MA VILLE
Ta chair ne naît dans l’errance
Que suspendue aux absences
Quand l’Homme refuse l’accueil
A l’étranger sur ton seuil
Tes monuments – tes drapeaux
Affleurent – nets – sur ta peau
Mais – transies de solitude –
Les fleurs nient leur altitude
Les écueils à ta beauté
Ne virent dans la bohème
Qu’épanouis en poème
Comme cible-liberté
Toujours – dans le moindre vent
Battant à ta belle échine –
Qui saura être savant
Pour y souffler sans machine
A te tordre tête et cou –
Reine de tous les atouts !
Dans la Seine est ton sang
Innervant ton océan !
Oui ! Sur la pierre de taille
Et même dans tes haillons
Misère – encore au travail
N’a cure des trublions
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