Le 19-08-2018
L'INSTANT TENU AURA TENDU
LA SOURCE : BELLE AURA D'UN TEMPS NU POUR SES RESSOURCES
Sur l'incisif point où
passe le flux des mots
au moment où la fièvre
du jour encore insiste
tu laisses fuir dans tes
lèvres ce qui persiste
à vibrer au petit bruit
de l'influx des maux
Au soir – avec braises
chaudes tenues en ciel
qu'attendre vraiment de
l'espoir sauf cette source
qui descend comme beau et
doux miel
du creux de l'azur roux et
– ici – te ressources
Il se peut qu'attendre tue
le rêve pour rien..
Le temps du tendre
s'épuise en qui ne l'espère
venir remplir la vacuité
pour notre bien -
Il rafraîchit et en même
temps désaltère
Est-elle autre la vacuité
qui tient au cœur ?
Elle ne tient cependant
qu'au bruit qu'elle mène !...
Elle s'enfuit toujours au
silence et à l'heure
dans leur échappée belle
où elle se démène...
Qui donc a peur de
l'unique vacuité ?
Celui qui en fait toujours
motif d'esclavage
et ne veut jamais la voir
monter au visage
de la liberté liée à la
pleine beauté !
Tient-on à s'assurer du
bien fondé des sources ?
Mais aussitôt qu'elles
reviennent encore ici
le bruit de la question
s'efface alors hors-course
On la tient la corde filée
de sa saisie...
Ah ! Cette
intranquille négation volontaire !
Car – en ville – la
douce fraîcheur revenue
démontre qu'avec paix
advenue en notre air
Elle était bel et bien la
source advenue...
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