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dimanche 29 avril 2018

Charme, Grâce et Mystères dans cet opuscule de George Benjamin n'empêchent nullement l'unité et l'harmonie dans la disharmonie !


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vendredi 27 avril 2018

Les Livres de Philosophie: Daniel Payot : Constellation et utopie. Theodor W....

Les Livres de Philosophie: Daniel Payot : Constellation et utopie. Theodor W....: Klincksieck - Avril 2018 - Collection : Critique de la politique La philosophie d'Adorno est une critique de la domination polit...
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Sur le Monde : Voici les derniers actes du procès de Julien Coupat qui n'a jamais voulu se considérer comme victime , qui ne s'est jamais rabaissé et s'est là encore exprimé en homme et rebelle politique à l'odre existant régi par l'oppression et la domination par quelque Etat que ce soit, sans être le moins du monde, ce que l'Etat a voulu faire de lui : un dangereux et indéniable terroriste ! Dix ans de traque, plus la prison n'ont rien changé à ses convictions ! Je n'ai pas réussi à vous livrer l'interview complet donné par lui à Envoyé Spécial de France 2 du 8 mars 2018 ! C'est vraiment dommage !

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Les plaidoiries au procès de Tarnac : « Il est temps de les libérer de ce fiasco ! »
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Les plaidoiries au procès de Tarnac : « Il est temps de les libérer de ce fiasco ! »

Les avocats des prévenus ont fustigé une dernière fois les méthodes de l’antiterrorisme, et ont réclamé une relaxe générale, jeudi 29 et vendredi 30 mars. Jugement le 12 avril.
LE MONDE | 30.03.2018 à 22h00 • Mis à jour le 31.03.2018 à 06h41 | Par Henri Seckel
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image: http://img.lemde.fr/2018/03/30/0/0/5760/3840/534/0/60/0/ab227e0_16744-1tm3qbe.jl34.jpg
Les plaidoiries de la défense ont toutes appelé à prononcer une relaxe générale, alors que le procureur avait requis jusqu’à six mois ferme.

Le dernier chapitre de l’affaire de Tarnac est clos. Après trois semaines de procès et dix ans de procédure, on en aurait presque le vertige. Il ne reste plus à Corinne Goetzmann, la présidente de la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qu’à rédiger l’épilogue et à le lire au moment de rendre son jugement, jeudi 12 avril, sur les huit personnes poursuivies, notamment, pour « association de malfaiteurs » et dégradation d’une ligne SNCF en 2008.

Pas sûr que les plaidoiries de la défense, qui l’ont toutes appelée à prononcer une relaxe générale, alors que le procureur avait requis jusqu’à six mois ferme, bouleverseront la réflexion de la magistrate. Etalées sur deux jours, jeudi 29 et vendredi 30 mars, elles ont surtout été l’occasion pour les avocats des prévenus d’enfoncer le clou sur lequel ils avaient déjà passé trois semaines à taper, et de porter l’estocade contre une procédure à bout de souffle, avec l’assurance de ceux qui savent qu’ils ont dominé les débats.
Lire aussi :   Tarnac : les réquisitions mesurées du parquet, qui veut « prendre en compte le temps qui a passé »
La première à parler fut Me Claire Abello, pour la défense des « autres » prévenus de l’affaire : Bertrand Deveaud et Elsa Hauck – « association de malfaiteurs », pour leur implication dans une manifestation ayant dégénéré contre un sommet européen sur l’immigration, à Vichy (Allier), en 2008 –, et Manon Glibert et Christophe Becker (« recel de cartes d’identité volées »). Une plaidoirie technique, très juridique, sur un fil, le cas des deux derniers apparaissant comme le plus susceptible d’entraîner une condamnation.

« Une défense, une défiance »

Puis ce fut au tour de Me Marie Dosé. L’avocate de Yildune Lévy, virevoltante, caustique mais sans outrance, a commencé par rappeler « la genèse d’un dossier qui transpire l’instrumentalisation politique et la présomption d’innocence bafouée », et éreinter Michèle Alliot-Marie pour sa façon d’agiter, à l’époque des faits, le spectre d’un retour du « péril rouge » : « Elle s’est servie d’eux [les prévenus]. Tarnac, ce n’est pas un dossier qu’on politise, c’est une politique qu’on judiciarise. Et aujourd’hui, citée comme témoin, elle écrit au tribunal pour justifier son absence : “En tant que ministre de l’intérieur, je n’ai eu qu’une connaissance sommaire du dossier.” Quel toupet ! Mais quel toupet ! »
Lire aussi :   Tarnac, le procès d’un sabotage et d’un fiasco judiciaire
De quoi justifier « une défense, une défiance » des prévenus, qui est « nécessairement une résistance » : « On leur a reproché leur outrance. Mais quel autre choix avaient-ils ? On leur a reproché le recours aux médias. Mais qui a médiatisé cette affaire en premier ? On leur a dit “Cantonnez-vous à une défense normale et raisonnable”. Mais ce qu’ils ont vécu depuis dix ans est-il raisonnable ? »
Il fut ensuite question de droit pur et dur quant à la valeur du « PV 104 », pièce centrale de l’accusation que ce procès aura déchiquetée. Article 429 du code de procédure pénale, lu par Me Dosé : « Tout procès-verbal n’a de valeur probante que si son auteur a rapporté ce qu’il a constaté personnellement. » Or, des dix-huit policiers officiellement présents lors de la filature de Julien Coupat et de Yildune Lévy dans la nuit du sabotage qui leur est reproché, un seul a signé le PV. Article 430 : « Les procès-verbaux constatant les délits ne valent qu’à titre de simples renseignements. » « On est sur une valeur probante proche du néant », estime l’avocate, selon qui sa cliente et Julien Coupat ont regagné Paris tôt dans la nuit, comme l’indique un retrait bancaire à 2 h 44 à Pigalle, à une heure où les policiers disent avoir vu Yildune Lévy en Seine-et-Marne.
Lire aussi :   Procès de Tarnac : Yildune Lévy et le don d’ubiquité
« Il faut que cette affaire se finisse dignement, a conclu Me Dosé. Elle a coûté assez de dignité à Yildune Lévy et aux autres, et la loyauté de ces trois semaines d’audience ne réparera pas ça. La justice doit cesser de s’enliser dans cette affaire, elle en a assez souffert. Rien ne permet de condamner Yildune Lévy et les autres prévenus. Il est temps de les libérer de ce fiasco ! »

« Pratiques déloyales »

Me Jérémie Assous discourait en dernier. L’avocat de Julien Coupat a surpris l’assistance en restant aussi sobre qu’il s’était montré éruptif tout au long du procès. « Dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, a-t-il débuté, quatre crochets ont été posés sur des lignes TGV, et aucune investigation sérieuse n’a été faite pour trois d’entre eux : c’est la preuve parfaite que la justice, dans cette affaire, ne s’est jamais intéressée à la vérité. »
Tout au long de sa plaidoirie, l’avocat s’est attaché à dénoncer les « pratiques déloyales » des services de renseignement, qui n’ont de comptes à rendre à personne, mais ont abreuvé les enquêteurs d’informations ayant servi l’accusation. « Comme il faut se méfier de l’aveu qui risque d’avoir été extorqué, il faut se méfier du renseignement qui risque d’avoir été inventé », a-t-il cité.
image: http://img.lemde.fr/2018/03/13/0/0/2784/1848/534/0/60/0/b79d7ab_25852-e9d2ad.t0978.jpg
« Dans cette affaire, il a été porté atteinte à l’honneur de la police. Je vous demande de sauvegarder celui de la justice » a lancé Me Jérémie Assous, l’avocat de Julien Coupat, à Corinne Goetzmann, la présidente de la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Ses presque trois heures à la barre ont consisté en une ultime opération de démontage de ce PV 104 qu’il a « étudié comme un texte sacré ». Et qu’il connaît, comme tout le reste du dossier, presque « trop » bien, au risque, au moment d’en détricoter les incohérences, d’égarer le tribunal par ses explications complexes, tribunal dont trois des quatre membres – la présidente fait exception – n’ont par définition pas lu le dossier.
« Ce que vous allez devoir juger, ce ne sont pas que des faits, ce sont aussi des méthodes », avait-il dit à Corinne Goetzmann en introduction, fustigeant la déloyauté, voire la malhonnêteté de l’antiterrorisme.
En conclusion : « A l’heure où les libertés publiques se réduisent comme peau de chagrin, la question à laquelle vous devrez répondre est la suivante : est-ce que vous validez ces méthodes ? En refusant de les sanctionner, vous les encouragerez. Dans cette affaire, il a été porté atteinte à l’honneur de la police. Je vous demande de sauvegarder celui de la justice. »

L’ultime coup d’éclat de Julien Coupat

Curieuse image pour boucler le procès de Tarnac, celle d’avocats qui se décomposent au moment de l’ultime prise de parole de leurs clients.
Vendredi 30 mars, alors que Me Assous s’était livré à une plaidoirie d’une étonnante sobriété, Mathieu Burnel et Julien Coupat, appelés à s’exprimer une dernière fois, ont saboté cette impression de pondération en livrant leur sentiment sur les trois semaines d’audience, au cours desquelles leur impertinence, leur arrogance parfois, a suscité des remous.
« Mme la présidente, a commencé le premier, vous m’avez dit hier : “Je n’ai dans ma vie jamais rencontré de personnes plus mal élevées que vous.” Ce que vous avez trouvé peu commun, c’est que nous n’entrions pas dans ce tribunal en baissant la tête. Nous n’avons fait que nous défendre, et cela vous semble exceptionnel. Nous n’étions pas certains de l’utilité de venir participer à ce mauvais sketch qu’on appelle la justice. Pendant trois semaines, nous avons été les seuls ici à ne pas jouer un rôle. Nous, nous pouvons le faire. Pas vous. Vous, vous pouvez seulement sauver l’institution. »
Julien Coupat s’est levé à son tour, pour partager quelques « remarques impressionnistes » sur ce « procès étrange, une espèce de procès d’assises correctionnel un peu bâtard ». Reprenant la théorie développée par son premier avocat, feu Me Thierry Lévy, dans son Eloge de la barbarie judiciaire, il a justifié son attitude lors des débats : « Le simple fait de ne pas s’écraser, de se défendre, d’avoir recours à l’ironie, est pris pour un geste inqualifiable. Et nier les faits, comme dans toute procédure pour hérésie, est considéré un acte de perversité. Nous n’avons pas pratiqué de défense de rupture. Nous avons pratiqué une défense libre. »
« En règle générale, a-t-il poursuivi, la justice pénale trouve face à elle des gens qui n’ont pas les moyens de faire autre chose que de subir. La véritable anomalie de cette affaire, c’est d’être tombé sur des gens ayant les moyens intellectuels et matériels de se défendre, et déterminés à ne pas se laisser écraser. Je souhaite dédier ce procès à tous ceux qui se retrouvent face à la justice et qu’on n’écoute pas, qui sont condamnés en silence. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/03/30/les-plaidoiries-au-proces-de-tarnac-il-est-temps-de-les-liberer-de-ce-fiasco_5278905_1653578.html#aXMhdtdAXTUkfAcI.99
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mercredi 18 avril 2018

CE QUI VIENT ET S'EPANOUIT EN FRONDAISON JUSQUE DANS LANUIT !





Le 18-04-2018



CE QUI VIENT ET S’ÉPANOUIT EN FRONDAISON JUSQUE DANS LA NUIT


Perles blanches au bout d'encre noire d'un arbre
O Merle sur cette branche ! Chante à bout de jour :
celle qui enchante et rêve sur candélabres :
ces réverbères où se penchent tant d'ajours …

Puis la nuit cache le rouge sur l'horizon ...
Mais qui reluit lui arrachant toutes ses cages ?
C'est toi – comme sur les toits lui prenant sa page
Avec ton appui – elle boit des chants de saison

La nuée moutonne-t-elle hors de toute raison
en ruées monotones sans ailes ni corps ?
Or le puits du ciel n'est plus d'encre atone encore …
Sonne ! Entre réelle épanouie de frondaison !
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Attention : ceci, magnifiquement dit et choisi par Carolyne Cannella, nous met en évidence un noyau de réel dans la gangue mystique !


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mercredi 4 avril 2018

Il n'y a pas d'autre chose à faire que de DIRE LA VERITE : ça a bien eu lieu : le crime contre les palestiniens à GAZA !

Pétition initiée par Change.org
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Urgence humanitaire à GAZA: levée du BLOCUS ! #OpenGaza
28K firmantes

Actualización de la petición

Massacre à Gaza : Munitions interdites et expérimentation de nouveaux gaz lacrymogènes

marie M
Francia
4 de abr. de 2018 — Progressivement, nous découvrons l’étendue de crimes commis par Israël à Gaza ce vendredi où des civils non armés ont été tués de balles dans le dos ou encore quand ils faisaient leur prière, mais où l’emploi de munitions interdites ont fait des dégâts particulièrement graves sur les blessés, dont plus d’une centaine ont dû être amputés, tandis que de nouveaux gaz lacrymogènes étaient testés sur les Palestiniens. Nous ne pouvons pas rester silencieux. De nouvelles mobilisations se préparent.
Les balles utilisées vendredi par les snipers israéliens sont de celles qui explosent à l’intérieur du corps et y font des dégâts particulièrement atroces. Or le Croissant Rouge a recensé 1416 blessés ! L’armée israélienne a également utilisé des drones qui pulvérisent des gaz lacrymogènes au-dessus des manifestants. Une étude publiée par l’Université de Californie montre que ces gaz, fabriqués aux Etats-Unis (la marque du fabricant, Combined Systems, de Jameston en Pennsylvanie, apparaît sur les déchets laissés par les soldats) et utilisés par Israël, peuvent être mortels.
Le rapport indique que "l’usage de gaz lacrymogène et autres irritants chimiques sont interdits comme arme de guerre par la Convention sur les Armes Chimiques de 1992 et que l’usage fait par Israël est en totale contradiction avec les procédures internationales sur l’usage classique". Bien entendu, Lieberman a fait savoir aux nations Unies et à l’Union Européenne, qu’Israel refusait toute forme d’investigation sur ses armes et sur les tueries de vendredi à Gaza.

Sachant que des milliers de Palestiniens ont installé des tentes sur leurs terres, près de la frontière érigée par Israël, et comptent poursuivre leurs manifestations pour exiger la liberté de circulation et l’application du droit au retour inscrit dans le droit international, il est impératif que nous soyons mobilisés pour empêcher de nouveaux massacres par l’occupant israélien.
Mobilisons nous en soutien aux Palestiniens de Gaza!
VENDREDI 6 AVRIL A PARIS
rassemblement appelé par le "Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens ce vendredi 6 avril à 18h place des Invalides.
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lundi 2 avril 2018

NON AU BLOCUS DE GAZA PAR L'AUTOIRITE ISRAELIENNE ! LES PALESTINIENS ONT LE DROIT DE VIVRE SUR LEURS TERRES ! ASSEZ DE MASSACRES CONTRE LA POPULATION PALESTINIENNE !

Le Quotidien


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Accueil | International | Gaza : au moins seize personnes tuées dans les manifestations

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Gaza : au moins seize personnes tuées dans les manifestations

Dans International Mis à jour le 01/04/18 12:14 | Publié le 31/03/18 7:56

Les manifestations de vendredi ont été durement réprimées par l'armée israélienne (Photo : AFP).
Les manifestations de vendredi ont été durement réprimées par l'armée israélienne (Photo : AFP).

Le conseil des Nations Unies s’est réuni en urgence dans la nuit de vendredi à samedi. Seize manifestants ont été tués vendredi, lors des commémorations de la «Fête de la terre», référence à la confiscation des terres en 1976.

