Terre Au Soleil Tant Elimé Par Notre Automne - Ton Salaire Ne Rime Avec Veilles Monotones

Paris Le 1-10-2020

TERRE AU SOLEIL TANT ÉLIMÉ PAR NOTRE AUTOMNE

TON SALAIRE NE RIME AVEC VEILLES MONOTONES

Terre est propice pour l'office de nos chants

Le son y naissant sans artifice propulse

En passant : lumière qu'il affiche et impulse

Au soir en friches – libérant veille – en marchant

Bien que maintenant incliné : soleil couchant

Dans les abîmes d'un ciel menaçant d'orage -

Terre arrimée à ville n'est lasse des gens

Et lime leur rêve en estampille sans âge

A ne pouvoir prendre la place de l'instant

Le temps où s'efface du tendre soir la veille

Ne sait tracer l'espoir où se penche l'éveil ...

A voir : soleil changé en cœur sans peur – il tend

Même si terre semble s'en être absentée

Elle l'aime ici en beauté dont l'âme ne tremble

L'automne ne freine les veilles enchantées

Et il draine – non atone – éveils qui s'assemblent

 

Pr. Jean-François Toussaint au micro d'André Bercoff - Le face à face

Qui meurt du COVID ? FranceSoir

QUAND JUSTICE ET PAIX S'UNISSENT EN REVOLTE ET BEAUTE

Le 29-09-2020

QUAND JUSTICE ET PAIX S'UNISSENT EN RÉVOLTE ET BEAUTÉ

Plutôt que de céder à sauvages humains

Apprendre à vivre hors de la rage et de la haine

N'accepter la guerre qui veut tondre la laine

De Misère qui ne peut attendre demain

Qui veut allumer les braises d'un incendie

Et n'assume la brèche dans les cours des trônes

Quand – contre tout prêche – habits d'or – justice prônent

N'habitant trouble eau pour pêcher cris qui mendient ?

Aller donc au rêve qui peut s'alimenter

A sève de révolte en un legs qui advienne :

Récolte scellée à vie brève non-hâtée

A se solder en trêve sans un sens qui tienne

La clarté encore à prendre au monde en des rais

Où abonde aux corps la beauté toujours à tendre

Dans l'ombre en décors trop abrités – très serrés -

S'emporte dans des rondes pour tous les reprendre

 

Martha Arguerich et Renaud Capuçon jouent Beethoven, Prokofiev et Franck au Festival de Salsburg

https://www.arte.tv/fr/videos/097897-000-A/martha-argerich-et-renaud-capucon-jouent-beethoven-prokofiev-et-franck/ 

LA PLUIE QUI LUIT SUR LA VILLE HABITUDES RELÂCHE EN MILLE SOLITUDES CACHEES DANS LA NUIT

 

Paris Le 28-09-2020

LA PLUIE QUI LUIT EN VILLE HABITUDE RELÂCHE

EN MILLE SOLITUDES CACHÉES PAR LA NUIT

La ville en silence – humectée -

Sort dans les secrets qui s'éventent

En mille éclats – rais augmentés -

La solitude qui invente

Et la parole ainsi creusée

Refait un chemin de fortune

Elle est passante si osée

Qu'en sa main se crée sang de lune

La chant qui gicle – de la pluie

Grisant parole en sa présence -

Fait sens qui s'égrène en la nuit

Et le son instruit tous les sens

Amoureux vestige en lointaines

Chevauchées pour corps qui obligent

Au lâcher d'âme pour fontaine

Aimantant cœur qui ne s'y fige

Son extension à l'horizon

En tension douce qui s'y saoule

Fait son passage à la raison

Façonnant hors-cage air qui coule

Que l'on soit religieux ou pas , croyant ou non cette oeuvre de d'Olivier MESSIAEN est incontournable par sa beauté Messiaen - Saint François d'Assise (Paris 1983) VIDEO PREMIERE

MARCHEUR AVEC DES ROSES

Le 24-09-2016

MARCHEUR AVEC DES ROSES

Qui – converti à rose – en misère marchant

Qui – averti des choses – en désert qui flambe

Reverdit les causes des amours se gâchant

Leur pose l'humour d'un senti en belle offrande

Qui – sur mille coudées – embrasse tous les sols

De la ville avec les dés de maigre fortune

Où traçant– contre aigre destin d'exil – l'école

D'une vie – il n'est hanté par de piètres lunes

Arraché de ses nuits – ne songe-t-il aux siens ?

Sachant bien que son nid est rongé par l'absence

Banni – il remâche et pousse tout dans le bien...

N'est lien gâché ni honni : sa douce présence !

