jeudi 29 novembre 2018
lundi 26 novembre 2018
dimanche 25 novembre 2018
Pierre Perret : sa position sur les "Gilets jaunes"
https://soundcloud.com/big-ebra-210342851/pierre-perret-je-soutiens-les-gilets-jaunes-il-y-a-un-ras-le-bol-general
samedi 24 novembre 2018
jeudi 22 novembre 2018
INTERDICTION DE LA VENTE DE SEMENCES PAYSANNES ! AU PROFIT DE QUELS INTÉRÊTS ? LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL EST REVENU SUR UNE LOI QUI AVAIT ÉTÉ VOTÉE ET AVAIT FAIT L'OBJET , AUPARAVANT, DE N OMBREUX DÉBATS !
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Le Conseil Constitutionnel annule l’autorisation de vente de semences paysannes
Le Conseil Constitutionnel a finalement décidé de censurer 23 des 98 articles de la loi Egalim, soit plus d’un quart du texte de loi !
La victoire fut éphémère pour les défenseurs de la biodiversité. Alors que la loi Egalim avait autorisé la vente de semences libres ou paysannes, le Conseil Constitutionnel a purement et simplement annulé cette autorisation avec d’autres articles de la loi au prétexte qu’ils sont« anticonstitutionnels ». Un véritable déni de démocratie.
Un quart du texte de loi supprimé !
Coup dur pour la démocratie et la préservation de notre patrimoine alimentaire. Le 2 octobre dernier, de nombreuses organisations paysannes et défendant l’environnement s’était réjouies de la victoire apportée par l’article 78 de la loi Egalim (pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous) qui autorisait la vente de semences anciennes. Jusqu’ici réservée aux grands groupes semenciers tels Monsanto, DuPont et Dow Chemical, la vente aurait ainsi été permise à des associations commeKokopelli ou le Réseau Semences Paysannes.
Malheureusement, le 25 octobre, le Conseil Constitutionnel a finalement décidé de censurer 23 des 98 articles de la loi Egalim, soit plus d’un quart du texte de loi !
En plus de l’article 78, des avancées majeures ont ainsi été perdues comme l’article 86 sur l’intégration de la biodiversité et de la préservation des sols à l’enseignement agricole, et l’article 43 sur l’étiquetage des miels composés de mélanges ou l’article 56 sur la représentation des associations de protection de l’environnement dans les comités nationaux de l’Institut national de l’origine et de la qualité.
A l’origine de cette décision, plus de soixante sénateurs avaient saisi le Conseil Constitutionnel car ils estimaient que certains des articles de la loi Egalim « méconnaissaient plusieurs principes constitutionnels ». Si la saisine du Conseil constitutionnel par des parlementaires est prévue par la Constitution, la raison de la censure des articles questionne. Pour annuler ces 23 articles introduits par amendements, le Conseil constitutionnel a jugé qu’ils représentaient des « cavaliers législatifs », n’ayant pas de lien direct ou indirect avec la loi. C’est à dire qu’il a considéré ces articles caducs, sans même s’intéresser à leur contenu !
Quelle influence des lobbies ?
Si cette censure est un coup terrible porté à la biodiversité et la protection de notre environnement, c’est aussi un vrai déni de démocratie. En effet, la loi Egalim a été écrite après avoir rassemblé pendant plusieurs mois entreprises, ONG environnementales et organisations du monde agricole autour des Etats Généraux de l’Alimentation. Cette consultation participative unique devait permettre à « chaque partie prenante d’être gagnante ». La bataille a fait rage pendant des mois entre les différents participants, et ensuite entre le Sénat et l’Assemblée nationale, avant de pouvoir accoucher de ce texte législatif.
Malgré tout ce travail collectif, c’est finalement la seule décision de 8 « sages » (M. Laurent FABIUS, Président, Mme Claire BAZY MALAURIE, MM. Jean-Jacques HYEST, Lionel JOSPIN, Mmes Dominique LOTTIN, Corinne LUQUIENS, Nicole MAESTRACCI et M. Michel PINAULT) du Conseil Constitutionnel qui a donné son visage définitif au texte de loi adopté début novembre. Ces sages ne sont pas élus mais désignés arbitrairement par le Président de la République et les présidents des assemblées parlementaires(Assemblée nationale et Sénat).
mercredi 21 novembre 2018
EXPULSIONS OBLIGATOIRES ET ... RELOGEMENT ?? QUAND DONC ???