Certains endroits avaient des allures de champs de bataille, d’autres de pique-niques géants vendredi dans la bande de Gaza, où des dizaines de milliers de Palestiniens ont convergé vers la frontière avec Israël au premier jour d’une protestation de six semaines. Seize Palestiniens ont été tués et des centaines d’autres blessés aux abords de la barrière frontalière lorsque les rassemblements ont dégénéré en affrontements avec les forces de sécurité israéliennes, parmi les plus sanglants de ces dernières années.
Une même scène se répète: à chaque fois qu’un Palestinien est touché par un tir des forces israéliennes, des dizaines d’hommes s’empressent de le porter jusqu’à l’une des ambulances stationnées à proximité. Ces mêmes personnes retournent ensuite près de la frontière pour lancer des pierres en direction des soldats israéliens ou simplement observer ce qu’il se passe.
Dans sa riposte, la police israélienne a eu recours à une nouvelle tactique: un drone qui largue des gaz lacrymogène sur les manifestants. Saleh, 17 ans, peine à respirer et encore plus à parler après avoir inhalé du gaz. Le visage recouvert du traditionnel keffieh, il prend son élan et jette des pierres vers des soldats israéliens. Les deux amis qui l’accompagnent mettent le feu à des pneus avant de les faire rouler vers les soldats.
«Je reviendrai»
Parmi les manifestants tués vendredi, figure Mohammed Abou Amar, un artiste de la bande de Gaza connu pour faire des calligraphies dans le sable. Dans sa dernière publication sur Facebook, il a partagé une image assortie des mots suivants: «Je reviendrai», en référence au désir des réfugiés palestiniens de revenir sur la terre de leurs ancêtres qui ont été chassés ou ont fui lors de la guerre ayant suivi la création d’Israël en 1948.
L’armée israélienne a assuré que ces manifestations étaient une couverture pour des activistes qui voulaient selon elle forcer la barrière frontalière ou mener des attaques. Elle a indiqué avoir déployé d’importants renforts, notamment des snipers, à la frontière pour empêcher des infiltrations, et tient le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, pour responsable de ce qui s’est passé. Les Palestiniens ont de leur côté dénoncé un usage disproportionné de la force par Israël.
À l’arrière, une ambiance familiale
Mais alors que les heurts font rage près de la barrière, une tout autre atmosphère règne à quelques centaines de mètres: des milliers de Palestiniens, notamment des familles avec de jeunes enfants, campent dans une ambiance bon enfant, suffisamment loin de la frontière pour éviter les gaz lacrymogènes.
Certains dansent la traditionnelle dabkeh palestinienne pendant que d’autres interprètent des chants nationalistes. Plus loin, des centaines de volontaires distribuent de la nourriture et de l’eau alors que des vendeurs proposent café, thé ou falafels. Les enfants eux s’arrachent les pistaches enrobées de sucre.
Le chef du Hamas Ismaël Haniyeh, dont le mouvement est considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et d’autres pays, a rejoint les manifestants et joué au foot avec des jeunes. La manifestation de vendredi célébrait la «Journée de la Terre», qui commémore chaque 30 mars la mort en 1976 de six Arabes israéliens lors de manifestations contre la confiscation de terrains par Israël.
Elle marquait surtout le début de «la grande marche du retour» au cours de laquelle les Gazaouis vont camper pendant plus de six semaines près de la frontière avec Israël, au moment où les Palestiniens cherchent à faire pression après la décision des Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. Ahmed Saber, âgé de 80 ans, a pris place vendredi sous une tente. En 1948, pendant la guerre, sa famille a fui le village de Majdal, qui correspond aujourd’hui à la ville d’Ashkelon dans le sud d’Israël, non loin de la bande de Gaza.
«Ces tentes ressemblent aux tentes blanches qui avaient été dressées pour nous lorsqu’on nous a fait fuir», dit-il. Il tient dans sa main une clé qui, dit-il, ouvrait la porte de son ancienne maison. De nouvelles manifestations sont attendues ce week-end.
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dimanche 1 avril 2018

OSER L'INCENDIE DANS DES LETTRES D'AMOUR POUR EN EXPRIMER LE FEU !



