dimanche 25 novembre 2018

Pierre Perret : sa position sur les "Gilets jaunes"

https://soundcloud.com/big-ebra-210342851/pierre-perret-je-soutiens-les-gilets-jaunes-il-y-a-un-ras-le-bol-general

Pierre Perret - Mes chansons engagées (Album complet)

jeudi 22 novembre 2018

INTERDICTION DE LA VENTE DE SEMENCES PAYSANNES ! AU PROFIT DE QUELS INTÉRÊTS ? LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL EST REVENU SUR UNE LOI QUI AVAIT ÉTÉ VOTÉE ET AVAIT FAIT L'OBJET , AUPARAVANT, DE N OMBREUX DÉBATS !

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Le Conseil Constitutionnel annule l’autorisation de vente de semences paysannes

Le Conseil Constitutionnel a finalement décidé de censurer 23 des 98 articles de la loi Egalim, soit plus d’un quart du texte de loi !
19 novembre 2018 - Laurie Debove
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La victoire fut éphémère pour les défenseurs de la biodiversité. Alors que la loi Egalim avait autorisé la vente de semences libres ou paysannes, le Conseil Constitutionnel a purement et simplement annulé cette autorisation avec d’autres articles de la loi au prétexte qu’ils sont« anticonstitutionnels ». Un véritable déni de démocratie.

Un quart du texte de loi supprimé !

Coup dur pour la démocratie et la préservation de notre patrimoine alimentaire. Le 2 octobre dernier, de nombreuses organisations paysannes et défendant l’environnement s’était réjouies de la victoire apportée par l’article 78 de la loi Egalim (pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous) qui autorisait la vente de semences anciennes. Jusqu’ici réservée aux grands groupes semenciers tels Monsanto, DuPont et Dow Chemical, la vente aurait ainsi été permise à des associations commeKokopelli ou le Réseau Semences Paysannes.
Malheureusement, le 25 octobrele Conseil Constitutionnel a finalement décidé de censurer 23 des 98 articles de la loi Egalim, soit plus d’un quart du texte de loi !
En plus de l’article 78, des avancées majeures ont ainsi été perdues comme l’article 86 sur l’intégration de la biodiversité et de la préservation des sols à l’enseignement agricole, et l’article 43 sur l’étiquetage des miels composés de mélanges ou l’article 56 sur la représentation des associations de protection de l’environnement dans les comités nationaux de l’Institut national de l’origine et de la qualité.
Crédit Photo : Shutterstock
A l’origine de cette décision, plus de soixante sénateurs avaient saisi le Conseil Constitutionnel car ils estimaient que certains des articles de la loi Egalim « méconnaissaient plusieurs principes constitutionnels ». Si la saisine du Conseil constitutionnel par des parlementaires est prévue par la Constitution, la raison de la censure des articles questionne. Pour annuler ces 23 articles introduits par amendements, le Conseil constitutionnel a jugé qu’ils représentaient des « cavaliers législatifs », n’ayant pas de lien direct ou indirect avec la loi. C’est à dire qu’il a considéré ces articles caducs, sans même s’intéresser à leur contenu !

Quelle influence des lobbies ?

Si cette censure est un coup terrible porté à la biodiversité et la protection de notre environnement, c’est aussi un vrai déni de démocratie. En effet, la loi Egalim a été écrite après avoir rassemblé pendant plusieurs mois entreprises, ONG environnementales et organisations du monde agricole autour des Etats Généraux de l’Alimentation. Cette consultation participative unique devait permettre à « chaque partie prenante d’être gagnante »La bataille a fait rage pendant des mois entre les différents participants, et ensuite entre le Sénat et l’Assemblée nationale, avant de pouvoir accoucher de ce texte législatif.
Malgré tout ce travail collectif, c’est finalement la seule décision de 8 « sages » (M. Laurent FABIUS, Président, Mme Claire BAZY MALAURIE, MM. Jean-Jacques HYEST, Lionel JOSPIN, Mmes Dominique LOTTIN, Corinne LUQUIENS, Nicole MAESTRACCI et M. Michel PINAULT) du Conseil Constitutionnel qui a donné son visage définitif au texte de loi adopté début novembre. Ces sages ne sont pas élus mais désignés arbitrairement par le Président de la République et les présidents des assemblées parlementaires(Assemblée nationale et Sénat).

