samedi 30 avril 2022

DEUX VIOLENCES EN UNE Le 30-04-2022

Paris Le 30-04-2022




DEUX VIOLENCES EN UNE


Deux violences en Une

A tuer d'ange étranger

Travail d'âme au pays

Sait qu'Histoire trahit

Vœu de nous encager



Première Violence Rivale


Aimant clôt l'épanoui

Des mille fleurs au pays -

D'empire veut des miettes

Pour purs français qui pestent


Lui sert : mort du pays

Et maltraitant sa mémoire

Sait bien qu'en son miroir

Profit ne la trahit


Elle aime tant puissants

Dont elle connait logique

Déménageant musique

Ailleurs : travail en sang


Cet empire : louant

Elle veut que soit l'heure

De p'tits profits pour sueur

Où travail français va muant :


En collaborateur

Pour un faux grand bonheur

A se vendre à puissance

Sans étranger à France


Deux violences en Une


Où Souveraineté

Fausse et bafouant tous droits

Les deux aiment l'étroit

Monde à tuer liberté


Car qui France ventant

Puissants : la veut fière

Et la vend sans lumière

Aux armes la matant


Étranger à bouter tant

Du sacré saint empire

Où violence Une en ces temps

Scie Misère pour Pire


Sortie de cette violence


Car violence assénée

Cherche à déraciner

L'arbre de connaissance...

Bourgeons en renaissance :


Ils poussent contre guerre

Et climat-catastrophe...

En juste paix de frères

Veulent leur arbre sauf


N'encrer silence en soi

Naviguer où s'élance

Tout l'ouvert de son toit

Où casse sa présence


Impuissante elle meurt

Ne volant âme et demeure

Des travaux hors des fers

De son grand cimetière


Et ils interdiront

Que de son trou sorte

Celle qui pousse en nos portes

Tout l'enfer d'Achéron


 

JoãoGilberto - As melhores

PENSER OUVRE MONDE EN PARIS Le 30-04-2022


 


Paris Le 30-04-2022



PENSER OUVRE MONDE EN PARIS



L'orbite de pensée

Déclôture le monde

Et dans toutes ses rondes

Futur : ne va tasser



Et qu'en terre obligée

Il troue toute caverne

Il monte en apogée

Quittant drapeaux en berne


Il voit briller couleurs

Que le soleil inspire

Sait dans le glissement d'heures :

Rouge ou gris qui respirent


Le temps de lisser voix -

A la hauteur il s'ouvre

Empli de ce qu'il voit

En distance : le couvre


D'instant frais : ressourcé

Paris lui est miracle

Tournant le temps tracé :

Hors-durée : il le plaque


Bruit de rencontre : il va

Rentre en ce qui hasarde :

Lèvres de ville en voix -

Levé vent qui les garde :


Vivaces : raturant

De la ville en silence :

Murs fermant leur présence :

Pensée tient s'aérant


Poussée mobile : éveil :

Pensée s'orbite en ville

Mai Premier pour réveil

La voudrait si civile


Partout : la frondaison

Bien des rues l'accompagnent

Prince qui veut saison

Ne peut tuer ce qui gagne



Déjà moulues d'ardeur

Toutes pensées qui volent

Seront orbite en envol

Où murs perdront fadeur


Pense où tourne Paris :

Dans quartiers non taris

Aux sources que l'on aime :

Ici : elles essaiment


Nostalgique n'est vent

Musique en rend savant

Et le bruit de nos rêves

Qui l'aspirent : se lève


Orbite de pensée :

Tout un champ à brasser -

Au temps : instants multiples

L'aspirent là : sensibles


Des cirques sortira

Déglacée rue vigile

En lèvres-pierre agiles :

Toutes on ouvrira


Si silence broyé

Nos vies entrent en scène :

L'orbite en Paris-Reine

La fera bien briller


Si Misère est coincée

Dans des quartiers à survivre

Sa jeunesse cassée

Et travail sans droits : ivre :


Le temps à l'avenir

Perdra bouquet d'essences

Debout sans leur puissance :

On ne verra rien venir


Monde ouvert à lancer...

