jeudi 29 septembre 2022

LES LEVRES DES FEMMES DESSERRENT NOS VOIX DANS LE TEMPS SUSPENDU ! Le 28-09-2022 Partagé avec Public · O Amis : déjà ce serait-il hiver, ce temps d'où toute sueur en l'air chassée viendrait prendre au gris nos vies : mais au matin où irait donc ce gel dans ces feuilles et ces arbres vifs et multiples où l'air se desserre pour nous et comme un souffle (ô à Peine !) en voile de Paris gonfle un peu : la voile de Paris. Mais vers le midi, des corps de nos vies en montant des rumeurs gonflantes, savent que leurs peaux s'esquiveront des tremblements quand pour tendresse réelle : corps et âmes non divisées, l'humain retrouvera la vie qui se transforme : et qu'en étreinte de fleurs si multiples en branches d'"arbre du savoir" en plaisirs réels il ne puisse être ni volé, ni oublié !

Le 28-09-2022




LES LÈVRES DES FEMMES DESSERRENT NOS VOIX DANS LE TEMPS SUSPENDU !




Dans ce temps suspendu

Voix en lèvres desserrent :

Pensées d'entraide tendues :

Tous mois en l'autre voient terre


Le solipsisme en ruines

Hurle contre tout maître

Qui magnétise et ruine

Âmes esclaves d’Être


D'avoir nié l'autre : n'attends

Fétiche : il perd au pur qui vise

Âme : sur-puissant la tend

Et d'elle : le corps divise


Corps sans communs plaisirs

Alène ses sources d'âme

Pour plus-à-jouir mord désir

Y croit contrôler femmes


Qui croit contrôler leur amour

Pour maître esclave d'âmes

Profit du corps la laboure

Niant : libre et gente dame


Aux plaisirs : non immolés

Femme homme ne fusionnent

Qu'un moment : plaisirs volés

Leurs amours en long désir sonnent


Vieux – jeunes tout seuls

En plaisirs volés : subliment

Voient d'art : un maître veule

Qui – savoir d'amour : mine


Guerre des sexes meurt

Où savoir des femmes monte

Le droit inégal perd cœur

Profit perd armes – perd compte


Les nouveaux esclaves croient :

Grand : ce maitre en leurs sources

De fausse paix : ils sont proie

Corps volés lui prient ressources


Nul le perd ce puits dit seul

De lui : toutes eaux montent

En flux multiple : blé en meule

Comme en moulin : Vie : sonde !


Énergie en songe n'appuies :

Substance qui tout voile :

Feu : tout ton bien y luit

Vois : Vie : plaisir en est moelle


Ta pensée : n'ossifies :

Vie naît – meurt – se transforme

L'obsession te défie ?

Amour n'est maître en « licornes » !


Pour commun en singuliers

D'amis et d'amants en mémoire

Retrouvent tout l'humain : lié

Pour son jus de ciel boire


O Eloïse ! Dis-moi

Chair en ton amant t'appelle

Où il sait amour-émoi :

Lui : châtré par évêque scelle


Montaigne ou Rabelais

Savaient où pires esclaves

Pour prince en humains volés

D'âmes niées : corps entravent



Femme « sorcière » priée

Lancelot perd-il sa force

Qu'en un lac elle soit pliée

Des plaisirs il noie l'amorce


Qui veut Rose effeuiller :

Pour les plaisirs : lui jurent

Printemps pour elle : ferrailler

Quand vielle Raison l'abjure ?


Libre où pilleur en sol volé :

L'Humain ! Femme : belle Jeanne

Au sabre et goupillon allée :

Défaits :niée foi on la brûle


Qui veut femme : voler

Fortune aux sacrifices

Qui commun voit contrôler

Femme nie Prince-office



« Béatrice » Bien aimée

Que Dantes ou Scèves sentent

Eurydice : amant sommé

Qui « donne doux baiser » chante ?


De gouffre et mystère :

Pur Profit : mécanique

Pour amour n'est que décors

Qu'Humain sans chair-normes : pique


Mais : bien là : aujourd'hui

Maître en Femme voit genre

Qu'atome en guerre il appuie

Amazone y mord et dégenre


 

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