Mieux Habiterlundi 19 novembre 2018 à 10h24
Risque d'effondrement: plus de 1000 personnes évacuées de leur logement à Marseille
Après l'effondrement de plusieurs immeubles qui a fait huit morts dans la cité phocéenne, la mairie a appliqué le principe de précaution. 1010 personnes ont été évacuées de 106 bâtiments, et une école a décidé de fermer sa cour de récréation.
(LaVieImmo.com) - Plus de 1000 Marseillais ont dû évacuer leur appartement, principe de précaution oblige, depuis l'effondrement de plusieurs immeubles du centre-ville. Onze jours après le drame qui a fait huit morts dans le quartier populaire de Noailles, "ça n'arrête pas", lâche un marin-pompier dépêché jeudi sur une évacuation d'immeuble. Au total, 1010 personnes ont été évacuées de 106 bâtiments, devenus fantômes, à travers la ville, selon la mairie.
Samedi, l'un des vice-présidents LR de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, Bernard Jacquier, a présenté sa démission. Il était délégué à la commande publique et à la commission d'appel d'offres. Cette démission a été acceptée par la présidente de la métropole, Martine Vassal. Il conserve toutefois son mandat électif, a précisé la mairie.
À côté de l'Opéra comme face à la préfecture, de plus en plus d'immeubles douteux de la deuxième ville de France, aux façades parfois lézardées de fissures, sont murés ou bouclés. "Les dossiers se multiplient, parce qu'il y a un peu de psychose. Mais en même temps, pour de nombreux dossiers, on s'aperçoit que c'est assez fondé", commente Me Jérôme Rambaldi, un avocat qui défend plusieurs évacués.
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"Ça permet malheureusement de mettre l'accent sur les difficultés qui sont rencontrées dans l'habitat marseillais dans de nombreux quartiers", où les questions de mal-logement étaient bien connues, ajoute-t-il. Les experts, requis par la mairie, sont très sollicités et mettent plusieurs heures, voire parfois plusieurs jours, à intervenir, après l'évacuation d'urgence sous l'oeil des pompiers. "En ce moment, il n'y a pas de zone grise": au moindre doute sur la sécurité de l'immeuble, "c'est le couperet" et les habitants sont évacués, explique à l'AFP un architecte qui s'apprête à inspecter un bâtiment.
"Prenez trois ou quatre sacs pour partir, ça peut durer"
C'est ce qui est arrivé vendredi dernier à Nalha Bouskaya dans son appartement de la rue d'Italie, à deux pas de la place Castellane. Le logement est "très bien, avec un sol en béton ciré", mais l'immeuble menace, relate-t-elle : un plancher s'affaisse et les murs des caves se désagrègent. "On nous a dit que c'était pour le week-end, on n'a pas pu prendre beaucoup d'affaires", explique cette salariée du secteur nucléaire, qui a dû finalement attendre une semaine pour qu'un expert vienne auditer son immeuble. Jeudi, nouveau délai: l'expert était enfin là mais la mairie n'est pas parvenue à retrouver la clé avec laquelle elle avait bouclé l'immeuble... Propriétaire, Nalha Bouskaya paie une chambre d'hôtel de sa poche en attendant.
Un peu plus loin, la même rue d'Italie a été barrée jeudi pour évacuer l'immeuble de Clara, une artiste de 26 ans. "Prenez trois ou quatre sacs pour partir, ça peut durer.... Mais n'en profitez pas pour tout déménager !", lance un pompier à son petit ami, autorisé à regagner quelques minutes leur 40 m2. "On a très peur", confie la jeune femme. La façade laisse difficilement imaginer l'état intérieur : "L'immeuble est très humide, les cafards prolifèrent et mangent les murs. Le palier du 1er étage est disloqué et l'escalier fragile. Il y avait de plus en plus de fissures, et une dernière est apparue sur un mur porteur après les pluies", décrit-elle.
"Il m'a fallu l'électrochoc de la rue d'Aubagne"
Installée depuis sept ans dans ce logement qu'elle loue 470 euros, elle s'était habituée à vivre dans un appartement où "les sols ne sont pas droits". Mais après le drame de Noailles, "je dormais mal, j'étais tout le temps sur le qui-vive". "Il m'a fallu l'électrochoc de la rue d'Aubagne" pour accepter d'appeler les pompiers, reconnaît une autre locataire, Dalila El Krim, enceinte de neuf mois, qui redoutait la galère de l'évacuation, puis de l'hôtel.