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Les archives des commentaires poétiques de Mohamed Salah Ben Amor :2 -Les poèmes d’Alain Minod: 2-17 : Je dis « je» pour toi

15 mars 2018

Alain Minod:
ÉCRITURE ET POÉSIE
Je dis je pour toi

Je suis sur l’abscisse de mon désir
Saoul – je crible l’ordonnée
De ton absence
Des balles de
Tes cris
Et …
Me désordonne
En saisissant
Les creux de
Ton silence
En y halant le soleil
A minuit
Pour y laver tes sourires

A mi-lèvres de mes rêves
J’endurcis mon plaisir
En me penchant sur
Mon souvenir
J’y étanche
Ma soif
Avec
La densité qui coiffe
L’instant de ta beauté
Et j’y trempe
Ma bouche
Comme
A la souche
De ta peau ivre
De chauds baisers

Brassant encore
Tes sourires dans
Mes yeux
Je brise
Le hasard
De ton regard
Sur les mille lieues
A couvrir de la distance
Qui nous sépare

Ainsi tes paroles se nouent
Avec les stances roulées
D’un poème d’argile
Qui vient fuser
Aux sources
Fragiles de
Ton corps

Mais qui campe ainsi
Dans la fuite lâchée
De l’instant
Comme
Dans un port
Sans attache ?

Que m’arrive-t-il
De briguer tes rives
Où pleure ton océan
Comme pris dans les plaintes
De mon chant ?

Il est l’heure de friser
Les plis du jusant
Sur l’aube des
Marées
Avec l’orbe lumineux
Qui risquerait
De glisser en
L’oubli

Et je ramasserai les traces
Qui supplient le sable
De ne plus te hanter
De ma présence
Mais
Cette tension
Des flèches d’Eros
Vers l’infini des vagues
Qui te prennent pour cible –
N’élague pas l’arbre visible
De ton nid

N’étant pas le héros qui t’enchaîne
Je ne m’enchanterai plus
Qu’à sauter dans
Le grain de
Pluie que traîne l’orage
Et mon âge restera
Ouvert sur ton
Arc-en-ciel

C’était ton charme annoncé
C’était l’arme prisée
De ta demeure
Et …
Quand bien même
Je l’ai biffée
En bouffées
De je t’aime –
N’ayant à semer
Sur ton lointain chemin
Que les caresses soufflées
Par ma mémoire dans tes mains –
Je te laisse le soleil
Du plaisir que
Tu voulais

Maintenant – je me grise
Du dernier sceau
Sur cette lettre
Incendie
Et t’envoie ce baiser
D’une voix relevée
Pour que je ne
Me dédie
D’être encore baigné
Dans les eaux musardentes
De ton désir

A première vue, l’auteur de ce poème affectionne la langue soutenue et le style travaillé  et réfléchi  qui donnent l’impression  d’une tendance académique austère  et d’un purisme linguistique rigoureux . Et cela se remarque d’abord  au niveau  rhétorique où les images  sont soit puisées dans des champs sémantiques scientifiques (je suis sur l’abscisse de mon désir saoul – je crible l’ordonnée de ton absence des balles de tes cris – la densité qui coiffe l’instant de ta beauté – l’heure de friser les plis du jusant sur l’aube des marées avec l’orbe lumineux ) ,  soit nées de représentations abstraites et complexes (en saisissant les creux de ton silence en y halant le soleil à minuit pour y laver tes sourires- tes paroles se nouent avec les stances roulées d’un poème d’argile qui vient fuser aux sources fragiles de ton corps – je ne m’enchanterai plus qu’à sauter dans le grain de pluie que traîne l’orage et mon âge restera ouvert sur ton arc-en-ciel ) . Cet esprit académique avec lequel l’auteur traite l’écriture poétique s’est manifesté sur le plan lexical dans l’usage de mots peu usités tels que : Jusant – orbe-  stance – musarder …  Loin d’être considérés comme des défauts , ces aspects s’expliquent   plutôt par une sensibilité particulière inhérente à l’humeur de l’auteur .Et l’humeur  – accordons-nous bien ! – fait partie de la personnalité de l’individu .
Néanmoins , une question reste posée à la fin de ce commentaire hâtif : Puisque le poète s’adresse avec ce discours ultra-musclé à sa bien-aimée , y a-t-il  vraiment une femme même doctoresse et savante qui  pourrait être séduite par les abscisses et les ordonnées au lieu des roses et des mots séculairement niais mais doux comme ma biche , ma tourterelle , mon amour ?
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