Le 18-04-2018
CE QUI VIENT ET S’ÉPANOUIT
EN FRONDAISON JUSQUE DANS LA NUIT
Perles blanches au bout
d'encre noire d'un arbre
O Merle sur cette
branche ! Chante à bout de jour :
celle qui enchante et rêve
sur candélabres :
ces réverbères où se
penchent tant d'ajours …
Puis la nuit cache le
rouge sur l'horizon ...
Mais qui reluit lui
arrachant toutes ses cages ?
C'est toi – comme sur
les toits lui prenant sa page
Avec ton appui – elle
boit des chants de saison
La nuée moutonne-t-elle
hors de toute raison
en ruées monotones sans
ailes ni corps ?
Or le puits du ciel n'est
plus d'encre atone encore …
Sonne ! Entre réelle
épanouie de frondaison !
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