Le 7-04-2020
DESSERRANT COMPLAINTE DES
AMOURS DECHIRES
MAINTES CHAIRS ET MEMOIRES
NE SONT SEPAREES
La chair est triste mais
tous tes livres n'ai pas lu
Mais je suis si ivre
encore de mes bohèmes
Qu'à celle que j'aime je
livre ce poème
Pour qu'en mon corps
subsiste ce que n'ai point vu
Qu' elles n'emportent le
tendre : ces chères années
Si serrées d'apprendre
qu'un rien de charme porte
La poids de son âme pour
qu'en mon corps soit née
L'alarme de la vie –
elle en accords si forte
Sur ses lèvres – ma
musique j'ai voulu jouer
Avec mots de Sèvre elle
en a jazzé – magique
Comme à l'archer de ma lyre
– ai ses seins loués
Chuchotant son mont de
Vénus charismatique !.
Et la terre entière
semblait mes ruses palper :
Elle – altière –
tremblait puis ruait dans ma paix..
D'amour lui ai offert si
délicieux orage
Qu'au grand jamais mieux –
elle n'en déchire page
Elle est princesse sans
Sade ni Masoch
Et toute la tendresse de
ses yeux de Jade
Se mélait au regard de
braise que j'invoque
Dans ces temps égarés de
grande messe fade...
Où le grand mêt des
amours s'en va en confiture
Médisant sur le vent qui
prend entre les murs
Mais la vie d'un accord
desserré dans l'obscur
N'enferre corps et
mémoires qui n'en ont cure
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