mardi 31 août 2021
"LONGUE VEILLE EN PARTAGE : TRANSCENDANCE IMMANENTE" Poème du 1er Septembre 2021
Paris Le 1er Septembre 2021
LONGUE VEILLE EN PARTAGE : TRANSCENDANCE IMMANENTE
Feutre fauve d'azur sur les murs : transcendance
Dans l'obscur qui hachure aux lampes le boulevard
Paroxystique instant d'une lumière d'art
Qui contre ombre se tend affranchie des distances
Puis tous les feux : la nuit qui juste ici féconde
En guirlande aux amis qui hors ennui au monde
Rayonnent du partage de la parole en jeu
Qui comme un grand gage toutes et tous émeut
Avec un p'tit vent qui roule à l'épaule en froid songe
Et savant qui s'y moule : on est quand on le ronge
On tient la vie dans ses bras on renaît bien en corps
En puisant dans ses ébats ce qui chante en accords
La nuit peut s'ébrouer – elle offre la veille
On est alors voué à y casser sommeil
Le trafic s'efface tout progressivement
Du boulevard où tracent aux trottoirs les amants
Et jeunesse aux anges vient lever ses souvenirs
Car ce qui la démange est fruit de leur avenir
Sur ce qui leur sourit : pleins feux sur sa lumière
Sa source dans Paris ne lui fait pas la guerre
Ils plongent dans la nuit tout l'espoir qui les prend
Et sur elle s'appuient aimant ce qu'elle apprend
Le sombre se dérobe au partage vivace
Et l'instant enrobe la beauté de ses traces
Jean Luc NANCY s'est éteint . Article de Jean Christophe BAILLY pour nous le donner encore à penser.
lundi 30 août 2021
"LONG INSTANT SOURCIER EN PARIS" Poème du 31-08-2021
Paris Le 31-08-2021
LONG INSTANT SOURCIER EN PARIS
Dans la fraîcheur du soir je me moule en Paris
Qui me pousse à m'asseoir en ce qui roule et rit
Au cœur de ces choses moulées comme des roses
Qui m'inventent en pause escaladant mes causes
D'où croisant lumière mauve de ce grand phare
Je suis l'anti-prière agenouillant mon art...
Deux femmes chuchotent récitant leurs amours
Rencontrant le miroir de cette nuit si tendre
Où leurs rires sautent éclairant l'air autour
D'un désir brûlant cendre en cherchant à l'y tendre
L'ami dans un écart a déridé mes yeux
Puis elles s'esquivent comme l'inspiration
Et l'instant dérive en clôture du lieu
On a apprivoisé le tard avec passion
Terre chair de présence avec apesanteur
Rend l'égal de nos sens volant en train si proche
Où la nuit enfile les dernières hauteurs
Vidant places hors-île où l'au-revoir ricoche
HENRY PURCELL sur Spotify
https://open.spotify.com/artist/3tMLo1k3iUo82coMLWXzxq?si=MZQQKf_OSzCYgyfgXXe1Tg&dl_branch https://souffleauvent.wordpress.com/2021/08/30/henry-purcell-sur-spotify/
"La Comédie Des Erreurs Et La Trahison ! Poème du 30-08-2021
Thénardier l'infâme croqué par VICTOR HUGO
Paris Le 30-08-2021
Une Expérience Avec
Les Ouvriers Immigrés
Des Foyers LA COMÉDIE DES ERREURS ET LA TRAHISON !
Oui !Qui moque l'erreur de calcul d'un Humain
Applaudit la guerre d'injustes souverains
L'erreur du parvenu oubliant la misère
C'est de la mettre à nu en lui faisant la guerre
Il déprécie l'humain qui calcule très mal
Et se lave les mains de tout le mal banal
Oublie qui l'opprime et dans sa pauvr' vie déprime
Mais jamais ne s'arrime à qui révolte estime
Il veut des protecteurs qui lui donnent son droit
Et est bien amateur des désirs très étroits
L'erreur est son calcul élevé contre entraide
De ces gens qu'il accule et lui demandent aide
Il pille ses frères – s’acoquine aux vicieux
Déclenche rapine contre les bons et justes
Il leur prend quelque idée et joue les audacieux
Mais son sens est resté dans un calcul bien rustre
Alors désorienté en comédie d'erreurs
Marchandant liberté avec ceux qui la ferrent
On l'élit délégué pour tromper en affaires
Ses frères dans le gué qui pour leurs droits ont peur
Et il s'attise haine – joue avec tous les faux
Qui veulent tondre laine aux sans-droits en défaut
Démasqué – joue l'erreur – il moquait sans recul
En pauvre « grand seigneur » celui qui mal calcule
Oui ! Il devra payer ceux qu'il a bien volé
Cet argent gaspillé est joué : tout avalé
Ne fera donc fortune : en« Saigneur » de ses frères
Plus de fausse lune pour leur faire la guerre !
