lundi 20 juin 2011

TOURMENTE SURMONTEE

Tourmente en mon froid cœur …

Et … Je suis déshabillé par le vide

Qui pèse en ma pauvre tête


Toute l’ombre n’est personne

Vaque le vent -

S’exténuent les nuées –

Dans la nuit où sombre la rumeur


Chut ! Terre à terre c’est le seuil :

Partir c’est Ici

Glaner du futur c’est maintenant


Allons ! Que la mélancolie crache

Sur le moment –

Elle cache mon silence


La débusquer au carrefour des mots !

La démasquer au quartier des errances !


Et qu’à la minute muette

Où j’amorce comme un voyage –

Je vois chanter l’inconnu

A la « Gaieté » où se croisent

Les retrouvailles –

Je renaisse en corps –

Rencontrant l’horizon étincelant

Qui débride un « en avant » :

Ici – dans la musique orientale –

Ma solitude est délitée

Les sources de l’amitié y remontent

Je les emprunte à ce Paris :

Cet océan bordé de grandes marées


J’emprunte la vague

Entre deux mystères :

Celui des seuils – celui des lumières :

Ils remplacent l’absence d’étoiles

Dans le rendez-vous

Avec la nuit

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