mercredi 2 septembre 2020

UN POÈME QUI ESCALADE ET PART EN DIAGONALE




Le 2-09-2020

UN POÈME QUI ESCALADE ET PART EN DIAGONALE

La silence varappant sur les murs-rochers
De la sourde incertitude attrape équilibre
Multi-nucléé sur failles du temps haché
Par l'instant non alourdi d'être en des bruits libres

Le son alors vaquant en belle satiété
S'invente sur la pierre solide adhérence
Renvoyant aux lumières de la liberté
Qui ne partiront plus dans une triste errance

De la ville : beautés secrètes attrapées
Intérieures à l'escalade d'un poème
Chavirent intermittence du trafic – en paix
Des œillades avec son cœur vif qui essaime

Parmi des sources de ludique intensité
Venant du soleil qui – dans cette rue – pavoise
Nous laissant libre de boire encore à l'été -
Ciblant silence d'ombre où sa lumière toise

Le temps alors vaticine dans la durée
Que seul l'instant vertical qui le suspend – creuse
Si la guerre pressée perd ses sons et ses rais
Elle ne casse hauteur de paix qui ici n'est pieuse

Cette guerre oublie de la lumière : le chant
Qui ne se résume en sang de poésie vieille
Mais sur la ville plie le pauvre air des absents
A toute veille où trempe encore le soleil

Qu'on apprenne au corps ce qui court là en aimer
Qui – du petit bruit d'escalade d'un poème
Et des fontaines d'ombre – aide à luire un tramé
Désassombrissant la ville en tout ce qu'il sème

Si le temps devait passer en un fleuve-aimant
De tout instant – ce serait belle passacaille
De confluences pour qu'en hauteur – acclamant
La lumière – poème capte un sens qui vaille

Ce serait sa diagonale en silence et sons
Qui croise les cris de la lumière en chansons
Ne priant l'ombre à ne se plier aux raisons

Sauf pour que brillent paix-solitude aux maisons

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