BRUISSEMENT D'ÂMES ET CORPS EN VILLE A LA VEILLE DE L'AUTOMNE
Là où le train du désir
emporte rêvant -
on ne souffle de rien
sa pensée car, dans
l'entrain
se voit – s'entend
courir
comme au vent -
le bruissement multiple
des plaisirs ouvre
les voix à la douce heure
où veille l'automne
quand s'aimant
souriant tant
aux couleurs
nouvelles :
les moindres humains
sortis du bel été
voient en leurs corps :
l'élan long, sensible
où le moindre allant
s'arrime maintenant
à l'équilibre entre
gris ciel et
éclats de
soleil...
Et c'est : la main
dans la main
qu'au chemin pris entre
les vignes
chaque amant assigne
bientôt
le petit bruit de son
ivresse -
sans tourment – tant
d'humains
sentent déjà au temps
entonné – tranquille
et vif
ce qui décille mille yeux
d'or
de l'automne dans les
arbres
de la ville qui , dans ses
accents
prend corps et sonne...
En ce petit train du désir
où les fleurs ne sont
fanées
naît déjà un décor
D'où s'y décollera :
libre et nu jusqu'à son
seuil
jusque sans feuilles
son arbre qui fera
résonner
sous la pluie son accueil
marbré...
Qu'elle y bruisse au
tonnerre
plus d'errante Alma-Mater
pour y sonner terrible
mais cette clef de sol où
elle chantera son nom...
Oui qu'alors ne s'use le
loir
et d'or-miroir n'abuse...
Vient la saison qui vente
Qu'on sente – vase aux
fleurs -
pour l'amante à son heure
son bien qui la vante
son entrain
pour Eole !
Tu t'amuses ! Poète !
Ton élan empreint de muse
est encore ton école !
Il ne luit si tu t'entêtes
ô Galant , en guerre
à ton désir !
Il tient corps au poème
et lien encore pour qui
l'aime !
Si s'y perd son mètre
sons y mettre
le déferre...
Et … A plaire tant !
Ô sont kyrielles
âmes et sons au cœur ce
qui est, au temps des éclairs
Arc-en ciel …
Slam : bouches de
sage ivresse !
Tu fais bouger dans sa
caresse
les coins de l'âme et
chacun clame
au plus loin ses accords
avec le corps...
On l'entend sonner et tant
d'amour
fait résonner l'automne !
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