Texte repris ce 17/10/2016
DÉPARTAGE DU TEMPS
Dans ce qui fut douleur
et...
Pesanteur
A lier plumes et armes
Et … Dans la nuit –
grésilla éventé -
Grasseya encore en va-tout
…
Fut terrifique
Jusqu'au feu des
fascines !
Et … Tout à la gorge
Voulut – forge goulue –
pétrifier
Ce qui – hors «
spitting-ruins »
Ne rentrait pas dans la
mouise !...
Mais … Qui – gracile –
hors-larmes
Et = spleen de pierre en
deal -
Fit saigner comme Gorgone
sans âme
Qui – de son utterance –
ne fut plus calme
Métronome pour son règne
en sex-appeal ?
Qui – sachant reflet
laminé par l'étiage -
Cassa – rapetissa le
miroir des âges ?
D'ailleurs Uranie !
Vous n'embrouillez
La mémoire que d' un
Narcisse
Comme en étang mouillé !
Vous êtes pour son livre
Sans grimoire
En nuit !
Or Il n'est ivre des
étoiles
Et déchire les moires
sanglantes
Où se hachaient les
traces d'Humanité
Dont vous fîtes rouler
La calandre !
Qui – relâchant –
retirant le feu du ciel
Pour le « pneuma »
soufflant de
La liberté …
Calma sur terre lisse
D' incertitudes : son
beau galop
Et vit en son luth
Ces vagues grosses
D'amplitude
Oui ! Vraiment …
Jouant – jetant son dé
A mélanger – recoudre –
cool – les couses humaines
On ne fait que ferrailler
avec l'idée
Pour froids archanges qui
leur somment dès lors
D'y manger tous leurs
amens
Et font sauter les décors
Pour le pâle or
Sans sources pour
l'étranger
Qui ici se perd en efforts
Qui s'oriente dans ces
courses
Sans nulle bourse ou
rente
Le voit cet autre comme
lui perdu
Et il n'est bon apôtre
S'il n'est en voix
Pour prévoir ce qui pour
eux deux
Leur est si hardu !
D'Uranie donc ou de cette
Hélène
Onques ne sait qui fait
sens
Quand passé à perdre
haleine
C'est assez d’arnacher
ciel – terre et mer
Comme au ventre d'Ocano
Nox !
On a mâché à son entre
Comme en boxe mécanique
Et toi – Hermes !
Tu n'es pas à la messe
Mais pour le poète – tu
ne t'absentes
Et Uranie est à la fête
Quand Hélène
Elle voit près de toi :
Présente
Elle amène le poète à
la joie
Toute humaine dans
La musique !
Qu'il faille sonner rires
et grâces
L'aède ne défaille à ne
raisonner
En paraître pour aisé en
monnaie
Railler Pâris et
arraisonner ses traces
Qu'on les détache ces
frasques
Et que les cœurs
soufflant – du couchant
N'aient rancœurs si
marouflés se masquent
Aux bâches et parapets
les sons des chants
C'est bien qu'alors en
ville sont arondes
Tenant paix en ciel et –
si détachées
Elles vont en tant de kyrielles rondes
Si civiles pour en paix
rattacher
« Ariel » de
la « Tempête » dans le monde
N'a-ton pas bien vu le
sans-prix
N'entend-on pas sens et
mémoire
Pour chanter l'exil qui
s'étrille
Quand « Hinterland »
est sous la moire ?
Qu'on y cède et revient
le chez-soi
Hors d'atteinte d'anciens
pavois ...
Et n'est astreint pour
tant de cendres
L'aède qui vient sans
plus attendre !
On t'entendra avec des Pléiades
Tu chanteras autre cause
que fable !
Quand le fileur d'étoiles
hors de ses ombres
N'y voit liées ces voiles
– plus il ne sombre
Il voit sa toile habillée
par Éole
C'est qu'elle brille au
nombre qui vole !
Oui sur cet étambot du
temps sauvage -
Là – sans vague-à-l'âme
– et en tangage -
Hors des antiennes qui
font girouette
En lame à rabots –
étranger ! Tiens tête !
En pays du bel Océano-Nox
Tu es belle saillie pour
l'équinoxe
L'aède en sait déjà
sonner notre aurore
Qui aide à penser-chanter
un coq fort !
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