PARIS SABLE LES MUSES
Avec ton corps que flagelle l’ennui
Tu es venu au port avec
Les flammèches
De la nuit
Tu étais nu au Paris
Des femmes ingénues
Et son étai tenait en un pari
Aux nues
Enluminé par un ciné-paradis
De houris vénéneuses
Tu lèches la scène -
Comme dans
Un nid
D’allumeuses d’horizon -
Séchant ta veine
Avec déraison …
Pour que la haine laisse
Tes passions et … Comme
En un reste d’action -
La caresse en peine
De poème
S’étrenne dans la tendresse
De l’instant …
Etrillé dans l’arène
D’une veille qui
L’éradique –
Toute errance rompue –
Tu te mouilles de
La musique
Des voix
Qui font sens trapu
Tu fabriques tes voiles
En briguant l’envol
Dans un chant
Brigand qui
Vole le temps
Et sa trique fabuleuse
Tu rayes l’éthique des savoirs
En l’enchantant
Et … Poète
Tu t’enrôles dans la veille
Ensorceleuse …
Qu’il te sied –
Bégayant comme un troll
S’enfuyant devant les béguines –
Que le vent bataille dans leurs paroles …
Les voilà assassines
Quittes de toute
Loi intestine
Mais tuant ton
Bon vouloir
Or - quête de sons
Dans l’orchestre anonyme :
Ce sont fêtes intimes
Qui le sont
Défenestrant tout savoir
Envoûtant de pouvoir
Désarmées – les béguines
Trament l’amour
Sur les traces
De Mélusine
Et …
Paris sable les muses -
Qui s’amusent – affables
Sur les tables –
En les sablant
Du sel d’océan
Trônant dans leurs
Belles solitudes –
Saillantes – Ici
Elles sourient
Si bien
Que les seuls liens
Qui vaillent
Sont élimés
Par tous les souvenirs
Qu’elles soufflent
A la compagnie
O compagnies ! Vous soudoyez
Les fées au milieu
De vous
Et …
Comme le silence surprend –
Vous leur vouez l’âme
De votre présence
En réinventant
Les rendez-vous
Comme une trame
De résistances
Aux temps qui
Vous délient …
Et les détails de votre existence
Vous les livrez pour
L’éternité –
Hâtés
Par les chemins qui vous
Tiennent par la main –
Vous ne ratez rien
En oubliant les
Lendemains
Sur
Les plis de vos amours
Pardonnez que le poème
Y jette sa voix
Pour qu’il sème
De vos joies d’une nuit –
Votre futur afin
qu’il puisse
Luire un peu