 

Magdalena KOZENA Et Simon RATTLE

https://www.arte.tv/fr/videos/098486-001-A/magdalena-kozena-et-sir-simon-rattle/ 

TABLE DE POEME EN LUMIERE HESITANTE

Paris Le 20-09-2020

TABLE DE POÈME EN LUMIÈRE HÉSITANTE

Pendant que des voix sèment et se multiplient

• Silence tendu par poème solitaire

• Temps tenu au soleil hésitant dans des plis

  Essaiment l'ombre pendue à trame-lumière

   

  Ce qui fait flamber nos mots repris à tout sens

  Qui remue affable en l'ascèse de leur prise

  L'instant tremble un peu – il pèse lourd dans les sens

  Il remplit table de poème qui le prise

   

  La chair dévorée du silence entre en nos voix

• Eclairs quéris de présence au cœur – on l'abjure

  Si dans son souffle elle n'apporte nourriture

  Même en lumière perlée de trouble – on la boit

   

  A mon côté d'ombre sur la lèvre de rue -

  En bris – se frise la lumière qui – sans trêve

  Grise un orchestre de voix qui – en sa vie brève

  Avale le maître du silence – tout cru

 

Shostakovich - Symphony No 15 in A major, Op 141 - Haitink

LES GUICHETS DU LOUVRE

https://www.arte.tv/fr/videos/089926-000-A/les-guichets-du-louvre/ 

APRES la GRANDE CHALEUR LES MOTS CREENT LA LEUR

Le 13-09-2020

Repris le 20-09-2020

APRÈS LA GRANDE CHALEUR LES MOTS CRÉENT LA LEUR

Mordre les mots – les arracher à la chaleur

Tordre leur émoi en essorant leur attache

Pour ce qui les ferre moites : brûlante hâleur

D'où ils sortent mutins bruns sans plus de relâche

Cependant – ils s'étonnent tant de leur couleur

Qu'ils en resonnent bien à l'heure la plus vive

Celle de l'or du soir qui – en course furtive

Ici – les ressource au corps pour une autre chaleur

En étreinte vient maintenant un grand baiser

Où sur braises éteintes et en belle bouche

De rue – s'inventent les mots afin d'épouser

Cette ville – leur bru qu'ils éventent puis touchent

 

RÉVÉLATIONS SUR LES RÉSEAUX MAFIEUX DE DONALD TRUMP

Comme les apôtres de la politique gouvernementale se défendent mal !?

https://www.arte.tv/fr/videos/097407-019-A/28-minutes/ 

Patricia KOPATCHINSKAJA et Camarata de Salsburg

Patricia KOPATCHINSKAJA et la Camerata de Salsburg

https://www.arte.tv/fr/videos/098981-009-A/patricia-kopatchinskaja-et-la-camerata-de-salzbourg-jouent-schubert-ligeti-dowland-kurtag/

 

MUSIQUE ET COULEURS SUR L’OCÉAN EN MOUVEMENT

Le 15-09-2020

Modifié le 16-09-2020

MUSIQUE ET COULEURS D’OCÉAN EN MOUVEMENT

Sur dunes s'écroule sable de la durée

Que – de jaune lune – l'instant de marée moule

Et l'écume y étant amarrée déroule

 Temps bleu d'étoiles où elle démunit son trait

Partant sur la grève c'est l'aurore en chemin

L'instant bouge où brièvement soleil s'accorde

Rouge à l'océan où - ténu - pris en sa main

Son sang blanc - en cris - s'est rendu à ses cordes

Sur le sable qui roule l'instant retentit

Du mouvement d'eau qui saoule à cent encablures

Où lumière en arceaux multiples d'incendie

Brûle table-océan en agates bleu pur

PARCOURS AUBURN

Le 14-09-2020

PARCOURS AUBURN

Si j'ai chevauché la corne de l'inconscient

Elle a sonné sur mon chemin en lettres fines

Dès que j'aie eu crié mon humeur assassine … :

« Sur Licorne – qui crache en éclats scintillants ?! »

De la lettre son être s'est alors caché

Il a donc fallu que je creuse le paraître

Et de la vive allure je dus me démettre

Pourtant j'ai tout osé en écriture hachée

La plume d'amour sans destin consécutif

A mordu des mots d'âme aux voix en plein orchestre

Et il n'y avait de drame pour héler un maître

Ni enclume d'être mais des mutins hâtifs :

Des mots sortant de la forge de l'inconscient

Ont sauté en gorge d'émoi lui faisant signe

Pour que des rameaux en vigne du sens s'alignent

Sur battements d'insigne essence – à bon escient

COMMENT LA MACRONIE SOUMET LE FISC AU PROFIT DES PLUS RICHES

LA LUNE SOUS L'AURORE

Le 12-O9-2020

LA LUNE SOUS L'AURORE

Du monde aux fers – à l'or des guerres qui le tue

La terre dévêtue ne demande qu'aurore

En Cythère pour que redanse la vertu

Hors-atteinte des Cerbères qui le dévorent

Pourtant – plutôt que d'attendre la nouveauté

Tombant là comme gouttes d'or du crépuscule

On tient le doute d'où s'élaborent beautés :

Goûter corps-lune aux matins qui d'or nous maculent

Nous avions mis rêves au chevet du matin...