Thenolius Monk à Paris au studio 104 de la Maison de la Radio en 1966

Arnold Schönberg - Wassily Kandinsky: Music and Art Get One

mercredi 21 novembre 2018

EXPULSIONS OBLIGATOIRES ET ... RELOGEMENT ?? QUAND DONC ???



Mieux Habiterlundi 19 novembre 2018 à 10h24

Risque d'effondrement: plus de 1000 personnes évacuées de leur logement à Marseille


Les services de la mairie surveillent les immeubles.Les services de la mairie surveillent les immeubles. (©Christophe Simon - AFP)
Après l'effondrement de plusieurs immeubles qui a fait huit morts dans la cité phocéenne, la mairie a appliqué le principe de précaution. 1010 personnes ont été évacuées de 106 bâtiments, et une école a décidé de fermer sa cour de récréation.
(LaVieImmo.com) - Plus de 1000 Marseillais ont dû évacuer leur appartement, principe de précaution oblige, depuis l'effondrement de plusieurs immeubles du centre-ville. Onze jours après le drame qui a fait huit morts dans le quartier populaire de Noailles, "ça n'arrête pas", lâche un marin-pompier dépêché jeudi sur une évacuation d'immeuble. Au total, 1010 personnes ont été évacuées de 106 bâtiments, devenus fantômes, à travers la ville, selon la mairie.
Samedi, l'un des vice-présidents LR de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, Bernard Jacquier, a présenté sa démission. Il était délégué à la commande publique et à la commission d'appel d'offres. Cette démission a été acceptée par la présidente de la métropole, Martine Vassal. Il conserve toutefois son mandat électif, a précisé la mairie.
À côté de l'Opéra comme face à la préfecture, de plus en plus d'immeubles douteux de la deuxième ville de France, aux façades parfois lézardées de fissures, sont murés ou bouclés. "Les dossiers se multiplient, parce qu'il y a un peu de psychose. Mais en même temps, pour de nombreux dossiers, on s'aperçoit que c'est assez fondé", commente Me Jérôme Rambaldi, un avocat qui défend plusieurs évacués.
"Ça permet malheureusement de mettre l'accent sur les difficultés qui sont rencontrées dans l'habitat marseillais dans de nombreux quartiers", où les questions de mal-logement étaient bien connues, ajoute-t-il. Les experts, requis par la mairie, sont très sollicités et mettent plusieurs heures, voire parfois plusieurs jours, à intervenir, après l'évacuation d'urgence sous l'oeil des pompiers. "En ce moment, il n'y a pas de zone grise": au moindre doute sur la sécurité de l'immeuble, "c'est le couperet" et les habitants sont évacués, explique à l'AFP un architecte qui s'apprête à inspecter un bâtiment.

"Prenez trois ou quatre sacs pour partir, ça peut durer"

C'est ce qui est arrivé vendredi dernier à Nalha Bouskaya dans son appartement de la rue d'Italie, à deux pas de la place Castellane. Le logement est "très bien, avec un sol en béton ciré", mais l'immeuble menace, relate-t-elle : un plancher s'affaisse et les murs des caves se désagrègent. "On nous a dit que c'était pour le week-end, on n'a pas pu prendre beaucoup d'affaires", explique cette salariée du secteur nucléaire, qui a dû finalement attendre une semaine pour qu'un expert vienne auditer son immeuble. Jeudi, nouveau délai: l'expert était enfin là mais la mairie n'est pas parvenue à retrouver la clé avec laquelle elle avait bouclé l'immeuble... Propriétaire, Nalha Bouskaya paie une chambre d'hôtel de sa poche en attendant.
Un peu plus loin, la même rue d'Italie a été barrée jeudi pour évacuer l'immeuble de Clara, une artiste de 26 ans. "Prenez trois ou quatre sacs pour partir, ça peut durer.... Mais n'en profitez pas pour tout déménager !", lance un pompier à son petit ami, autorisé à regagner quelques minutes leur 40 m2. "On a très peur", confie la jeune femme. La façade laisse difficilement imaginer l'état intérieur : "L'immeuble est très humide, les cafards prolifèrent et mangent les murs. Le palier du 1er étage est disloqué et l'escalier fragile. Il y avait de plus en plus de fissures, et une dernière est apparue sur un mur porteur après les pluies", décrit-elle.

"Il m'a fallu l'électrochoc de la rue d'Aubagne"

Installée depuis sept ans dans ce logement qu'elle loue 470 euros, elle s'était habituée à vivre dans un appartement où "les sols ne sont pas droits". Mais après le drame de Noailles, "je dormais mal, j'étais tout le temps sur le qui-vive". "Il m'a fallu l'électrochoc de la rue d'Aubagne" pour accepter d'appeler les pompiers, reconnaît une autre locataire, Dalila El Krim, enceinte de neuf mois, qui redoutait la galère de l'évacuation, puis de l'hôtel.
Entre son petit de trois ans et son accouchement imminent, difficile de se résoudre à quitter son chez-soi où "tout était prêt dans la chambre du bébé". Même si la fissure dans le mur du salon était devenue si large "qu'on pouvait y passer la main, facile". "J'ai pris avec moi ma valise de maternité, et c'est tout !", raconte-t-elle. "Il fallait faire tout ça avant qu'il y ait des morts rue d'Aubagne", enrage-t-elle face au ballet des pompiers et des policiers. "Maintenant, on n'a plus de toit, et on est pas dans la merde..."

Une école ferme sa cour

Une école proche des immeubles qui se sont effondrés a décidé de fermer par précaution à partir de ce lundi sa cour de récréation. L'école Cours Julien, dont une façade donne sur le 119 rue d'Aubagne, se situe à 150 mètres des bâtiments vétustes qui se sont effondrés.
Dans un message aux parents d'élèves que l'AFP a pu consulter, la direction de l'école constate les "inquiétudes quant à la sécurité des élèves, du personnel enseignant et du personnel municipal" et prend "la mesure conservatoire de ne plus accueillir les élèves dans la cour". De leur côté, les parents appellent à se rassembler lundi et mardi matin pour exiger une expertise immédiate "fiable et transparente". Interrogée par l'AFP, la mairie a expliqué avoir "pris en compte" la demande de l'école et explique que "des experts vont faire un diagnostic".
La cour et la façade arrière de l'école reposent sur un local municipal "insalubre", a expliqué la présidente de l'association des parents d'élèves, Camille Giraud-Ba, qui a pu prendre des photos de son plafond, humide et endommagé. Le sol de la cour s'est déjà affaissé en 2012, des fissures ont été constatées et des carreaux se sont brisés Après l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne, la direction et les parents d'élèves ont sollicité de la mairie une nouvelle expertise. Des responsables se sont déplacés, mais les parents d'élèves et l'école ont déploré de ne pas y avoir été associés.
(Avec AFP)

CICATRICE DE FERS SUR LA PEAU DE LA VILLE





Le 21-11-2018
CICATRICE DE FERS SUR LA PEAU DE LA VILLE

Chair terre et mer et – par-dessus : profond ciel
Cicatrice de fers sur la peau de la ville-
On la sait serrée dans le feu et dans le sel
là où résonne cette lumière civile

ces damnés qui se réveillent dans le soleil
qui monte à l'horizon arborant leur couleur -
ils font crever les raisons qui partout nous éveillent -
Novembre agite leurs cendres – il est à l'heure !

Si là le poète s'arme de la saison
alors que lentement le goût du jour s'égraine
entre la circulation qui vrombit et les maisons -
des damnés on entend claquer – tomber des chaînes

Avec leur air fier – ils dynamitent le Présent
ils ne déterrent aucune hache de guerre
mais là dans leurs yeux auréolés de lumière
on sent de nouveau un éclair qui va – rasant

Il disent presque en silence le bruit de l'époque
comment tous les droits sont bafoués et ...L'on s'en moque
Et l'hiver vient – la maison tombe – plus de toit
alors on n'attend plus rien de toutes ces lois

Mais pourtant que faire au moment où tout s'écroule
il y a cette aurore froide et tout va et roule
sérieux là sans que nous n'ayons plus un mot
à poser au cœur de tous ces évidents maux !

Et pour qui donc travaille ce temps qui passe
à poser ornières sur voie de ceux qui tracent
sans qu'ils n'aient un moment pour voir le jour qui vient ?
Qui geint de ne pouvoir tenir rennes du bien ?...

Où est cette muse qui incarne l'instant ?
Massacre-t-on toutes révoltes logiques
qu'on se plaint de ne plus trouver d'autres musiques !
On hurle que s'acharne maintenant le temps
contre nous sans plus rien avoir à écouter
du profond bruit sourd que font damnés à douter
de la machine qui broie tout sur son passage ! ...
Va ! Le vent tourne encore et aucun des faux sages
n'envisage d'orages à venir ici
creuser un temps vif qu'on attend au pays !...

lundi 19 novembre 2018

Cesaria Evora Live D'amor 2004 (Complete Concert)

PASSER LE CAP DU VIDE QUI NAÎT DES RIDES DU TEMPS !




