LOINTAIN ET PROCHE
La nuit n’est pas perdue aux Narcisses tendus
Elle vibre en rumeur douce et palpite en ses sources
La terre et sa vigueur
va dans l’obscur des heures
Elle ne s’est rendue
à ce temps suspendu
On joue pourtant au mousse en adoptant ses courses
On oublie sa rigueur et navigue en passeur
Des promesses-miroir s’éclate tout espoir
Satellisant sa ronde autour du vaste monde
Mais une ancre arrimée au petit havre aimé –
Dans l’ivresse du soir – donne l’humain à voir
Sans que – jamais immonde – en puissance il ne gronde
Contre destins sommés par les monstres : tramés
Et la terre toupie engrange ses appuis
Dessus l’immense sphère de tout un univers
D’où s’écarte la mort et tous les coups du sort
L’océan – sans répit – déroule son tapis
Vers la lointaine terre – aux rives qui l’enserrent
Ah ! Comme tous les ports accueillent son effort !
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