AVANT LE CREPUSCULE
Un baiser d’air frais
Au-dessus des terres fendues
Ici – dans la montagne aplanie
Grimpe vers le soleil roussissant
Vers le plus haut – vers l’immaculé
Tête vide attachée à l’horizon blanc sur bleu
Cœur élancé aux doux gazouillis
Vers le creux béant et sombre
De la vallée
Et … Plus loin – plus loin
Mais se rapprochant :
La voracité de l’ombre
Attrapant tous les précipices
Jusqu’à ne subsiste
De la lumière
Que cette monumentale
Clarté de chaux
Bientôt bordée puis auréolée de roses
Arrondissant l’angle rentrant
De la nuit vers les étoiles
Le baiser – alors – aura tout emporté
Jazzant avec le merle
Sur la secrète obscurité
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire