince est en battue quand leur âme s'élève
On voit ce mystère planté au bel azur
Que Néant s'enterre flanqué par cette allure
Avril en majesté dans ce petit vent frais
L'exécute en beauté le poussant au retrait
Nature : rien jeté : sans-cesse vie affleure
Et pour qui veut hâter blessure de l'Humain
Il lui faut mettre en murs le temps de toutes fleurs
Mettre à bas l'arbre mur qui est Savoir Demain
C'est ainsi qu'est Paris : en vagues infinies
Qui sans-cesse varient en fleuve qui ressource
En ventre resserré la valeur de ses sources
En histoire avérée qui coule sans déni
"EROS ET THANATOS DANS LE BRÛLANT DESERT QUE VEULENT DES PUISSANTS D'AUJOURD'HUI" poème du 4-06-2021
Paris Le 4-06-2021
ÉROS ET THANATOS DANS LE BRÛLANT DÉSERT
QUE VEULENT DES PUISSANTS D'AUJOURD'HUI
O La chair à pâté d’Éros décomposé
Temps où il est maté pour fosse aseptisée
Or il fut tant cité dans le siècle des rages
Et là il vient hanter faux aigles du courage
Qui faute de briller ont peur de Thanatos
Et sautent décillés au cœur perdant leur os
C'est leur mort qui rode sans port où s'ancrer
Tant leurs forts s'érodent en leurs corps « si sacrés »
Mais des femmes s'emploient à reprendre à leur compte
Éros qui ne se ploie pour se vendre au décompte
Sur toile tintamarre en phallus sans amour
Voilent leur bagarre Crésus pour sa misère
Heureuses ces femmes les médusant d'humour
Pesant si bien ce drame en sa mise au désert
Que Liberté commande aux usuriers du sexe
L’Égalité nous mande alliées qui les vexent
"JUPITER ET BLEUE MARINE - FABLE"
Paris Le 4-06-2021
JUPITER ET BLEUE MARINE
FABLE
Sans hasard emprunté le renard argenté
Trouve belle chance d'alliance avec la louve
Lui de son art gâté veut que précipitée
Elle trouve et lance sans ses enfants qu'il couve
Dans le bœuf non hâté sur l'herbe de cité
Crocs longs pour sa panse : temps long pour que mort trouve
Lui pendant cet instant de louve mange enfants
Décampant rapide il la laisse à son vide
C'est ainsi qu'en ces temps s'ouvre fable qui fend
Des puissants putrides ouvroir affable humide
jeudi 3 juin 2021
"C'EST ENCORE LA VEILLE" poème du 3-06-2021
Paris Le 3-6-2021
C'EST ENCORE LA VEILLE !
Remonter notre temps des abîmes d'histoire
En sonde où il tend aux cimes de son miroir
N'éponge l'infamie qu'au songe des amis
Ne plus jamais céder en âme trop hâtée
Contre destin rongé de mettre en son tamis :
Ennemis de songes qu'un « bon Maître » a cités
Or mutin n'est aidé que par fraternité
Et il tient en ses dés matin d'Humanité
Ce ne sont que puissants et bandits jaloux d'eux
Qui créent destin au sang teint sur leurs loups hideux
Crimes en leur miroir où se masque l'histoire
Où pour des déboires se casque pauvre gloire
Où pâlit d'abîme visage-désespoir
Du différent qu'anime en sage droit de voir
Des errants aux cimes œuvrer pour liberté
Que riches conquérants en livrée assassinent
Ou forcent à trime dans leurs trésors de mines
Ou serrent les rangs pour les noyer avant port
Ou les veulent broyés dans nos tristes décors
Ou – morsure de grime – ils jouent aux citoyens
Et là se rédiment expulsant pour le Bien...
Et pour le semblable quand il est grain de sable
A leur inexorable entrain si innommable
Il est un hors-la-loi et donc montré du doigt
Comme un vrai dévoyé qu'il s'agit de broyer
Ainsi vont aboyer – magie du sang pour droit –
Les tenants si loyaux de puissants si choyés
Pour manger bons morceaux d'empires si avares
Que le moindre des sots en voudrait tirer part
Or pendant tout ce temps nos guerriers si affables
Sont oubliés des temps qui ont servi leurs fables !...
Que nos princes puissants rigolent sous la table
Ils sont bien indécents sous pinces si aimables
De Misère en habits d'un vivace soleil
Car ce qui l'habite trace en son corps la veille