Des Eves lionnes ont admis notre grand' veille

Nous sonnions la vie brève en nos chemins nocturnes...

Rallions Eves lionnes pour mêmes mains d'éveil

De l'amour – inaugurons donc la rébellion

D'où – mort de ce monde – notre futur entraîne :

En abondance – maturant respiration :

Nos chants de la terre suturés aux fontaines  

L'eau De Vie Un Film De Jean-Luc Godard

ENTRE PAROLE ET SILENCE : LA LUMIÈRE DU POÈME

Le 10-09-2020

ENTRE PAROLE ET SILENCE : LA LUMIÈRE DU POÈME

Quand le silence meurtri de l'oubli

S'augmente d'une science délétère

Qui voit – hantée par le bruit dans ses plis

La voix tentée par des bris de lumière ?

Or l'oubli de l'oubli ne prend chemin

Qu'en se percutant à lumière entière...

La voix non enkystée se prend en main

En son pas tendu hors-abri de la pierre

Où Nulle prière qu'à donner prix

A cime-silence alors qu'elle somme

Hasards au cri-destin en pierre écrit...

Science-éclairs rime art aux mutins qui tonnent

Qu'armée d'infini la voix du poète

S'entende aux modulations du silence

Dans les bruits qu'elle enfile pour sa fête

Au nid des prosécutions de son sens

La parole fraternelle meurtrie

Par les instances bruyantes du maître

Gaule tant l'instant d'universel pris

Aux frises-silence – qu'éprise elle hait l' « Être »

Si sa volte complice de tout art

Appelle et marie l'intérieur du poème

A révolte – elle attelle aux plis-hasards

L'ailleurs-Ici qui sourit puis se sème

Voix et silence alliés à la pensée

Leur faim avalant bordures n'enferme

Toute école lancée par le poème

Où tout fin augure égalise assez

COVID : nous savons prévenir et traiter, arrêtons d'avoir peur

Numéro 387 - Disparu en Méditérranée - sur Arté

https://www.arte.tv/fr/videos/076646-000-A/numero-387-disparu-en-mediterranee/

PETIT MANIFESTE EN SITUATION

Paris Le 6-09-2020

PETIT MANIFESTE EN SITUATION

1)

Un poème frémit comme l'arbre au savoir

Sous la trame de mots qu'un vent léger agite

En dépit de l'ombre où le soleil n'est à boire

Il prend bris de lumière où la pensée s'invite

2)

Héritant d'une vacuité toujours tenue

Au souffle d'une résistance universelle

Une voix se tient - sans cesse remise à nu

Par sa propre musique que son sens recèle

3)

Même sortie des jeux où ses mots s'exténuent

Cette voix n'a pas de gite qui l'être abrite

Mais pour chaque moment même en prise ténue

L'obscur s'élime aux aimants que sa vie habite

4)

La voix en chemin magnétise les durées

Et elle n'est pas hantée par fins et bordures

Le poème en sa main ne lui dicte un arrêt

Il s'anime avec elle qui lui souffle épure

LA VÉRITÉ DECONFINEE : Déclaration incontournable et courageuse d'un vrai démocrate

https://www.facebook.com/laveritedeconfinee/videos/3852733104756161

J.S.Bach - French Suites

CONTEMPLATION ACTIVE

Paris Le 7-09-2020

CONTEMPLATION ACTIVE

Le soleil baignant dans la bouche de la rue

Le soleil flirtant avec le bord de ses lèvres -

Bloqué par l'ombre de murs remparts – marque trêve

Sur immeuble Haussmann délavé qui a tout vu

Malgré lui – nous offrant frais abri : ce troquet

Nous distancie du trafic et de sa poussière

Des échappés de Paris y retrouvent quai

D'où propulser leurs vies entourées de lumière

Puis des bouquets de vent frais annoncent le soir

Et par dessus les toits suintent des traînées blanches

Ta lumière – ô Soleil – devenue mièvre à voir -

Sur la rue n'occupe plus que de serrées tranches

Le vent – alors – gagne la fleur de nos soucis

Un petit ressenti d'automne en nos corps traîne

La ligne d'accord des oiseaux – qui nous saisit :

