PASSIBLE D’ETERNITE ?
Un homme est-il passible d’éternité
Devant le noir soleil
De l’insomnie ?
Mais – outrepassant le seuil
Du silence qui passe
Dans sa nuit –
Sa pensée remue
Dans cette voix proxime
Qui heurte mille rumeurs
Qu’il n’avait pas
Entendues
Et le chien d’encre
De ses mots
Mord
Dans cette présence …
S’en ira-t-il – pataugeant
Dans l’errance
Qui souffle
Ses sens ?
Mais … Cette voix est femme –
Haletière de ses fers –
Elle
Déborde l’accord
Déborde l’accord
De ses mots
Dans
Un mystère rivé
A son corps
Il se bat à grands coups
De mots-destins
Qui ne sont
Hasards
Que concentrés
Dans son cœur palpitant
D’où modulent
Les cris de
La beauté
Mais le temps – insatiable –
S’y enroule et
Le renvoie
Maintenant et sans-cesse
Aux pas du futur
Qu’il avance et la mer indolente
Lui renverra son écume
Jusqu’à porter
Sa chair
En inondant la tendresse
De son aimée
Les yeux écarquillés –
Il chante le regard de l’autre
Qu’il puise dans le sel
De cette peau
Qui l’attend
Dans un ciel surmonté
De son étoile
Aux tensions de l’instant –
Chacun répond un futur
Qui ressemble
A l’immortalité
Glissant sur
Les courbes
Des deux
Amants
Elle – était à côté
De la charpente
De tous ses « je t’aime » -
Sur une succession
De Princesse
Pour le verbe
Qu’il avait conçue
Pour elle
Elle en avait l’héritage
De feu et d’algues marines
Elle renvoyait avec
Vaillance
Ses deux mains
Sur « l’érigé » qui scandait
Sa hauteur aux
Doux bruits
De clameur
Traversant les nerfs
De l’homme
Elle savait …
Et l’homme avait passé
Outre l’éternité
Avec
Un mouvement
Embrassant toutes les formes
De la princesse
Avec son ventre-sarment
Se balançant dans
Une houle
Soufflée
Par
Une respiration haletante
Touchant tous
Les creux de
Sa chair
Elle aimait donc raviver
L’extase de l’homme
A la sortie de son
Soleil noir
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