dimanche 29 août 2021
"La Jeunesse éternelle de l'Amour" Poème du 29-08-2021
Paris Le 29-08-2021
LA JEUNESSE ÉTERNELLE DE L'AMOUR
Oubliée du haut cœur sans raison définie
En horizon d'erreurs : la terre de jeunesse
Au futur ignoré de poème infini
Qui aime bien errer dans l'amour et la liesse
Oublier cette errance en combat amoureux
C'est appliquer lances contre la chair de terre
Entrer en ignorance où paix rendant heureux
Avec baiser en science – hante tout son enfer
Non !Nulle norme à l'amour sinon pour les galants
Des formes de remous rissolent en fontaines
Où jouvence toujours conquiert nouvel élan
Qui monte en ce séjour où douleur ne s'étrenne
Où meurt l'instant saisi du baiser à donner
C'est de n'avoir choisi que le temps du paraître
Où norme est puissance sans la fièvre étonnée
Prétextant patience sans les sarments de l'être
Et n'est Deux partagé en instants abolis
Dans un temps tout gagé de calculs pour le lit
Penser d'abord tendresse au moment des rencontres
C'est garder en jeunesse amour qui se raconte
Firmament des amours – étoiles continuelles
Qu'on vous joigne toujours – fabricant nouveau ciel
C'est jeunesse éternelle où le cœur ne se perd
Dans pauvres séquelles où l'on cherche s'il sert
Le vieil âge « engourdi » n'est vraiment en sa poudre
Que s'il n'est étourdi en un neuf coup de foudre
Goethe en « Abschied Nehmen » avait fait cet aveu
Ne pas dire un « Amen » à l'amour : dernier vœu !
samedi 28 août 2021
" D'UN CERTAIN MISANTHROPE" Poème du 28-08-2021
Paris Le 28-08-2021
D'UN CERTAIN MISANTHROPE
Cris confluent en parole avec cet air desséché
Que la vindicte enrôle en des mots tous acides
Dictant fausse colère où le sens si haché
Semble bien bailler l'air en taillant dans le vide
Qu'il éructe en ébats solitaires tient vie
En dispute et combats d'inconnus vis-à-vis
Comme si sur la terre il n'y avait que guerre
Et qu'Humain hors ses fers mérite son enfer
Pose vrai partagé en amers fruits de mort
Plaisirs à fustiger s'il n'est pour sa personne
Il envie à loisir ce qui ne sert son corps
Et son propre désir ne veut qu'aimer le sonne
Comme si dans leur âme il ne voyait que mal
De toutes les femmes il n'attend que le drame
Ne voit en femme amie que sentiment banal
Demeurant l'ennemie des puissants qui l'entament
Il ne sait dans son cœur ce qui fait la pensée
Pour lui « l'être inférieur » ne calcule puissance
Et serait impuissant ne sachant embrasser
Le Pouvoir « si décent » qui dicte son essence
Avec sens interlope où il tient sans arrêt
Notre Misanthrope cache une humeur servile
Qu'il habille en vertu qui lui sert à parer
A tous bons mots qui tuent tel esclave si vile
vendredi 27 août 2021
JOHN DONNE Un poète devant l'éternité sur Spotify en anglais
https://open.spotify.com/artist/5LbUxagwHlCSeeuk9n22zM?si=7TowB7TKTlaxn7v73RNegw&dl_branch=1 https://open.spotify.com/artist/5LbUxagwHlCSeeuk9n22zM?si=7TowB7TKTlaxn7v73RNegw&dl_branch=1&nd=1
jeudi 26 août 2021
"Poème Et Tous Les Coeurs En Aimants"
Paris Le 26-08-2021
POÈME ET TOUS LES CŒURS EN AIMANTS !
Poème bétonne la souffrance inutile
Que misère entonne sans l'espoir ni la joie
En larme monotone et chant de survie : vile
Qu'encore elle s'étonne aux beautés qu'elle voit
L'angoisse du futur épousant résistance
Dans le présent ne dure avec liens partagés
Surmonte le passé : nostalgie en errance -
Si elle aime embrasser liberté partagée
On t'a rose arrachée hallier où merle chante
On aimerait cacher chant de ce qui enchante
Est à rose et merle la misère éprouvée
Ses rêves en perles ne peuvent être entravées
Tous ses colliers d'espoir relient sens et mémoires
Individus plus chœur : musique sans miroir
Car le calcul y ment – c'est prince énormément
O Peuple va tramant tous les cœurs en aimants
mercredi 25 août 2021
"GLISSEMENTS DU SOLEIL MATINAL DANS UN CROISEMENT D'OCEAN PARISIEN" Poème du 25-08-2021
Paris Le 25-08-2021
A La Brasserie « Les Ogres »
GLISSEMENT DU SOLEIL DANS UN CROISEMENT D’OCÉAN PARISIEN
En équerre sur murs : lumière – azur au ciel
Puis chaux placarde pierre en façade à son aile
Puis Soleil s'est posté pour boire en rue d'en-face
Il vient dans sa beauté s'asseoir tout à sa trace
Puis touche les trottoirs en arpège qui glisse
Allège et fait bien voir brin de boulevard qu'il grise
Et pesant le moment de venir là tout prendre
Sa lumière ardemment s'allonge à l'ouest en cendres
Émeraude en éclaircie l'arbre scintille aux branches
Érodant l'ombre ici sans soleil dans sa tranche
Mais qui jazze en la rue et joue entre les murs
Et sur boulevard mue en gage du futur ?
Bientôt Un en Sun Ra il illuminera
Alors il sonnera – Flo dansera aux «Ogres »
Le Romain naviguera en sa couleur ocre
Jaune pour un gala d'empire en son aura
mardi 24 août 2021
"LES DEUX MAMELLES POUR TIRESIAS" Poème du 24-08-2021
Paris Le 24-08-2021
LES DEUX MAMELLES POUR TIRESIAS
Inexpérimenté : Prince et sa liberté !!
Lui qui voue la cité à casser plus la misère !!
Il apprendrait encore en pures vérités
Lui qui livre son corps aux riches qu'il vénère ?!
Qui ment relativise et en parfait cynique
En Pouvoir pactise : Comedia Del Arte
Nie toute égalité des différents fêtés
Joue la fraternité pour bien cacher l'inique
Qui prépare fascisme : opposition niée
Dans le peuple qui trime – traité d’extrémistes
Et conspue les chômeurs dont les droits sont sciés
Veut que les vieux meurent sans repos ni limite
Pour police augmente : Deux milliards : l'arsenal
Et pique monstre fortune à notre hôpital
Moquant la Misère qui réduit l 'APL
L'étudiant galère paie trois fois plus l'écuelle
Et toujours le même traitant en terroristes
Qui la « patience » aime crève yeux extrémistes
Sa guerre on ne la voit ? Sa terreur est flagrante
Faux aveugle le croit : intérêts pour prébendes ?
Même pas : il prend peur de la colère juste
Qui n'est pas la terreur contre quoi il se bute
Peur de tout : consensus – ressentiment et plainte
Que jamais il pusse sortir de cette étreinte
Aux diktats du Prince s'appuyer sur mouvements
Pour le prendre en ses pinces en ses « guns » où il ment
Jeune est bien ce prince – son unique expérience
Est pouvoir qui le rince en un unique sens
Il est déjà bien vieux et attend La Marine
Qu'il double à ses « beaux yeux » dans des lois de vrai crime
Marine : « des pauvres ont un devoir moral :
Empêcher qu'on sauve frère immigré: le mal » !?
Or la France est Une : ce que le prince nie
Quand il s'oppose immune à l'errant démuni
Il joue pour Marine car ne veut voir Misère
Au Pays qu'il abîme : pauvre effroi : notre terre !!
« Séparatisme » quoi ? – Marine joue tout contre
«La violence s'accroît » : l'islam plus ceux qui montrent
Avec démocrates contre les mêmes partis
Du vide autocrate qu'ils sont en « belle partie »
Pour peuple casser droit – le prince s'y prépare
Marine est à l'étroit : « sang et sol » dare-dare
Ils ont commune haine en jeunes des cités
Et tondent la laine à qui craint liberté
Tous deux n'aiment justice pour l'égal – le libre :
Corrompus en lice pour châteaux où ils vibrent
Certains – autre casquette aimeraient les doubler
Avec France en musette et Pétain bien ciblé
Prince tel Pétain assume miracle à Lourdes
La France il résume - pour lui ce n'est pas bourde
« Fille aînée de l’Église » est en foi qu'il balise
On voit bien sa mise en tous ces gens qu'il vise
Mais nier pays réel n'a qu'un temps plutôt court
Ce n'est Misère au ciel ni Pétain jouer qui sauvent
Une constitution élaborée par peuple
En mouvement d'attrait vaincra ces viles poulpes
lundi 23 août 2021
"Ciel De Paris Juste Après Couché De Soleil Evolue Vers La Nuit - Portant Bien Notre Veille" Poème du 22-08-2021
Paris Le 22-08-2021
CIEL DE PARIS JUSTE APRÈS COUCHER DE SOLEIL
ÉVOLUE VERS LA NUIT – PORTANT BIEN NOTRE VEILLE
Au loin : obscure nuée – proche : ciel en orange
Proxime : miel en suée tient blanc-gris en traits d'ange
Traversé par des vols d'oiseaux en sa lumière
Il remue contre sol – gravite au gris de pierre
Puis – rubis en son fond – effaçant ses variances
Qui – mates se refont – y trace un bleu d'essence
Là – l'arbre-émeraude auréole les murs
Comme s'il les érode aux couloirs de l'azur
S'élancent non émues : voix en sens qui dénudent
La ville qui remue et tout silence éludent
Le rouge en horizon encore se maintient
Bouge ! Vive raison au cœur de nuit qui vient
Traits bleu-roi triomphants entre tâches bien noires
Dont la plaque se fend... Rubis sur fond d'ivoire...
Puis nuit tu portes voix résonnant entre lampes
Où suif du ciel s'envoie dans leur bruit qui s'y trempe
dimanche 22 août 2021
"CONTRE LA PESANTEUR : LES VOIX" Poème du 21-08-2021
Paris Le 21-08-2021
Brasserie « Les Ogres »
CONTRE LA PESANTEUR : LES VOIX
Dans la nuit de Paris – en éclats : les voix dansent
Avec tous les sens nourris d'enfilade : on y pense
Seul à seul en leur rythme on avance on sourit
Musique qui s'arrime en présence est féerie
Dans la fugue de veille : en verbe : non assis
Que les voix s'essayent à alléger soucis
Lancent susurrement – alors rires aux corps : fusent
Mais en étirement la danse des voix s'use
Leur ballet s'écartèle en corde de la nuit
Quand l'heure se ficelle au tard d'après-minuit
Heure de scène pliée où des cœurs s'abandonnent
A plus se relier à grâce en fleurs qui sonnent
C'est pesanteur du temps qu'arrache bien l'instant
A belle étoile on tend – Paris : sa voix s'étend
Qui va – entre en désirs et les lève en des rêves
Où Paris – belle Elvire instille belle sève
vendredi 20 août 2021
"Pour Bien Faire Rimer Paix Avec Liberté Arrimer Tout Son Coeur A Toute La Beauté" Poème du 20-08-2021
Paris Le 20-08-2021
POUR BIEN FAIRE RIMER PAIX AVEC LIBERTÉ
ARRIMER TOUT SON CŒUR A TOUTE LA BEAUTÉ
Si ton cœur elle anime entends-tu cette paix
N'attends qu'elle s'arrime à rancœur contre épées
Avec ressentiment trace bien ta rupture
Car toujours plus il ment – Ton futur est Nature
Et dans la solitude écouter la beauté
Est à l'altitude de la vraie liberté
Avec elle on avance avec gens sur la route
De sa résistance qui la guerre déboute
Et c'est son partage – radicalement seul
Qu'humain en courage aime sans être veule
Hors-guerre qui mène mal-corps en son domaine
Le poème se sème avec belle fontaine
C'est fleur du silence – Sens quand elle est flétrie
En son innocence vous vous perdez meurtris !
Lors en votre science le savoir sans confiance
Laisse voix d'essences pour pouvoir sans présence
L'aimer sans la dissoudre en pauvre altérité
Quand elle cherche sa poudre en son fruit-liberté
S'attendre sans plus haine à ce qu'on tende chaînes
Aux mains à fontaine qui coule hors des arènes
mercredi 18 août 2021
"LE MUR INVISIBLE" UN FILM Arte d'une dimension poétique certaine avec des implications philosophiques incontournables
"L'Arc-En-Ciel Du Juste Dans Le Feu Pacifique De La Colère" Poème du 18-08-2021
Paris Le 18-08-2021
L'ARC-EN CIEL DU JUSTE DANS LE FEU PACIFIQUE DE LA COLÈRE
Qui fait fleurir guerre pour un peu de lumière
Fait s'assombrir sa terre en bourgeons non éclos
Dont la racine pourrie meurt sous éclats de fer
Sous un ciel équarri qui en feu noie en flots
Cette colère au vent fait pétiller des flammes
Où remue le Savant pris entre feu et eau
L'on pourrait le chanter pour relever son âme
Qui n'avait vu beauté être mise à zéro
Prendre avec cet ami les fruits du vrai partage
Éteint feu au tamis où passent les beaux airs
Qui ne sont pas bloqués au milieu de la rage
Et redonne la clef des ferments de lumière
Dans les feux de la guerre à poursuivre l'impur
On perd la lumière – on perd l'arc-en-ciel du juste
Les amis de la paix sont socle le plus dur
Pour empêcher l'épée de tout fendre au feu rustre
Seule colère à tenir : Contre qui réduit vie
A nuit sans plus fleurir : mettre sous l'éclairage
Du Juste sous la rampe en effets de partage
Rayonnant sous lampes du Poème Ravi
lundi 16 août 2021
"Cynisme Et Ultra-Religieux Face A La Science Réelle et Appuis Des Princes
Paris Le 17-08-2021
CYNISME ET ULTRA-RELIGIEUX FACE A LA SCIENCE RÉELLE ET APPUIS DES PRINCES
Qui nie que le soleil projette ombres sur murs
Non n'est pas en veille et casse bien tout l'éveil :
Cynique théâtral avocat d'un sommeil
En machine banale au pouvoir dans le dur
Qu'attraction de terre rompe avec religion
Et soit pour elle enfer - cyniques ne voient question
Or c'est corps de soleil qui en est l'origine
Mais qui encore veille sur les sources divines ?
Que la lumière soit source en métamorphoses
Et qu'il y ait une course du temps dans les choses
Religieux voit ragots - cynique y voit chaos
D'univers niant l'écho ils parlent de vains « mots »
La cellule et l'atome : tout dans la musique
Jusqu'au petit Homme : Déribonucléïque !
Doute sur l'origine ? Il fait bien les choux gras
De croyance intestine où cynique a bout de gras
Du génie génétique : sélection naturelle
Ce n'est même musique avec Homme réel
Car qui voit génies donnés dans de rares gènes
Confond avec manie Homme animal sur scène
Religieux crie aux dons cynique y voit la force
Pour tous deux : l'étalon... Mais quand cela se corse ?
Ils ne doutent de rien – cynique est dans ce Rien
L'eugénisme est le bien : le pouvoir et ses liens
Plus aucun doute alors... L'or des deux se maintient
Plus de méthode et doute en la science qui cherche
Elle est calcul qui coûte à ces si sérieux derches
Si Son corps est bien or technique on la paie bien
Comme dans tant d'autres et dans notre pays
Ce sont bons apôtres qui l'ont toujours haï
Mais ils sont pires ici juste pour pouvoir servile
Qui est toujours assis sur les savoirs civils
Cyniques et religieux sont dans un doute faux
Et il n'y a aucun lieu où ils ne soient offices
De la domination ou du saint sacrifice
Vérités en action sont sous leur échafaud
Dans sa grande expansion ainsi de l'univers
Jusqu'au grand infini et même en son envers :
Au petit infini : limites débordées
Corps incalculables en son mouvement gardé !
La substance attribut divin a explosé
Et d'eux-mêmes imbus les cyniques crient au rien
Les religieux cherchent horloge du vrai bien
Et ces tristes derches catastrophe ont glosé
O Mathématiques célestes ouvrez voie !
