Le 10-09-2020
ENTRE PAROLE ET SILENCE :
LA LUMIÈRE DU POÈME
Quand le silence meurtri
de l'oubli
S'augmente d'une science
délétère
Qui voit – hantée par
le bruit dans ses plis
La voix tentée par des
bris de lumière ?
Or l'oubli de l'oubli ne
prend chemin
Qu'en se percutant à
lumière entière...
La voix non enkystée se
prend en main
En son pas tendu hors-abri
de la pierre
Où Nulle prière qu'à
donner prix
A cime-silence alors
qu'elle somme
Hasards au cri-destin en
pierre écrit...
Science-éclairs rime art
aux mutins qui tonnent
Qu'armée d'infini la voix
du poète
S'entende aux modulations
du silence
Dans les bruits qu'elle
enfile pour sa fête
Au nid des prosécutions
de son sens
La parole fraternelle
meurtrie
Par les instances
bruyantes du maître
Gaule tant l'instant
d'universel pris
Aux frises-silence –
qu'éprise elle hait l' « Être »
Si sa volte complice de
tout art
Appelle et marie
l'intérieur du poème
A révolte – elle
attelle aux plis-hasards
L'ailleurs-Ici qui sourit
puis se sème
Voix et silence alliés à
la pensée
Leur faim avalant bordures
n'enferme
Toute école lancée par
le poème
Où tout fin augure
égalise assez
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