Le 5-07-2019
Réduire L’Énigme de
L'Instant en Paradigme
Sur les yeux clôts de
l'absence avance l'ennui
Parasitant poème à coup
d'un qui n'est pas
L'îlot de présence est
dans l'univers qui luit
Il essaime dans une danse
pas à pas
Démultiplée dans les
cordes de lumière
Liées au corps des
maisons qu'il blanchit en son air
Il peut sauter dans
l'ombre de vives nuées
Mouvement n'incarcérant
pas les hirondelles
Il incarne paroles sans
les atténuer
Comme pour les orchestrer
en doux décibels
Il souffle sur les joues
pâles des non-partants
Il joue dans les partages
de séjours-mémoire
Déjoue sur les corps vifs
le grand vide du temps
Il vole vent du soir pour
pléthore d'espoirs
Et l'amour est son sens
qui l'inaugure îlot
Mais ouvre présence pour
poids au cœur moins lourd
Pour ceux qui yeux au ciel
le trouvent bien pâlot
Quant au frais galop des
mots – il ne les rend sourds
O passants revenus de loin
– vos paysages
Sont ceux qui portent dans
l'instant tous les nuages
L'horizon en son halo rose
de nuées
Rapproche l'orchestre d'un
nouvel et bel air
Ciel ! Tu fais fête
au jeu d'ombres et de lumière
Cela dure jusqu'à
l'obscur le plus informe
Cela dure jusquà l'obscur
mangeant les suées
Le plus uniforme du temps
n'atteint l'instant
L'îlot de présence
s'étend à toutes formes
Il tend au portique les
voix et les retend
Et pas de « tic
tac » pour la veille qui nous somme
Pour faire sonner les
chœurs humains qui raisonnent
D'instant doux subsumé à
notre liberté
Le macadam est déserté
par le trafic
Alors tout le poids de la
ville est délesté
Le poids léger des voix
entre dans ce déclic
Où s'invente le multiple
de la cité
Pris en un grand cœur
dévolu à la gaieté
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire