mercredi 31 juillet 2013
mardi 30 juillet 2013
mercredi 24 juillet 2013
COSMOPOEMS Greek Poet ILIAS FOUKIS: LA BEAUTE Poeme par ILIAS FUKIS
COSMOPOEMS Greek Poet ILIAS FOUKIS: LA BEAUTE Poeme par ILIAS FUKIS: LA BEAUTÉ Dès l’instant qu’Aphrodite eut conquis le quatrième Ciel les plus hauts cercles de la Société décidèrent qu’on pouvait d...
GRAND ET PETIT
GRAND ET PETIT
On voit grand et petit –
D’ici – ce sapin majestueux
A ceux qui – Lilliputs
dressés –
Jalonnent – en face –
La faille dans
Le mont –
Et d’où : cette faille sans cascade …
D’autres failles encore toutes
Dans le soleil –
Mais – plus haut :
Vertige – à pics levés
Et … Comme dans un creux :
Grands rocs bordant
Des coulées
De cristal
Grand et petit :
Mouches phosphorescentes
A l’orée des neiges
Mariées avec
Les glaces
La distance dans ce soleil
Qui vernit l’éternelle blancheur –
La rendant si proche
Et … Dans cet amphithéâtre –
La pierre serrée à la glace
Roussit de plus en plus
Puis rentre dans
L’ombre
Et cet arrondi du plus haut :
Il rit blanc avec fleur de rose –
Happé à son tour par le crépuscule –
Il laisse un chapeau coiffant tout de sa lumière
Vaporeuse comme signal long de safran
mardi 23 juillet 2013
LA MONTAGNE ET SES SECRETS
LA MONTAGNE ET SES SECRETS
Entre rocs et neiges
Flottent les nuées
Où tu es femme :
Montagne
A la robe encore scellée
Sur l’horizon
Sortant lentement du jour –
Tu attires les éclairs
Qui se fondent
Sur tes joues –
Derniers baisers arrachés
Comme dernières
Secousses avant
Ton sommeil
Où nous allons rentrer
Dans la fraîcheur
Et la nuit se confond
Avec la prise insistante
D’un voile-barre
Partout …
Autour puis sur
Ta tête
Séparés de lui
Par les étoiles –
Nous allons – naviguant
Dans la veille –
Aspirant à passer outre
Cette moire épaisse – creuse –
Quasi-invisible
Sur ta gorge
Glaciaire
Ne restera-t-il que
Les courbes velues
Aux ailes noires
Des monts fauves
Pour garder
Le secret intact de ta nuit
Où tu n’as laissé
Aucune trace ?
Mais voilà que s’amplifient
Les lueurs au bord
Des nuées …
C’est la lune en fête
Qui en sort et
Trouble par
Son halo
De quoi
Dégager toute ta couronne
O montagne qui répond
Aux étoiles !
lundi 22 juillet 2013
LA LUNE PASSEUSE
LA LUNE PASSEUSE
Crépuscule ? Le soleil laissait
Les traces du jour
Réverbérer sur
Les dames
Blanches
La nuit – encore en catimini –
S’est faite appeler :
Toc – Toc – Toc ! …
Incendie dans
Les cols blancs ?
Qui fait vibrer la moire pâle
Des nuées ?...
Toc – Toc – Toc !
Non ! La nuit
N’avait pas encore dessiné
Les arêtes des monts
En dentelles noires –
Qu’une lueur
Ultime vint
Jouer avec
Le jour déclinant …
La voilà décrochant les dames blanches
D’avec la nuit moirée
Elle vient lancer
Son sourire
Dans l’obscur grossissant
Et … Elle se montre –
Rentrant – impériale
Dans la robe étoilée
Du ciel
Fabrique d’écran en lieu et place
Du miroir des neiges –
Sur tout un défilé
Crénelé – noir –
Tout peut se jouer :
C’est la lune qui
A offert pleinement
Sa sphère d’argent
A la route sage
De l’espoir …
Au loin : jeux d’enfants
Sous son lustre
Ici : veille à
La parole
Feutrée
Ne chercherait-on pas
La toison d’or
Sous les nuées grises –
Les arêtes noires
Où les dames blanches
Se sont perdues ?
Demain …Demain –
Pour les argonautes
Du désir
dimanche 21 juillet 2013
samedi 20 juillet 2013
Sur LE LACET DES ANGES
SUR LES LACETS DES ANGES
Ton crayon bave – se berce
De nuages
Des citadelles blanches
Ta bouche pince
Un sourire
Qui …Grince – se grimaille
Puis touche le silence
Souverain – un arc en ciel
Tressé par un rayon
Passe dans la laine grasse
Qui – ouverte un instant –
A toute allure se referme
Pour le griffer
L’étreindre
Et l’effacer
Effacer l’azur
Sur les lacets des anges
S’affaisse la lumière
Qui rinçait la neige étourdie
Las ! Las !
Tu es affamé de grâce
( De paradis ?)
La bise glacée
Te dégrise
A ses lèvres frémissantes
Les louches de chaleur
Semblent s’épuiser –
Alors entravées
Par des baillons
Ouvre et creuse
Ton sol
Il s’attrape
Avec un vol en queue de pie
Qui épouse tout un bouleau
En caquetant
Les haillons de ta parole
Sont-ils sous la griffe
Du temps ?
Un corbeau passe et croasse
Une autre louche …
Tu t’électrises
Moqueuses – s’ébrouent
Immédiatement
Les traînées laiteuses …
La bise les chasse …
Personne ne vient étrenner
Le baiser de la lumière
Personne pour railler ce temps
Personne pour le diriger …
Et le merle chante
Sur une herse bourgeonnante …
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