Le 21-11-2018
CICATRICE DE FERS SUR LA
PEAU DE LA VILLE
Chair terre et mer et –
par-dessus : profond ciel
Cicatrice de fers sur la
peau de la ville-
On la sait serrée dans le
feu et dans le sel
là où résonne cette
lumière civile
ces damnés qui se
réveillent dans le soleil
qui monte à l'horizon
arborant leur couleur -
ils font crever les
raisons qui partout nous éveillent -
Novembre agite leurs
cendres – il est à l'heure !
Si là le poète s'arme de
la saison
alors que lentement le
goût du jour s'égraine
entre la circulation qui
vrombit et les maisons -
des damnés on entend
claquer – tomber des chaînes
Avec leur air fier – ils
dynamitent le Présent
ils ne déterrent aucune
hache de guerre
mais là dans leurs yeux
auréolés de lumière
on sent de nouveau un
éclair qui va – rasant
Il disent presque en
silence le bruit de l'époque
comment tous les droits
sont bafoués et ...L'on s'en moque
Et l'hiver vient – la
maison tombe – plus de toit
alors on n'attend plus
rien de toutes ces lois
Mais pourtant que faire au
moment où tout s'écroule
il y a cette aurore froide
et tout va et roule
sérieux là sans que nous
n'ayons plus un mot
à poser au cœur de tous
ces évidents maux !
Et pour qui donc travaille
ce temps qui passe
à poser ornières sur
voie de ceux qui tracent
sans qu'ils n'aient un
moment pour voir le jour qui vient ?
Qui geint de ne pouvoir
tenir rennes du bien ?...
Où est cette muse qui
incarne l'instant ?
Massacre-t-on toutes
révoltes logiques
qu'on se plaint de ne plus
trouver d'autres musiques !
On hurle que s'acharne
maintenant le temps
contre nous sans plus rien
avoir à écouter
du profond bruit sourd que
font damnés à douter
de la machine qui broie
tout sur son passage ! ...
Va ! Le vent tourne
encore et aucun des faux sages
n'envisage d'orages à
venir ici
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