Volant haut – sûr : il pense :

Pégase qui avance

Soleil en mer nue qui danse



Car il le croise en ville

Campagnes et cités :

Paris ne sera servile

Et sans plus d'aparté :



Verra : soleil pour tous

Où Pensée en Pégase

Pour tout son souffle pousse

Travail – Misère en base

mercredi 27 avril 2022

VOX POPULI - VOX DEI ( écrit à deux Michel KRICORIAN et Alain MINOD ) Le 28-04-2022


 

Paris Le 28-04-2022

Texte écrit à deux :

Michel KRICORIAN et Alain MINOD





VOX POPULI – VOX DEI


Si nous venons au monde

Ailes dépenaillées

Mais Pégases en fronde

Aux vents appareillés


Le réel en trompe-l'œil

Nous prétendant coupable

Le temps vient – nous accueille

Nous créerons notre table


On nous couvre – on nous noie

De mots anesthésiants

Peuples voyant leur voie

Se lèveront brillants


VOX POPULI – VOX DEI


On nous gaze – on nous lie

Et on nous emprisonne

Es-tu bien qui nous plie

A ta p'tite personne ?


Alors j'ouvre un concert

Pour des jours meilleurs

Et du pire : les cœurs

Passeront temps qui ferre

Et soufflera à son tour

Le vif temps de l'amour


VOX POPULI – VOX DEI


Pour survie des enfants

Que leurs esprits grandissent

Que sans concours ils glissent

Où Gaïa : la guerre fend


Qu'à la Pachamama

Pansions blessure ouverte

Parangon de leurs lois :

Partagée soit leur perte


Coups de notre conscience :

Repère hors leur puissance !

Mais ! Sauvons la survie

De nos enfants – qu'ils puisent

Et aspirent ravis

Vent où parents épuisent

En table rase : princes

Et qu'enfants ils en pincent

En créant ciel oblique

Pour belle et vraie musique


VOX POPULI – VOX DEI

NE MOMIFIONS NOTRE TEMPS Le 28-04-2022

Paris Le 28-04-2022


NE MOMIFIONS NOTRE TEMPS


Que de l'arbre zoné

Toutes branches entières

Fleurs soient abandonnées

Pour leur suc : on espère



Qu'hors de centre vital

L'arbre plus ne se lève

On le découpe au mal

Qu'en source il trouve sève



Même Histoire partout

Mais prise en ses deux bouts

Les princes ne s'illustrent :

L'arbre habité n'est frustre




Que toute la grandeur

En ciel sans plus d'énigme

Emporte sans fadeur

Aux éclairs qui s'y dessinent :



En paix commune qui tient

La violence où se portent

Puissants à la couver forte :

Hors Commun et sans lien



Temps à faire reluire

Nouvelle architecture

Notre foudre va cuire

Poudre où bâti nous mure



Que peuples résistants

En leurs longs pas ouvrent

Désert où béton couvre

Guerre cassant leur temps


 

mardi 19 avril 2022

L'ENFANT EN ESPOIR ET AVENIR Le 19-04-2022


 

Paris Le 19-04-2022



POUR L'ENFANT EN ESPOIR ET AVENIR



Non ! N'oublie pas – Enfant : la Terre oui si jolie

Du poison se défend ! Le merle chante-t -il ?

Ouvre yeux sur l'avenir – Tu le sais ! Monde n'est île

Que va-t-il devenir ?... Aujourd'hui : on t'oublie !

Oui ! Reste bien curieux ! Questionne les adultes :

Est-ce vraiment sérieux : ces pas de loups pour guerre ?

Et faut-il que crève faune pour que monde mute

Est-ce mauvais rêve : l'air si chaud qu'on le perd ? :


Exilés en masses– Et villes inondées... ?

Ouvre bien ta trace car qui veut parader

Même les droits efface y compris pour l'école

Jusqu'à ton travail : place à ta juste parole


Qu'aujourd'hui elle vaille avec copains – amis

C'est bien qu'elle aille pour qui peut être démis

De sa vie ici : entends pour lui : chants qui montent

Toi aussi tu lui tends une amitié qui compte


Si on te donne la voix pour la vendre aux I phones

Saches aussi que voix qui le créent sont écrasées

Par poison- fatigue qui toutes emprisonnent

Partout on se ligue pour leurs échos bien raser


Les temps s'accélèrent – prends-en bien la mesure

De ce monde affaires en bloquent le futur

Ouvre le : généreux – regarde l'Univers

Ce qui t'en rend heureux : l'Infini sans travers !


Ta pensée infinie franchira les frontières

Qui cassent tous les nids d'où l'Humain vole -espère

Tu verras du monde guerre ne pouvant rapter rien

Où singulier bonde tous : paix : chacun aux biens

Drei Lieder Nach Trakl [VERSION II] For Soprano and Chamber Orchestra (2... Pavel SZYMANSKI

lundi 18 avril 2022

NOTRE PAYS COMME PARTOUT VEUT LA GUERRE A NOS BEAUX FRUITS DE L'ARBRE UNIVERSEL DE NOTRE TRAVAIL QU'IL VIENNE DES MAINS, DE L'ART , DE LA PENSEE : UNISSONS-LES EN SINGULIERS LIBRES POUR UNE PAIX REELLE DANS LE MONDE Le 19-04-2022

Paris Le 19-04-2022




NOTRE PAYS COMME PARTOUT VEUT LA GUERRE

A NOS BEAUX FRUITS DE L' ARBRE UNIVERSEL DE NOTRE TRAVAIL

QU'IL VIENNE DES MAINS, DE L'ART, DE LA PENSÉE

UNISSONS-LES EN SINGULIERS LIBRES POUR

UNE PAIX RÉELLE DANS LE MONDE





Glacis ensanglanté

Du monde où flèche perce

De haine cœurs hantés

Comme par la grande herse

Où ce pays de France

Cloue Misère et souffrance



Humain dans sa nuit rêve

En pensée infinie

Attraper belle sève

A l'arbre de ses fruits



Qui le serre fini

Vendu et désuni

Pour sueur en son temps

Où rythme ses mains : tend

Aux puissances guerrières

Qui mettent à mal sa terre ?



Oui ! Toutes en ciseaux

Et haches où il pense :

Guerre en gros sabots danse

Capte et tue libre oiseau

En appeaux pour leur transe

Cachant belle indécence

Montrant en leurs miroirs

L'illusion de l'espoir 



Puissants moulent qui beugle

Quand s'épanouit le peuple

Avec fleurs dans leurs nuits-

Singulier libre en luit

Et ce qui nous éclaire

Met puissance en trouble air



Peuple l'on croit sauvage

En patience et courage

Voit monde désuni

Sait qu'est bientôt finie :

Fausse gloire en puissance

Tuant du Juste : Présence




Oui têtes inondées

Princes aux yeux bandés

De leurs bals d'ignorance

Joueront morts d'existences


Mais qu'en tempête monte

Un nouveau vent qui compte

Des peuples : Faux amis

En seront tous démis


 

Philippe BOESMANS Opéra Yvette Princesse de Bourgogne

 

Philippe Boesmans : Pinocchio (Aix 2017, Stéphane Degout / Chloé Briot /...

vendredi 15 avril 2022

LE TEMPS POUR QUE REVIENNE LA SOURCE D'UN ACCORD Le 16-04-2022

Paris Le 16-04-2022


LE TEMPS POUR QUE REVIENNE LA SOURCE D'UN ACCORD



La chaleur douce inonde – un frère aime en vers frais

Remuer le monde – nettoyant sa poussière

Cherchant galop sauvage où chevaucher ses traits

Il lance pour sa rage une libido cavalière


Il secoue ma torpeur : prendre en regard : baiser :

Noyé d'ombre en mon cœur pour des beautés qui passent

Mais lumière en leurs corps – sans pesanteur : je brasse

Au charme d'accords pour musique amusée


Or ma trame remue de tant de feux qui vont

Dans un lointain si nu que creusent en mon monde

Comme dans un miroir : ce qui brûle en siphon

De braises à y voir d'où sort source féconde


C'est à recomposer ce qui coule sans fin :

Tout ce qui n'a pesé en destin : une histoire :

Une femme et moi-même en gardons pour y boire

Les corps-mémoire où sème : Univers : notre faim


Vie en âmes et corps d'impatience rougie

Fut banquet sans décors pour des flammes d'amour

Assagie d'incertain est sa trame à rebours ?

Non ! Car il n'est éteint : ce désir en magie !


J'y suis bien encore dans ce monde : au plus vif

Au plus féminin accord arrondi pacifique

Au feu dans la cendre pour un charme incisif

Qui n'est pas à revendre pour nouvelle musique !


Nul corps de femme à rendre à notre liberté

Comme le sien si tendre où l'ennui solitaire

Ne fut en son désir qui nous laisse en beauté

Âme où le charme à lire au regard ne se perd


 

SEUL LE BAISER D'EXIL POUR LE PAYS... Poème écrit à deux Le 15-04-2022


 

Paris Le 15-04-2022
Poème écrit à deux ( Michel KRICORIAN Et Moi )


SEUL LE BAISER D'EXIL POUR LE PAYS...

Je pars – valise aux yeux
Pour n'importe quel lieu
Mis à l'abri des jours
Pour trouver mon séjour
Au milieu de tous gens
Sans plus vouloir d'argent...
Ne suis plus à ma place -
Voir la vérité en face !


Je suis un étranger
Au pays de moi-même
Y'a plus un seul je t'aime
Qui vienne m'engager
Pour un bol d'oxygène
Sans plus porter de chaînes


C'était beau Pays : la France
Naître ici était chance
Maintenant : terminé !
En rue où je suis né :
Qu'est-ce donc qui n'est plus ?
On s'entend même plus
Pleurer au bruit qui fauche
Au silence : le proche


Liberté peut se tuer :
Si n'y bourgeonne égal :
Moi différent : non muet
Au juste où elle pousse
On peut me voir muer
Asséché sans sa source
Me couper et ruer
Dans ma force vitale


Mon Pays les aiguise
Ces couteaux de la haine
Qui grâce à guerre – vise
En tranchants à serrer
Mes rameaux d'olivier
Or Colombe y est liée
En savoirs non pliés
A cette oppression vaine


Mon cœur pour violence Une
Aux couteaux acérés
En lames communes :
Prix où cela me mange
Aujourd'hui en valeur
A me rendre serré
Aux puissances – en leurre :
Faux-multiple m'y range


Ne partage : L'Un Baiser
Des Mains couteaux-miroir
Communs faux gâteaux d'espoir...
Ma tendresse à oser
Hors de tous reflets purs
Hors troubles qui font troupes -
Noyer : couteau qui coupe
Savoir Colombe est sûr !

mardi 12 avril 2022

UN LONG MOMENT A PASSER AVEC BOB DYLAN

L'Europe collabore activement avec le pire, avec un régime d'esclavage, de viol et de torture des exilés en Lybie , renvoyant ceux-ci dans ses bras !

 

https://www.amnesty.be/infos/blogs/blog-paroles-chercheurs-defenseurs-victimes/article/l-incapacite-honteuse-de-l-europe-a-mettre-fin-a-la-torture-et-aux-violences https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/libye-cinq-annees-accord-cooperation-terribles-consequences?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NEWSLETTER-ART-2022-03-06

lundi 11 avril 2022

Ta Source Où Nous Buvons Nos Différences Le 11-04-2022


Paris Le 11-04-2022


TA SOURCE OU NOUS BUVONS NOS DIFFÉRENCES



Ah ! Pouvoir – dépourvu de vaine solitude

M'alimenter au bu de ta source – en silence

En montant découvrir d'où en sourd l'altitude

Je pourrai le cueillir ce beau diamant qui pense



Charme hantant mon vide – je sens battre en hauteur :

Ce qui de lui décide âme et corps hors-violence

A prendre pour commun : l'infini qui nous lance

Arrachant du monde un : différence en nos cœurs



Étrangers à son bruit – nous sentant exilés

Voyant hors de sa nuit : nos habits en lumière

Nous en déshabillons – différents – nus : le laid

Qui retient au bâillon : notre révolte fière



Nulle puissance ne vide à tenir en tension

Par regards livides nos vifs temps qui s'embrassent -

Nos baisers retirant tous leurs masques qui glacent

Et toi : me déferrant – pense : libération



Où tendresse à tenir en porte : résistant

Nous l'ouvrons pour l'avenir où des fruits en murissent

Avec nous : chants nouveaux où de l'humain se glisse

Le différent qui vaut sans guerre à notre temps

 

Guerre en Ukraine : massacre dans une gare du Donbass

Syrie : Les hôpitaux visés par les bombes russes

https://www.arte.tv/fr/videos/094920-000-A/idleb-les-hopitaux-sous-les-bombes/

SYRIE la poplulation civile systématiquement visée par les bombes russes

https://www.arte.tv/fr/videos/095183-000-A/syrie-les-civils-sous-les-bombes-pres-d-alep/

Martha ARGUERICH interprète PROKOFIEV

https://www.arte.tv/fr/videos/100889-000-A/martha-argerich-interprete-prokofiev/

Renaud Capuçon et Martha Arguerich

 

https://www.arte.tv/fr/videos/098593-000-A/martha-argerich-et-renaud-capucon/

dimanche 10 avril 2022

SOUFFLE D'UN GRAND COEUR QUI PUISE EN TOUT SOL : LIBRE MUSIQUE Le 11-04-2022


Paris Le 11-04-2022


SOUFFLE D'UN GRAND CŒUR PUISANT EN TOUT SOL : LIBRE MUSIQUE



Princes sans sourciller au battement d'un grand cœur

Veulent mettre à leurs pieds pour l'épuiser : son souffle

Qu'ils ne puissent – déliés – le pendre où il maroufle

Guerres à la criée : il ne se vend à leur heure ! !



Tous voudraient le plier à leur loi en pays

Jusqu'au notre à le scier : qu'il aspire en mémoire

Leur miroir qui brûle – ce grand cœur ne faillit :

L'Universel stimule en peuples : libre Histoire



Différences nourries : en Bien épanouies

Un bouquet en fleurit – sur notre sol en musique

Où tous droits à grandir hors de tout prince en bruit

Pour « Dés-Ordre » qui nuit : luiront : forces civiques !

 

mardi 5 avril 2022

SOLEIL EN MISERE : MARIANNE MONTRE SA MAIN

Paris Le 6-04-2022




SOLEIL EN MISÈRE : MARIANNE MONTRE SA MAIN



Tiens le vers – O Glacial Soleil à le porter

Le rend là : vertical qui tout à lui se mêle

Que son air ne le gèle et en vienne éventer

Misère toute belle qui en prend des ailes


Ce vers sans compromis à Paris se marie

Arbres au vert amis de notre futur sonnent :

Savoir – d'où un semis – au grand azur fleurit

En pain qui – chant remis à ces pauvres : en tonne :


Résistance qui vibre hors de la triste croix

Qu'elle insiste : libre pour sa vie qui tempête

Ce vers n'est pas la lie pour la colère en tête

Qui y boit non sali ? Pauvre qui n'en aboie !


Trempe en main : Marianne nous montre l'oublié :

Hors du travail-manne que Monstre Froid ignore...

De ce drapeau-cocagne elle voit jours pliés :

Des corps dans l'insane : son élan le colore


Pour que soleil inonde au monde le plus clair :

Qu'il grise chant qui sonde en savoir hors de comptes

Qu'il abonde pour tous en un fort nouvel air :

Vent en ondes le pousse modulé : il monte


Qu'une jeunesse sente en printemps : révoltée

Grand Place la vante : ne la rend invisible

Que soleil la réchauffe et pour elle récolte :

Bien Commun qui rend sauf : ce grand cœur qui le cible !


Dimanche où le travail presse là tant de corps

Que – pour tous : il vaille sans promesse : un bon port

Qu'il n'aille les ferrer pour si maigre salaire

Veut-il là les serrer en marche comme en guerre ?


 

Verité Au Heurt De Ces Temps Le 6-04-2022


 

Paris Le 6-04-2022


VÉRITÉ AU HEURT DE CES TEMPS



Si vérité au heurt de ces temps semble enfuie

A tête de bonheur elle brille en présence

Glissant en grâce d'instant comme sortant d'un puits

Elle plisse en voix qui tend sonnant place d'errance



Tant bruits passant sortent de mille et mille ornières

Qu'ils en trouent cette porte interne où pèse voix

Mais elle se lève à plat en brillante lumière

D'où son brûlant éclat – un moment – nous rend cois



S'entend plus large au monde : un bruissement d'inconnu

Qui proche en nos rondes : paraît scier joie en vide

Mais neuve ombre : elle boit au printemps : toute nue :

En fontaine qui noie d'azur : sources limpides



Or l'instant cheminant y draine peuples vifs

Qui dansent en menant au soleil tant de pas

Que les gens – maintenant en leur cœur incisif :

Paix – désirs vont tenant résistance hors-appâts

samedi 2 avril 2022

L'AIR EN AUBE NEUVE PLISSE CLAIRE SOMBRE PIERRE Le 3-04-2022


 

Paris Le 3-03-2022


L'AIR EN AUBE NEUVE PLISSE CLAIRE : SOMBRE PIERRE ...




Si l'air vient à notre aube où le temps va glanant

Pour sa belle robe de vives étincelles :

Est là nous saisissant : feu dans la paix sonnant :

Du merle contre sang : vraie liberté qui excelle :



Où le juste dénoué tisse en nos chants nos liens

Où déjà là : roué : vieil arbre sait en terre

Leur lancer aux sources : l'épanoui qui les tient

Au temps dans ses courses et leur nuit desserre



Le monde s'éclaircit au froid vent restant d'hiver

Qui – ciel désobscurci – lance printanière

L'aube qui – à venir danser aux corps si divers

S'échaude à revenir en pensée neuve et fière



Dès maintenant se lève hors-silence tendu

Le bruit de rêves qui tout miroir écarte

Pour une grâce en soleil qui hors d'obscur aux nues :

Le brouillard aux veilles : directement éclate



Que dans la nuit tombée – mémoire vivifiée

On ne sente au rabais nos lumières qui dansent

Relançant du souvenir : l'éclair de nos différences

Tant il brille à tenir : monde réhabillé



L'éclat de guerre à nu ne pourra plus briller

Nuit d'aube neuve : nue – plie destin : sombre pierre

A tant tuer d'humains dits libres d'y ployer

Là – qu'à muer en leurs mains – pierre en tisse lumière

vendredi 1 avril 2022

Le nouveau déploiement des armes nucléaires

 

https://www.arte.tv/fr/videos/082249-000-F/le-retour-des-armes-nucleaires/?fbclid=IwAR3WYtMBAO-FEBhk8wEpDX3I4CsTh2ydpeZVguQAQByU3hpPKpOOL6hVn_Q