Entre son petit de trois ans et son accouchement imminent, difficile de se résoudre à quitter son chez-soi où "tout était prêt dans la chambre du bébé". Même si la fissure dans le mur du salon était devenue si large "qu'on pouvait y passer la main, facile". "J'ai pris avec moi ma valise de maternité, et c'est tout !", raconte-t-elle. "Il fallait faire tout ça avant qu'il y ait des morts rue d'Aubagne", enrage-t-elle face au ballet des pompiers et des policiers. "Maintenant, on n'a plus de toit, et on est pas dans la merde..."
Une école ferme sa cour
Une école proche des immeubles qui se sont effondrés a décidé de fermer par précaution à partir de ce lundi sa cour de récréation. L'école Cours Julien, dont une façade donne sur le 119 rue d'Aubagne, se situe à 150 mètres des bâtiments vétustes qui se sont effondrés.
Dans un message aux parents d'élèves que l'AFP a pu consulter, la direction de l'école constate les "inquiétudes quant à la sécurité des élèves, du personnel enseignant et du personnel municipal" et prend "la mesure conservatoire de ne plus accueillir les élèves dans la cour". De leur côté, les parents appellent à se rassembler lundi et mardi matin pour exiger une expertise immédiate "fiable et transparente". Interrogée par l'AFP, la mairie a expliqué avoir "pris en compte" la demande de l'école et explique que "des experts vont faire un diagnostic".
La cour et la façade arrière de l'école reposent sur un local municipal "insalubre", a expliqué la présidente de l'association des parents d'élèves, Camille Giraud-Ba, qui a pu prendre des photos de son plafond, humide et endommagé. Le sol de la cour s'est déjà affaissé en 2012, des fissures ont été constatées et des carreaux se sont brisés Après l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne, la direction et les parents d'élèves ont sollicité de la mairie une nouvelle expertise. Des responsables se sont déplacés, mais les parents d'élèves et l'école ont déploré de ne pas y avoir été associés.
(Avec AFP)
CICATRICE DE FERS SUR LA PEAU DE LA VILLE
Le 21-11-2018
CICATRICE DE FERS SUR LA
PEAU DE LA VILLE
Chair terre et mer et –
par-dessus : profond ciel
Cicatrice de fers sur la
peau de la ville-
On la sait serrée dans le
feu et dans le sel
là où résonne cette
lumière civile
ces damnés qui se
réveillent dans le soleil
qui monte à l'horizon
arborant leur couleur -
ils font crever les
raisons qui partout nous éveillent -
Novembre agite leurs
cendres – il est à l'heure !
Si là le poète s'arme de
la saison
alors que lentement le
goût du jour s'égraine
entre la circulation qui
vrombit et les maisons -
des damnés on entend
claquer – tomber des chaînes
Avec leur air fier – ils
dynamitent le Présent
ils ne déterrent aucune
hache de guerre
mais là dans leurs yeux
auréolés de lumière
on sent de nouveau un
éclair qui va – rasant
Il disent presque en
silence le bruit de l'époque
comment tous les droits
sont bafoués et ...L'on s'en moque
Et l'hiver vient – la
maison tombe – plus de toit
alors on n'attend plus
rien de toutes ces lois
Mais pourtant que faire au
moment où tout s'écroule
il y a cette aurore froide
et tout va et roule
sérieux là sans que nous
n'ayons plus un mot
à poser au cœur de tous
ces évidents maux !
Et pour qui donc travaille
ce temps qui passe
à poser ornières sur
voie de ceux qui tracent
sans qu'ils n'aient un
moment pour voir le jour qui vient ?
Qui geint de ne pouvoir
tenir rennes du bien ?...
Où est cette muse qui
incarne l'instant ?
Massacre-t-on toutes
révoltes logiques
qu'on se plaint de ne plus
trouver d'autres musiques !
On hurle que s'acharne
maintenant le temps
contre nous sans plus rien
avoir à écouter
du profond bruit sourd que
font damnés à douter
de la machine qui broie
tout sur son passage ! ...
Va ! Le vent tourne
encore et aucun des faux sages
n'envisage d'orages à
venir ici
lundi 19 novembre 2018
PASSER LE CAP DU VIDE QUI NAÎT DES RIDES DU TEMPS !
