Paris Le 30-04-2022
DEUX VIOLENCES EN UNE
Deux violences en Une
A tuer d'ange étranger
Travail d'âme au pays
Sait qu'Histoire trahit
Vœu de nous encager
Première Violence Rivale
Aimant clôt l'épanoui
Des mille fleurs au pays -
D'empire veut des miettes
Pour purs français qui pestent
Lui sert : mort du pays
Et maltraitant sa mémoire
Sait bien qu'en son miroir
Profit ne la trahit
Elle aime tant puissants
Dont elle connait logique
Déménageant musique
Ailleurs : travail en sang
Cet empire : louant
Elle veut que soit l'heure
De p'tits profits pour sueur
Où travail français va muant :
En collaborateur
Pour un faux grand bonheur
A se vendre à puissance
Sans étranger à France
Deux violences en Une
Où Souveraineté
Fausse et bafouant tous droits
Les deux aiment l'étroit
Monde à tuer liberté
Car qui France ventant
Puissants : la veut fière
Et la vend sans lumière
Aux armes la matant
Étranger à bouter tant
Du sacré saint empire
Où violence Une en ces temps
Scie Misère pour Pire
Sortie de cette violence
Car violence assénée
Cherche à déraciner
L'arbre de connaissance...
Bourgeons en renaissance :
Ils poussent contre guerre
Et climat-catastrophe...
En juste paix de frères
Veulent leur arbre sauf
N'encrer silence en soi
Naviguer où s'élance
Tout l'ouvert de son toit
Où casse sa présence
Impuissante elle meurt
Ne volant âme et demeure
Des travaux hors des fers
De son grand cimetière
Et ils interdiront
Que de son trou sorte
Celle qui pousse en nos portes
Tout l'enfer d'Achéron
Poème écrit à deux ( Michel KRICORIAN Et Moi )
SEUL LE BAISER D'EXIL POUR LE PAYS...
Je pars – valise aux yeux
Pour n'importe quel lieu
Mis à l'abri des jours
Pour trouver mon séjour
Au milieu de tous gens
Sans plus vouloir d'argent...
Ne suis plus à ma place -
Voir la vérité en face !
Je suis un étranger
Au pays de moi-même
Y'a plus un seul je t'aime
Qui vienne m'engager
Pour un bol d'oxygène
Sans plus porter de chaînes
C'était beau Pays : la France
Naître ici était chance
Maintenant : terminé !
En rue où je suis né :
Qu'est-ce donc qui n'est plus ?
On s'entend même plus
Pleurer au bruit qui fauche
Au silence : le proche
Liberté peut se tuer :
Si n'y bourgeonne égal :
Moi différent : non muet
Au juste où elle pousse
On peut me voir muer
Asséché sans sa source
Me couper et ruer
Dans ma force vitale
Mon Pays les aiguise
Ces couteaux de la haine
Qui grâce à guerre – vise
En tranchants à serrer
Mes rameaux d'olivier
Or Colombe y est liée
En savoirs non pliés
A cette oppression vaine
Mon cœur pour violence Une
Aux couteaux acérés
En lames communes :
Prix où cela me mange
Aujourd'hui en valeur
A me rendre serré
Aux puissances – en leurre :
Faux-multiple m'y range
Ne partage : L'Un Baiser
Des Mains couteaux-miroir
Communs faux gâteaux d'espoir...
Ma tendresse à oser
Hors de tous reflets purs
Hors troubles qui font troupes -
Noyer : couteau qui coupe
Savoir Colombe est sûr !