LE 18-11-2018
PASSER LE CAP DU VIDE QUI
NAÎT DES RIDES DU TEMPS !
Tu le creuses l'insistant
vide
pour faire apparaître
l'instant
à chaque fois naissant
des rides
aux vifs nerfs de
l'abrupte temps
Tu l'approfondis puis
l'éponges
de cette sueur de tout
vivre
jusqu'à en devenir tout
ivre
et si ton estomac s'y
ronge
tu mords les nœuds de ce
néant
qui ne sont pas à digérer
tu les recraches
maintenant
glaires de vengeance
apeurées
Tous gens pris au mur
d'angoisse
qui de l'indigence font
poisse
peuvent donner un
cœur-courage
qui d'argent n'est
mirage-rage
Et ils deviendront tous
les apôtres
de la reconnaissance de
l'Autre
de la rencontre de
l'étranger
passant les guerres et
famines
qui ne peuvent que
déranger
ceux qui sont contre
l'étamine
des fleurs venant de tout
pays -
le prince qui les tient
pour haïes
a l'aval de tous les
puissants
qui font couler sueur et
sang
avec leurs industries
polluantes
pour nous pour eux :
peuples qui hantent... !
Nous recueillons ici
mémoire
de ces vies spoliées sans
espoir
Accueillons Frères
d'oppression
dans ce pays où la
passion
d'égalité n'est pas
tarie -
c'est de la fontaine un
pari
où coule la moindre des
sources
pour casser des miettes la
course :
Boire – manger aux mêmes
assiettes :
festin impérial des
puissants
sans plus leur livrer
notre sang !
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