Ils vaquent au ciel – nous relançant leur amen

Car nous est encore en partage la douceur

Entre bouquets de vent qui le soleil blanchissent

O Temps ! Viens pour voir de nouveaux joyeux passeurs

Qui fraieront voie là où nos pensées s'enrichissent

IL LUI FAUT UN GRAND MONDE OUVERT

Paris Le 4-09-2020

IL LUI FAUT UN GRAND MONDE OUVERT

Parce qu'un grand soleil est à tenir tout net

Dans l'horizon de la rutilance amoureuse

Tu verras son grand sourire lui faire fête

Elle qui le boit dans une distance heureuse

Construisant dans le moindre de ses mouvements

Tout un accord entre la grâce et la lumière

Elle va légère en aucun acte qui ment

Accomplir son service gravé dans la pierre

Bons « ogres » au soleil lui ont tendu la main

Et – tournant au bon gré de veille qui commence -

Elle s'assure qu'ils lui donneront demain

En les confortant de sa plus vive présence

Un chant d'haruspices dans les voix des présents

Prédit qu'elle tiendra ses amours en fontaine

Toujours rafraîchissante dans le cours des ans

Et frémissante contre ce qui les enchaîne

Bonjour à la vestale qui tient les désirs

Dans la fraîche densité de toute rencontre

Où par des chandelles elle leur donne loisir

De dépasser le hasard et tout ce qu'il montre

Aider à garder liberté pour qui l'on aime

C'est chemin de Sophia où toujours elle sème

Dans cette petite cité du bon accueil

Où son sourire vivant toujours se recueille

Didier Raoult: revoir l'intégralité de son audition devant la commission...

MÉTAMORPHOSES ARRACHÉES AU CIEL MOROSE

Paris Le 4-09-2020

MÉTAMORPHOSES ARRACHÉES AU CIEL MOROSE

Du ciel se tient isomorphe le sentiment...

Lui à peine troué d'un bleu fuyant amorphe

Presse poids roué contre soleil par son ciment

Oui ! Que notre cœur s'essaye à en sortir sauf

On grandit toujours avec son souffle tendu

Qui attrape ce moindre courant d'air qui fuse

Maroufle la rue et toute son étendue

Jusqu'à poindre en notre respiration diffuse

Quand on assimile la ville à l'océan

Aux vagues du trafic on troque alors l'écume

Qui mue en musique jusqu'au ciel qui descend

Mate aux rocs des murs – vibrer blanc sur le bitume

C'est de la lourdeur uniforme sur la pierre

Où s'est assourdie toute forme de lumière

Que pourrait se perdre en lourdeur le sentiment

N'était cet air-écume au souffle qui ne ment

UN POÈME QUI ESCALADE ET PART EN DIAGONALE

Le 2-09-2020

UN POÈME QUI ESCALADE ET PART EN DIAGONALE

La silence varappant sur les murs-rochers

De la sourde incertitude attrape équilibre

Multi-nucléé sur failles du temps haché

Par l'instant non alourdi d'être en des bruits libres

Le son alors vaquant en belle satiété

S'invente sur la pierre solide adhérence

Renvoyant aux lumières de la liberté

Qui ne partiront plus dans une triste errance

De la ville : beautés secrètes attrapées

Intérieures à l'escalade d'un poème

Chavirent intermittence du trafic – en paix

Des œillades avec son cœur vif qui essaime

Parmi des sources de ludique intensité

Venant du soleil qui – dans cette rue – pavoise

Nous laissant libre de boire encore à l'été -

Ciblant silence d'ombre où sa lumière toise

Le temps alors vaticine dans la durée

Que seul l'instant vertical qui le suspend – creuse

Si la guerre pressée perd ses sons et ses rais

Elle ne casse hauteur de paix qui ici n'est pieuse

Cette guerre oublie de la lumière : le chant

Qui ne se résume en sang de poésie vieille

Mais sur la ville plie le pauvre air des absents

A toute veille où trempe encore le soleil

Qu'on apprenne au corps ce qui court là en aimer

Qui – du petit bruit d'escalade d'un poème

Et des fontaines d'ombre – aide à luire un tramé

Désassombrissant la ville en tout ce qu'il sème

Si le temps devait passer en un fleuve-aimant

De tout instant – ce serait belle passacaille

De confluences pour qu'en hauteur – acclamant

La lumière – poème capte un sens qui vaille

Ce serait sa diagonale en silence et sons

Qui croise les cris de la lumière en chansons

Ne priant l'ombre à ne se plier aux raisons

Sauf pour que brillent paix-solitude aux maisons