SILENCE A L’ECOUTE
Voir et entendre le brouillard
Sur les chemins de la tempête
La suie du jour venir éclater
Dans un soleil qui se dévoile –
Comme il peut – sous ce bombardement
Notre liberté harnachée
Dans les hauteurs
Derrière cette lumière
Apparaissant – disparaissant
Il faudra du temps ?
Les grands corbeaux cherchent des trouées
Par où s’écartent les nuées …
Ils inventorient le ciel …
Voient-ils le monde entrer en convulsions ?
On entendait des chants …
On entendait la rumeur sur la ville …
Mais – là-bas – sur la route :
Des chaînes voraces cliquettent
Et – dans les cités : des maisons tranquilles
Sont explosées – emportées
Sous l’ombre furtive
D’oiseaux de mort
Sous la boue de déferlantes de mort
Qu’adviendra-t-il ?
Les foules de la liberté
Ne semblent plus rien attendre
Des caquètements de basses cours royales
Qui – de loin – les musellent
A coup de promesses
Frontalement exposées aux fracas de fureur
Elles ne chantent plus – ne dorment plus …
Cependant – les traces d’une histoire
Ne sont pas ensevelies
Un chemin peut se rouvrir
Aux semeurs d’espoir
Qui ne comptent sur aucune partition
Soufflée par les maîtres du monde
Ni sur aucune richesse putréfiante
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire