lundi 5 août 2019

Réduire L’Énigme de L'Instant en Paradigme




Le 5-07-2019
Réduire L’Énigme de L'Instant en Paradigme

Sur les yeux clôts de l'absence avance l'ennui
Parasitant poème à coup d'un qui n'est pas
L'îlot de présence est dans l'univers qui luit
Il essaime dans une danse pas à pas
Démultiplée dans les cordes de lumière
Liées au corps des maisons qu'il blanchit en son air
Il peut sauter dans l'ombre de vives nuées
Mouvement n'incarcérant pas les hirondelles
Il incarne paroles sans les atténuer
Comme pour les orchestrer en doux décibels
Il souffle sur les joues pâles des non-partants
Il joue dans les partages de séjours-mémoire
Déjoue sur les corps vifs le grand vide du temps
Il vole vent du soir pour pléthore d'espoirs
Et l'amour est son sens qui l'inaugure îlot
Mais ouvre présence pour poids au cœur moins lourd
Pour ceux qui yeux au ciel le trouvent bien pâlot
Quant au frais galop des mots – il ne les rend sourds
O passants revenus de loin – vos paysages
Sont ceux qui portent dans l'instant tous les nuages
L'horizon en son halo rose de nuées
Rapproche l'orchestre d'un nouvel et bel air
Ciel ! Tu fais fête au jeu d'ombres et de lumière
Cela dure jusqu'à l'obscur le plus informe
Cela dure jusquà l'obscur mangeant les suées
Le plus uniforme du temps n'atteint l'instant
L'îlot de présence s'étend à toutes formes
Il tend au portique les voix et les retend
Et pas de « tic tac » pour la veille qui nous somme
Pour faire sonner les chœurs humains qui raisonnent
D'instant doux subsumé à notre liberté
Le macadam est déserté par le trafic
Alors tout le poids de la ville est délesté
Le poids léger des voix entre dans ce déclic
Où s'invente le multiple de la cité

Pris en un grand cœur dévolu à la gaieté

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