vendredi 30 septembre 2016
jeudi 29 septembre 2016
A L'ITALY-CAFE POUR L'AMITIE
Le 29/09/2016
A L'ITALY-CAFE POUR L’AMITIÉ !
Lettre à Savoir si Mûr
Où D'être à Voir Hors-Murs
L'Âme A Saisir en Corps
Clame Désirs Encore !
Où lumière renvoie et
déglace ciel gris
qu'en pierre alors elle
varie la masse d'ombres
c'est d'espace serré
qu'en art rit – scelle abri
en arbre mêlé à glace
prise dans l'ambre ….
En mur si s'essuient ces
ombres dans le partage
elles appuient - allure
hors décombres - les muses
bien-sûr qu'au temps
luit sans encombres bel hommage
or ni chancelle au bruit
ni d'orage mais muse !
dimanche 25 septembre 2016
VOIR AU VERS QUAND LE TEMPS EST AU VERT ET BOIRE UN VERS
Le 24/09/2016
VOIR AU VERS QUAND LE
TEMPS EST ENCORE AU VERT ET BOIRE UN VERRE
L'arbre
Troué de bleu-sèvres en
émeraude tenue
Sa sève au corps –
l'arbre ne s'érode et enchante
On l'y rêve non sabré
abondant aux nues
Et – là – non ébloui
– il abrite et s'évente
Heure au ciel
Au ciel constant entre les
murs sombres ou en chaux
ici – au temps sous
auvent – l'heure dure et croise
au sol : ombres où
tant miel d'allure - épure à chaud
appelle hiver et tend à
mûrir – cœurs d'ambroisie
Soleil et vent
Vent croît ici et le
soleil se plaçant fort :
à notre endroit – on
réinvente où se placer...
Suit l'éveil au vent
doux et sa voix en accord
s'essuie au soleil qui
veille en or replacé...
Gris au soir ?
Brassant gris – moire en
lune narre en soirs d'automne :
ce qui – haussant brume
- naît d'art repris sans miroir...
Hâté ? Y voir
accents d'hiver non à déchoir !
Vers cités : on
sent allumé l'espoir qui sonne !
jeudi 22 septembre 2016
O CE VERS QUI SONNE S'ENTONNE EN VERRES D'AUTOMNE
O CE VERS QUI SONNE
S'ENTONNE EN VERRES
D'AUTOMNE !
Biffe léger en lettres
ce qui charge sourire
dégage la difficile
en la magie du mètre...
Si à lyre s'enfile
d'être à Laura pour dire
tu y mettras ton temps
aux sonnets si tu danses
là où est né l'instant
fêtes-y corps si denses
quand alors – sans
atours
Pierrot haussé aux lunes
en ces « cante »
si courts
verra non-taciturne
se déferrer l'amour !
N'y luit l’œil
va-t-en-guerre
sur le moindre étranger
qu'à oindre et se ranger
à mort - feuilles en
terre
étrillée – l'air ne
brille
et ne se gère aux seuils
à tout écueil s'enquille
ferré car sans accueil !
Alors Laura éperdue
n'entend digne Pierrot
et n'attend son héros
qu'en étreinte bien due...
Vient l'insigne présence
d'un mendiant merveilleux
avec sourire aux yeux
qui au radian – fait
essence
A ses cercles de désirs...
Ouvrant voie aux plaisirs
Il sort blanches
colombes...
Laura le voit Pierrot
qui – sorti des terreaux
-
se met à chanter ronde :
« Colombes mènent
à la lune
lui arrachant Fortune.
Mais Jamais n'est hanté
celui qui les a chantées
. »
Si présumé poète
tu assumes en tes lettres
que Laura vit Pierrot
tu ne verras de héros
si aux temps qu'ils
recherchent
c'est l'Humain qui
s'entend
aux recoins de saison
pour y serrer ses flèches
qui – aux maisons –
font temps
Tu verras – sentiras
tout actif bien-aimé
il saura – trouvera
décisifs : ses
sommets
Où tables d'orientation
ne sont fables aux
passions
Bernd Alois Zimmermann, Antiphonen - Ensemble intercontemporain
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mardi 20 septembre 2016
BRUISSEMENT D'ÂMES ET CORPS EN VILLE A LA VEILLE DE L'AUTOMNE
BRUISSEMENT D'ÂMES ET CORPS EN VILLE A LA VEILLE DE L'AUTOMNE
Là où le train du désir
emporte rêvant -
on ne souffle de rien
sa pensée car, dans
l'entrain
se voit – s'entend
courir
comme au vent -
le bruissement multiple
des plaisirs ouvre
les voix à la douce heure
où veille l'automne
quand s'aimant
souriant tant
aux couleurs
nouvelles :
les moindres humains
sortis du bel été
voient en leurs corps :
l'élan long, sensible
où le moindre allant
s'arrime maintenant
à l'équilibre entre
gris ciel et
éclats de
soleil...
Et c'est : la main
dans la main
qu'au chemin pris entre
les vignes
chaque amant assigne
bientôt
le petit bruit de son
ivresse -
sans tourment – tant
d'humains
sentent déjà au temps
entonné – tranquille
et vif
ce qui décille mille yeux
d'or
de l'automne dans les
arbres
de la ville qui , dans ses
accents
prend corps et sonne...
En ce petit train du désir
où les fleurs ne sont
fanées
naît déjà un décor
D'où s'y décollera :
libre et nu jusqu'à son
seuil
jusque sans feuilles
son arbre qui fera
résonner
sous la pluie son accueil
marbré...
Qu'elle y bruisse au
tonnerre
plus d'errante Alma-Mater
pour y sonner terrible
mais cette clef de sol où
elle chantera son nom...
Oui qu'alors ne s'use le
loir
et d'or-miroir n'abuse...
Vient la saison qui vente
Qu'on sente – vase aux
fleurs -
pour l'amante à son heure
son bien qui la vante
son entrain
pour Eole !
Tu t'amuses ! Poète !
Ton élan empreint de muse
est encore ton école !
Il ne luit si tu t'entêtes
ô Galant , en guerre
à ton désir !
Il tient corps au poème
et lien encore pour qui
l'aime !
Si s'y perd son mètre
sons y mettre
le déferre...
Et … A plaire tant !
Ô sont kyrielles
âmes et sons au cœur ce
qui est, au temps des éclairs
Arc-en ciel …
Slam : bouches de
sage ivresse !
Tu fais bouger dans sa
caresse
les coins de l'âme et
chacun clame
au plus loin ses accords
avec le corps...
On l'entend sonner et tant
d'amour
fait résonner l'automne !
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