L’ETREINTE
Petit passage de la réalité
Dans le silence qui vous étreint
Petite éprouvette
Où glisse le temps d’intensité variable
Mais – sens à sens :
Bris en plis prolongés dans les burettes :
Bruits qui ne soient pas d’oiseaux
Mais d’acidité bouillonnante
Au creux de votre parole
Le temps explose :
Y virevoltent les mots qui se bousculent
Pourtant le chant pacifique est votre
Le silence entre
Dans vos dithyrambes
Il ne devrait pas se disséminer
Dans les méandres du verbe
Ni se dissoudre en oxyde brûlant de sons
Malgré tout :
Ce qui vous étreint
Tient contre toute fureur
Et vous fait attraper délicatement
Ce qui tend à se consumer
En un discours
Main à main – sans tout brûler
De ce qui respire –
Sans rien bombarder
De la présence
Vous ne vous hâterez point
Ou vous rentreriez dans un chaos en fumée
Et l’étreinte se solderait en prière brune
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