O CE VERS QUI SONNE
S'ENTONNE EN VERRES
D'AUTOMNE !
Biffe léger en lettres
ce qui charge sourire
dégage la difficile
en la magie du mètre...
Si à lyre s'enfile
d'être à Laura pour dire
tu y mettras ton temps
aux sonnets si tu danses
là où est né l'instant
fêtes-y corps si denses
quand alors – sans
atours
Pierrot haussé aux lunes
en ces « cante »
si courts
verra non-taciturne
se déferrer l'amour !
N'y luit l’œil
va-t-en-guerre
sur le moindre étranger
qu'à oindre et se ranger
à mort - feuilles en
terre
étrillée – l'air ne
brille
et ne se gère aux seuils
à tout écueil s'enquille
ferré car sans accueil !
Alors Laura éperdue
n'entend digne Pierrot
et n'attend son héros
qu'en étreinte bien due...
Vient l'insigne présence
d'un mendiant merveilleux
avec sourire aux yeux
qui au radian – fait
essence
A ses cercles de désirs...
Ouvrant voie aux plaisirs
Il sort blanches
colombes...
Laura le voit Pierrot
qui – sorti des terreaux
-
se met à chanter ronde :
« Colombes mènent
à la lune
lui arrachant Fortune.
Mais Jamais n'est hanté
celui qui les a chantées
. »
Si présumé poète
tu assumes en tes lettres
que Laura vit Pierrot
tu ne verras de héros
si aux temps qu'ils
recherchent
c'est l'Humain qui
s'entend
aux recoins de saison
pour y serrer ses flèches
qui – aux maisons –
font temps
Tu verras – sentiras
tout actif bien-aimé
il saura – trouvera
décisifs : ses
sommets
Où tables d'orientation
ne sont fables aux
passions
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