LE MONDE EST AU PIED DE VOS RÊVES
Vous attendez tant du monde
Et il vous détruit
L’enfant qui est en vous
A oublié ses rêves
Prenez des roses
Et brandissez-les devant
Ceux qui vous tyrannisent
Que votre soif d’amour
Ne soit jamais rassasiée
Pour ouvrir les vannes de la justice
Qui ne débordera jamais
Les canaux de
Votre désir
Et vous rentrerez peut-être
Dans les rêves de toutes les fleurs
Qui s’épanouissent …
Si – malgré toutes vos incertitudes –
Vous voudriez gravir et gravir encore
Le sommet qui vous regarde
Offrez-vous une corde
Qui vous relie
A vos amis
Et votre résistance – votre souffle
Seront décuplés …
Poème-bouteille jetée à la mer :
L’alcool de votre vie
Gardera son goût
Âpre et généreux …
Tous les chemins du monde
Se rencontreront
En la découvrant
Poème du don
Sans attente de retour :
Ce trésor que couve l’amitié
Reviendra de nouveau dans vos bras
Qui l’étreindront
Poème des mille fleurs :
Celles qu’on accueille du bout du monde
Pour aller poursuivre
Ses écoles …
Et tous les chants
Qui montent aux lèvres
Quand les grandes solitudes
Trouvent leurs voix :
Écoutées et
Partagées …
Jusqu’au sel de l’amertume
Qui viendra vous porter
Sur les larges rives
D’une embouchure …
Et vous trouverez un fleuve …
Il ne vous emportera pas
Tellement de boue si peu
Transformée en alluvions et
Qui noie les traces
Des humains sur
Leurs routes
Inondées
Tellement d’endurance
Usée par la souffrance
Que les veines et les artères
Bouchent les corps qui veulent
Des pas de plus
Tellement que vous vous abandonnez
A la douleur
Mais toujours l’ultime poème
Serrant les traces de l’humain
Demeure un hasard transformé
En fortune – en découverte
Du lointain devenu
Proche –
Là – tout près –
D’un chemin de certitude
A prendre
Là – malgré le doute
Qui traverse toute pensée –
Vous élèveriez un monde suspendu
Au-dessus du brouillard
De nos vies
Vous existeriez pour chacun de vos sens
Pour votre plus haut sentiment
De toucher le réel de
Vos amours :
Celui de l’Humanité réelle
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