LE 18-11-2018
PASSER LE CAP DU VIDE QUI
NAÎT DES RIDES DU TEMPS !
Tu le creuses l'insistant
vide
pour faire apparaître
l'instant
à chaque fois naissant
des rides
aux vifs nerfs de
l'abrupte temps
Tu l'approfondis puis
l'éponges
de cette sueur de tout
vivre
jusqu'à en devenir tout
ivre
et si ton estomac s'y
ronge
tu mords les nœuds de ce
néant
qui ne sont pas à digérer
tu les recraches
maintenant
glaires de vengeance
apeurées
Tous gens pris au mur
d'angoisse
qui de l'indigence font
poisse
peuvent donner un
cœur-courage
qui d'argent n'est
mirage-rage
Et ils deviendront tous
les apôtres
de la reconnaissance de
l'Autre
de la rencontre de
l'étranger
passant les guerres et
famines
qui ne peuvent que
déranger
ceux qui sont contre
l'étamine
des fleurs venant de tout
pays -
le prince qui les tient
pour haïes
a l'aval de tous les
puissants
qui font couler sueur et
sang
avec leurs industries
polluantes
pour nous pour eux :
peuples qui hantent... !
Nous recueillons ici
mémoire
de ces vies spoliées sans
espoir
Accueillons Frères
d'oppression
dans ce pays où la
passion
d'égalité n'est pas
tarie -
c'est de la fontaine un
pari
où coule la moindre des
sources
pour casser des miettes la
course :
Boire – manger aux mêmes
assiettes :
festin impérial des
puissants
sans plus leur livrer
notre sang !
vendredi 16 novembre 2018
QU’ÉCLOSENT MILLE FLEURS EN UN BOUQUET !
Le 16-11-2018
Qu'éclosent mille fleurs
en un bouquet !
Quand un peuple éclot
avec toutes ses différences
plus personne ne peut lui
mettre la corde au cou -
Aucun poulpe ne peut se
mettre sur le coup
et tous les princes
entrent dans la déshérence
Il déborde toute souche
et toute racine -
met en bouche tout parfum
toutes couleurs -
pète teint unique avec
son odeur qui écœure -
sort de son pétrin avec
musique à la cime
Quand la maison croule –
quand musées sont en branle
on entend ruminer la bête
nationale
pour restauration où
anges de mort s'ébranlent
mais comme en bateau
arc-en-ciel est là : fanal
Rien ne sert de s'épuiser
en économie
c'est toujours du suif et
un manque d'oxygène -
Mille bateaux seront en
mer : ce sont nos amis … :
On sait : nul besoin
de crier à la Géhenne !
jeudi 15 novembre 2018
lundi 12 novembre 2018
samedi 10 novembre 2018
DU RIEN QUE NOUS SAVONS L'INSTANT QUE NOUS VOULONS IMPLIQUE AUTRE MUSIQUE !
Le 10-11-2018
DU RIEN QUE NOUS SAVONS
L'INSTANT QUE NOUS VOULONS
IMPLIQUE AUTRE MUSIQUE
A malaxer temps long
lui donner l'amplitude
élevée d'altitude
où il devient un pont
en surplomb de cascades
avec le précipice
et toutes les abysses
d'un monde en passade
éclaboussé d'instants :
on tient tous ses éclats
inondant tant et tant
la marche tout à plat
des rondes continues
qu'un rien dans le monde
où chante ici sa sonde
secondes n'exténue
Notre temps va et songe
à moindres gouttelettes
montées sur les palettes
du pont que les eaux
rongent -
Or l'érosion des choses
arrosées d'eaux de
l'instant
fonde métamorphoses
qui font vivre le temps...
D'un rien d'apparitions
déborde le présent
qui – bien que se
taisant -
naît aux disparitions !
Quand la pluie en tempête
fait monter les eaux
le pont à disparaître
peut rompre nos os
à moins d'aller nager
dans ces tourbillons
au moment enragé
d'un bonheur en haillons...
On ne saurait pourtant
s'user encore autant...
Prendre donc ce temps
calme où tient l'instant
pour bâtir sur le Rien
les bateaux de tous
liens...
Au moment et à l'heure
que nous voulons :
Bonheur
les crues pourront monter
Rien étant surmonté
Nous voguerons alors
pour bien d'autres
décors...
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