LE 18-11-2018

PASSER LE CAP DU VIDE QUI NAÎT DES RIDES DU TEMPS !


Tu le creuses l'insistant vide
pour faire apparaître l'instant
à chaque fois naissant des rides
aux vifs nerfs de l'abrupte temps

Tu l'approfondis puis l'éponges
de cette sueur de tout vivre
jusqu'à en devenir tout ivre
et si ton estomac s'y ronge
tu mords les nœuds de ce néant
qui ne sont pas à digérer
tu les recraches maintenant
glaires de vengeance apeurées

Tous gens pris au mur d'angoisse
qui de l'indigence font poisse
peuvent donner un cœur-courage
qui d'argent n'est mirage-rage

Et ils deviendront tous les apôtres
de la reconnaissance de l'Autre
de la rencontre de l'étranger
passant les guerres et famines
qui ne peuvent que déranger
ceux qui sont contre l'étamine
des fleurs venant de tout pays -
le prince qui les tient pour haïes
a l'aval de tous les puissants
qui font couler sueur et sang
avec leurs industries polluantes
pour nous pour eux : peuples qui hantent... !

Nous recueillons ici mémoire
de ces vies spoliées sans espoir
Accueillons Frères d'oppression
dans ce pays où la passion
d'égalité n'est pas tarie -
c'est de la fontaine un pari
où coule la moindre des sources
pour casser des miettes la course :
Boire – manger aux mêmes assiettes :
festin impérial des puissants

sans plus leur livrer notre sang !

vendredi 16 novembre 2018

QU’ÉCLOSENT MILLE FLEURS EN UN BOUQUET !





Le 16-11-2018

Qu'éclosent mille fleurs en un bouquet !


Quand un peuple éclot avec toutes ses différences
plus personne ne peut lui mettre la corde au cou -
Aucun poulpe ne peut se mettre sur le coup
et tous les princes entrent dans la déshérence


Il déborde toute souche et toute racine -
met en bouche tout parfum toutes couleurs -
pète teint unique avec son odeur qui écœure -
sort de son pétrin avec musique à la cime


Quand la maison croule – quand musées sont en branle
on entend ruminer la bête nationale
pour restauration où anges de mort s'ébranlent
mais comme en bateau arc-en-ciel est là : fanal


Rien ne sert de s'épuiser en économie
c'est toujours du suif et un manque d'oxygène -
Mille bateaux seront en mer : ce sont nos amis … :

On sait : nul besoin de crier à la Géhenne !  

samedi 10 novembre 2018

DU RIEN QUE NOUS SAVONS L'INSTANT QUE NOUS VOULONS IMPLIQUE AUTRE MUSIQUE !






Le 10-11-2018

DU RIEN QUE NOUS SAVONS
L'INSTANT QUE NOUS VOULONS
IMPLIQUE AUTRE MUSIQUE


A malaxer temps long
lui donner l'amplitude
élevée d'altitude
où il devient un pont
en surplomb de cascades
avec le précipice
et toutes les abysses
d'un monde en passade
éclaboussé d'instants :

on tient tous ses éclats
inondant tant et tant
la marche tout à plat
des rondes continues
qu'un rien dans le monde
où chante ici sa sonde
secondes n'exténue

Notre temps va et songe
à moindres gouttelettes
montées sur les palettes
du pont que les eaux rongent -
Or l'érosion des choses
arrosées d'eaux de l'instant
fonde métamorphoses
qui font vivre le temps...

D'un rien d'apparitions
déborde le présent
qui – bien que se taisant -
naît aux disparitions !

Quand la pluie en tempête
fait monter les eaux
le pont à disparaître
peut rompre nos os
à moins d'aller nager
dans ces tourbillons
au moment enragé
d'un bonheur en haillons...

On ne saurait pourtant
s'user encore autant...
Prendre donc ce temps
calme où tient l'instant
pour bâtir sur le Rien
les bateaux de tous liens...


Au moment et à l'heure
que nous voulons : Bonheur
les crues pourront monter
Rien étant surmonté
Nous voguerons alors

pour bien d'autres décors...