TOURMENTE SURMONTEE
Tourmente en mon froid cœur …
Et … Je suis déshabillé par le vide
Qui pèse en ma pauvre tête
Toute l’ombre n’est personne
Vaque le vent -
S’exténuent les nuées –
Dans la nuit où sombre la rumeur
Chut ! Terre à terre c’est le seuil :
Partir c’est Ici
Glaner du futur c’est maintenant
Allons ! Que la mélancolie crache
Sur le moment –
Elle cache mon silence
La débusquer au carrefour des mots !
La démasquer au quartier des errances !
Et qu’à la minute muette
Où j’amorce comme un voyage –
Je vois chanter l’inconnu
A la « Gaieté » où se croisent
Les retrouvailles –
Je renaisse en corps –
Rencontrant l’horizon étincelant
Qui débride un « en avant » :
Ici – dans la musique orientale –
Ma solitude est délitée
Les sources de l’amitié y remontent
Je les emprunte à ce Paris :
Cet océan bordé de grandes marées
J’emprunte la vague
Entre deux mystères :
Celui des seuils – celui des lumières :
Ils remplacent l’absence d’étoiles
Dans le rendez-vous
Avec la nuit
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