Paris Le 5-01-2022
LA POÉSIE EN PARIS EXCÈDE TOUTE OMBRE OU LA GUERRE INSISTE
Le poids de poésie appuyé sur la porte
Du sens où se saisit le jardin de beauté
Prend lorsqu'elle s'ouvre : terreau de liberté
Où Paris vit – se couvre en grains qui lui apportent
Instant du soir fécond propulse le charmant
En saut du Rubicon : l'émulsif de fontaines
Excédant le fini où nous gardons nos chaînes
Franchissant l'infini en veille se tramant
En tête d'océan s'entend feu d'arc-en-ciel
Où de Paris : accents d'exil remuent si proches
En lumières-travail sur l'ombre qui s'y mêle
Et – au lointain – leur maille en mille fleurs ricoche
C'est l'heure pour cueillir et Misère compter
Qui ne peut saillir de ces oripeaux du monde
Or – comme vertige – la laideur de l'immonde
Montée d'hommes-liges voudrait tant l'appâter
Que se cueille clarté pour passer tous les murs
Et qu'à leur seuil chanté là jusqu'à leurs fenêtres
On puisse voir lueurs grandir la joie d'allure
De Paris à son heure : assurant son bel être
C'est la veille : hiver lance sa respiration
Et son souffle au travers de ses fleuves égaye
De Paris : sa lumière en paix contre tensions
Où froide ombre-guerre voudrait qu'elle se raye
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