Votre pensée pratique est leste en ouverture
Devant la fermeture et la grande imposture
Pour notre grand futur que les princes dévoient
"L'ENNUI EN PASSION" Poème du 16-08-2021
Paris Le 16-08-2021
L'ENNUI EN PASSION
Un ennui en passion hors complaintes sur soi
Est dans toute attention à ce qui donne joie
Si déréglant ses sens hors existant cynique
En la belle présence il joue bien sa musique
Quand on nie que s'effeuille exténuée à leur seuil
La pensée sans l'écueil des sens qu'elle recueille
Un vide en Rien osé au faux la banalise
Et en oubli tassé le tout se néantise
Mais où est donc l'instant du partage réel
Si sans-cesse l'on tend à nier l'idéel
N'être en un pauvre ciel mais lié à beauté tendre
Montre qu'hors du faux miel on s'applique à y tendre
Si vrai ennui médite en poème où il veille
Sans sa part maudite – par lui il sème éveils
Il ne méprise l'autre et sans besoin d'apôtres
Il le jugerait banal si en mal il se vautre
Or l'ennui compassé levé contre qui pense
Ne peut embrasser l'idée qui est dans présence
Et rien n'y fait vraiment si dans son vide il ment
Il tient guerre en amant du Non-Homme aisément
Cet ennui hors des sens a besoin d'ennemis
Loin de leur présence « joue » avec faux amis
A qui se veut égal en pensées singulières
Il «veut l'original » et leur fait bien barrière
Si n'étant d'aucuns sens qu'il ne peut dérégler
Il « joue la présence » pour toujours tout régler
Cet ennui sans vérités en liberté pose
Ne la voit en Cité : égalité qui ose
dimanche 15 août 2021
"Poème Amour et Résistance" Poème du 15-08-2021
Paris Le 15-08-2021
POÈME AMOUR ET RÉSISTANCE
Je t'adjoins poème : tout-parties de l'amour
Et quand tu essaimes je rejoins ton séjour
Qu'importe de mourir je prie ceux qui s'aiment
De toujours me nourrir – et pour ma fin soient fontaine
Bien tarie pour vainqueurs dont le cœur est à vendre
Victoire qui écœure avec espoir à rendre
Mais que résistance renvoie à tous amants
C'est qu'en espérance ils boivent son moment
Sentir l'étroitesse de ceux qui parlent vie
Mais avec paresse sans-cesse autres envient
Car eux oublient l'amour et son séjour plus tendre
En cœurs Humains toujours sans plus rien en attendre... :
Que l'essentiel partage en la vie de tous sens
Dont une Cité sage emplie de sa présence
Raccommode bien là les sentiment sublimes
Avec un amour non las pour beauté juste et digne
samedi 14 août 2021
"De L'Innommble Relever Chair A Poème Et Du Sens Aimable Chérit Tout Ce Qu'Il sème" Poème du 14-08-2021
Paris Le 14-08-2021
DE L'INNOMMABLE RELEVER CHAIR A POÈME
ET DU SENS AIMABLE CHÉRIR TOUT CE QU'IL SÈME
Si tant est qu'en partage on file pour amis
Au meilleur des gages à tirer en poème
Une toile en peau lisse où tous les sens se sèment
Sans voile ils nourrissent un merveilleux semis
Quand les voix échangent paroles en pensée
Que rires se rangent du côté des lumières
On joue un peu l'ange tenant leur joie assez
En vers qui arrangent leur vie en terre entière
Et la nuit en Paris sourit bien plus profond
Dans notre âme guérie de la guerre à tout autre
Où l'Humain en corps perdu ou meurtri se vautre
Une source d'accords fait circuler son fond
On est tout découvert de monter le cheval
Qui galope en ses vers en tenant une ligne
Où on est nu mais libre en ses courses bien dignes
Où le moindre ami vibre à ce corps animal
En une âme et un corps on saisit l'incertain
Pour casser le décor des amours impossibles
Et royaume-silence hors de la mort reteint
Le séjour où s'élance le poème sensible
Exhaussant l'innommable où se couche sa chair
On touche sens aimable où lover sa brillance
Poème dans l'instant lève un rythme si cher
Que l'on tend en rêves l'abîme de présence
vendredi 13 août 2021
Lautmann et Cavaillès deux Mathématiciens novateurs et Résistants conséquents assassinés par les nazis
Cavaillès : Mathématicien novateur et Résistant conséquent assassiné par les nazis
Musique proposée à aimer sur Spotify
https://open.spotify.com/playlist/37i9dQZEVXcOHcpv5fMP6U?si=b08d78bb42934e68 https://souffleauvent.wordpress.com/2021/08/13/musique-proposee-a-aimer-sur-spotify/
" HASARD-CANICULE : TENIR LOINTAIN AU PROCHE" - Poème du 13-08-2021
Paris Le 13-08-2021
HASARD-CANICULE : TENIR LOINTAIN AU PROCHE
Canicule : instant clos que frais hasard bouscule
Dans rencontres à flot où phare au temps bascule
On trouve en océan-ville où court le trafic
De quoi tirer céans des amis la musique
Naviguant à fleur d'eau on flirte avec la pierre
Au regard aussitôt où l'on heurte lumière
Demeurant dans l'ombre toute décapsulée
Par les yeux à leur comble – on expatrie le laid
S'y rangent les amis avec fleur de l'instant
Agitant au tamis d'air la chaleur du temps
Juste pour respirer au rythme d'un poème
Puis aller bien stirer dans le soir qui s'enchaîne
Jugulé par présence : enfer sans horizon
Sous ses bulles d'absence explose en la raison
Les voix monocordes perdent toutes leurs cordes
En concert s'accordent : amis qui les débordent
L'ouverture au proche tient fraîcheur du moment
Des murs elle décroche ombre qui plus ne ment
Pour le lot du partage ouvrant lointain en proche
Pour clos tournant page : ce train vers nuit rapproche
jeudi 12 août 2021
mercredi 11 août 2021
"Sortir De L'Irrésolution De L'Être" Poème du 12-08-2021
Paris Le 12-08-2021
SORTIR DE L’IRRÉSOLUTION DE L' ÊTRE
L'irrésolution d'être en brûlure au silence
Est soluble au « parlêtre » en ce qui est souffrance
Découpant la parole au parchemin des lettres
Vous sauriez être école au parlement-paraître
Qu'en vitesse sur place où se glace pensée
S'offre en fait sans traces : ni futur – ni passé
Dans le temps en suspens vous ne voyez tremplin
Qu'où votre temps se pend : au vide – au trop plein
Ensemble ? Instants sans suite où parole contre l'autre
Qui pense à la fuite « d'étranges » sans apôtres
Or partagez savoirs – échangez vérité
D'être sans le pouvoir en l'instant de beauté !
"LE SOLEIL D'AURORE PASSE SUR PLACE EN PARIS" Poème du 10-08-2021
Paris Le 10-08-2021
Place De La Nation
LE SOLEIL D'AURORE PASSE SUR PLACE EN PARIS
L'insu d'ignorance n'est jamais à l'aurore
Qui instruit toute science aux vraies gammes du clair
Où valse la lumière en avant de tous corps
Jusqu'à détruire fière ombre en partage de pierre
Jouant saltimbanque un héros en soleil
Aux arbres où il tangue les émonde et bien veille
Que tienne en la place cette clarté d'airain
Ouvrant toutes traces pour éclats d'or serins
Se perd la vitesse tout autour dans le vent
Passe dans la paresse au creux-matin savant
La pierre à l'ouest attend de vêtir belle veste
De satin blanc au temps chaud venant sans plus restes
S'égaye en arc-en ciel : travail infatigable
Portant en kyrielles son sérail bien aimable
Où le bruit partage : treille en beaux fruits des rues
Où l'aurore rend sage au soleil qu'on a bu
"UN MÊME CHANT AU CLAIR DANS LA NUIT" Poème du 11-08-2021
Paris Le 11-08-2021
UN MÊME CHANT AU CLAIR DANS LA NUIT
Dans l'abracadabra d'un chant passant minuit
Le temps à bout de bras porté en la parole
Va au cœur exploser en long instant qui luit :
Musique divisée qui tient en son école
Sans course au devenir – avec fumée d'un sens
- Nostalgie d'avenir en source de présence –
Veille est indocile pour demeurés aux sens
Portant non serviles une vraie quintessence
Ce sont les voix d'amants appelant le lointain
Et formant le ciment – trame vers le matin –
D'harmonie sans frontière – atteinte sans prière
Pour lever en terre le charme de lumière
Et qu'espace effacé dans sa courbe de temps
Résonne d'embrasser encore au fil d'instants :
Regards et corps en ligne où tant de force intime
Hors la puissance insigne – à l'univers s'arrime !
De borne au composite – en joie s'affranchissent
Œuvrant pour qui habite en un monde infini :
Ils tiennent liberté même en dehors des nids
Où belle égalité en différents : ravissent
dimanche 8 août 2021
"LE CHANT DE LA TERRE" G.MAHLER
"Partage Fraternel Non Chu D'Ombre En Réel" Poème du 9-08-2021
Paris Le 9-8-2021
PARTAGE FRATERNEL NON CHU D'OMBRE EN RÉEL
Troubles dans le présent doublés à l'horizon
Par nuée noire arasant toits de protection sombre
Elle s'avance avec vent frais sortant de saison
Qui ne laisse en suivant la nuit qui tombe : qu'ombre
Précipité de suif aux barricades-murs
Que rend là incisif l’œillade de l'orage
Venant amadouer faux tenants du partage
Qui aiment parader et de misère n'ont cure
D'où courent nos troubles : n'oublier le moment
Qui fait un peu moins d'ombre et l'azur annonce
C'est d'un autre horizon avec coups de semonce
Qu'ils prennent leur raison prenant Chair qui ne ment
Puis la ville-lumière où serveurs de la joie
Travailleurs pour Cythère entendent bien la voix
Partage fraternel de quoi l'instant se monte
Non chu d'ombre en réel pour leur ton qui démonte
samedi 7 août 2021
vendredi 6 août 2021
jeudi 5 août 2021
mardi 3 août 2021
Leïla SLIMANI Romancière d'origine marocaine
"VRAIMENT !!! Poème du 2-08-2021
Paris Le 2-08-2021
VRAIMENT !!!
