Le 14-03-2018
PAR TOUCHES SUCCESSIVES LE
PRINTEMPS GLISSE SA BOUCHE INCISIVE DANS LE TEMPS
1)
Avec la pluie qui bégaie
– attend le printemps -
La lumière guette en
essuyant la suie d'un temps .
L'hiver abdique dans sa
guerre sans appui
contre tout rêve divers
qui s'égaie et luit
pour l'instant à défaire
la nuit dans les têtes
quand le suif de l'ennui
encore là s'entête
à faire valser l'obscur
au fond d'horizons
impurs qui se défont sous
les coups de raison
Quand le vent s'évertue à
chasser les nuages
qui revente vertu amassée
en orages :
celle qui dégrise le
temps le déferrant
de la prise du gris nous
rendant tous errants …
2)
BAVARDS LES YEUX DE LA RUE
ONT VUE PAR LEUR MILIEU SUR LE BOULEVARD
Les yeux du soir se
traînent au fusil dans leur regard
dessinent par leur milieu
des nuées de souffre
grésillant sans égard
pour l'azur en leur gouffre...
Murs noirs sous la veine
de suif … Grillés hagards
Paix funambule ! Tu
t'installes au grand couloir
pour boire à la ruée de
la nuit en théâtre
ici mué en lueurs sans
banal désastre
obscur au canal sans
leurre pour émouvoir
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