Jeune prince couard : fils de Médiocrité
Il trône avare et sans plus dépense apprêtée
Prend notre économie – lui qui est « pauvre astre » au mur
Pour ses riches amis tenant désastre obscur
C'est son heure d'aveu où il se prétend roi
Et marchand de bonheur : veut-il vraiment paraître ?
Mais pour qui le malheur ? Pauvres rançonne à paître
Riches : ce sont sa gageure pour qui il fait les lois
Du haut du « poulailler » on voit l'acteur trembler
Ah ! Il sait bien piailler – il aboie – il roucoule
Après s'être raillé de quoi nous a semblé :
Drame non égayé : Résistance qui roule
Car ce si triste acteur aimerait tout casser
Et des créateurs de fric fictif embrasser
Qui lui crée dent longue juste pour qu'il décime
Peuple et sonne le gong pour le ronger aux ruines
Que pays soit théâtre avec mauvais acteurs
C'est qu'on attend un pâtre à garder qui moutonne
Sans plus d'orientation que finances qui tonnent :
Guerriers en direction du prince : ses tuteurs !
dimanche 1 août 2021
"L'Instant Non-Aboli Du Désir" Poème du 31-07-2021
Paris Le 31-07-2021
L'INSTANT NON-ABOLI DU DÉSIR
L'instant non-aboli ne court à la promesse
Toujours il fait le lit de la grande tendresse
On s'y agenouille pour l'aimée embrasser
On trouve quenouille pour filer le baiser
La paupière du temps clignote en un regard
Qui le vole et l'étend ce si délicieux art :
Au proche et au lointain : jour nuit – ombre et lumière
Et jamais ne s'éteint : chaude alcôve en la pierre
Dans les minuits calmes tout un charme retient
Ce qui luit sans plus drame où cœur du désir monte
Prenant alors le proche en élixir qui sonde
Le lointain que ne fauche vraie source qui tient
"Tentative De Clarté" Poème du 1er août 2021
Paris Le 1er août 2021
TENTATIVE DE CLARTÉ
Le fluide évaporé où se morfond la cause
De ce rêve éthéré fond aux pâles couleurs
Soudain Soleil lucide hausse nouvelle haleur
En veille hors-ton livide et au vif azur pose
Menuisier de lumière en charpente des choses
Tu défais leur barrière et se sentent les roses
Sur halliers de la ville où chantent non-serviles
Étourneaux habiles et merles bien civils
L'instant au corps varie – qu'ombre soit de retour
Le soleil en Paris n'a donné tous atours
Et vibrent ici les voix où mouille sa présence
C'est alors qu'il se boit en belle intermittence
Or de nouveau coiffé par d'épaisses nuées
Qui viennent parapher signature d'azur
L'astre si limpide se nourrit de la bure
Demeurant timide de l'horizon en ruées
Et tout le soir hésite à broder l'avenir
Proche et si avide d'embrocher l'inconnu
Qu'il tient à le tenir pour du ciel assainir
Les poches des nuées et les livrer à nu
Plomb fondu puis argent avec plus loin ; platine
Or ici tous les gens qu'aiguise sa patine
Se moquent qu'il varie : l'horizon de Paris
Souhaitant qu'il se marie au désir qui sourit
Les nuées menacent de faire couler le plomb
Un courant d'air trace blackboulant tout l'espace
Du soleil se couchant – rendant dans l'ombre : oblong
Son feu qui va mâchant l'horizon en sa place
Sourire latent – Terre lève-t-elle espoir
Dans l'ombre que serre ce trouble qui insiste ?
Notre nuit verra-t-elle ici trombes à boire
La lumière si belle où la ville résiste ?
Mais l'éclat de Paris ne peut être défait
Et ni même tari par pluies intempestives
En nuit elles brillent sans aucun air surfait
Près de son corps vrillent et sa lumière suivent