Paris Le 15-04-2022
Poème écrit à deux ( Michel KRICORIAN Et Moi )
SEUL LE BAISER D'EXIL POUR LE PAYS...
Je pars – valise aux yeux
Pour n'importe quel lieu
Mis à l'abri des jours
Pour trouver mon séjour
Au milieu de tous gens
Sans plus vouloir d'argent...
Ne suis plus à ma place -
Voir la vérité en face !
Je suis un étranger
Au pays de moi-même
Y'a plus un seul je t'aime
Qui vienne m'engager
Pour un bol d'oxygène
Sans plus porter de chaînes
C'était beau Pays : la France
Naître ici était chance
Maintenant : terminé !
En rue où je suis né :
Qu'est-ce donc qui n'est plus ?
On s'entend même plus
Pleurer au bruit qui fauche
Au silence : le proche
Liberté peut se tuer :
Si n'y bourgeonne égal :
Moi différent : non muet
Au juste où elle pousse
On peut me voir muer
Asséché sans sa source
Me couper et ruer
Dans ma force vitale
Mon Pays les aiguise
Ces couteaux de la haine
Qui grâce à guerre – vise
En tranchants à serrer
Mes rameaux d'olivier
Or Colombe y est liée
En savoirs non pliés
A cette oppression vaine
Mon cœur pour violence Une
Aux couteaux acérés
En lames communes :
Prix où cela me mange
Aujourd'hui en valeur
A me rendre serré
Aux puissances – en leurre :
Faux-multiple m'y range
Ne partage : L'Un Baiser
Des Mains couteaux-miroir
Communs faux gâteaux d'espoir...
Ma tendresse à oser
Hors de tous reflets purs
Hors troubles qui font troupes -
Noyer : couteau qui coupe
Savoir Colombe est sûr !
Poème écrit à deux ( Michel KRICORIAN Et Moi )
SEUL LE BAISER D'EXIL POUR LE PAYS...
Je pars – valise aux yeux
Pour n'importe quel lieu
Mis à l'abri des jours
Pour trouver mon séjour
Au milieu de tous gens
Sans plus vouloir d'argent...
Ne suis plus à ma place -
Voir la vérité en face !
Je suis un étranger
Au pays de moi-même
Y'a plus un seul je t'aime
Qui vienne m'engager
Pour un bol d'oxygène
Sans plus porter de chaînes
C'était beau Pays : la France
Naître ici était chance
Maintenant : terminé !
En rue où je suis né :
Qu'est-ce donc qui n'est plus ?
On s'entend même plus
Pleurer au bruit qui fauche
Au silence : le proche
Liberté peut se tuer :
Si n'y bourgeonne égal :
Moi différent : non muet
Au juste où elle pousse
On peut me voir muer
Asséché sans sa source
Me couper et ruer
Dans ma force vitale
Mon Pays les aiguise
Ces couteaux de la haine
Qui grâce à guerre – vise
En tranchants à serrer
Mes rameaux d'olivier
Or Colombe y est liée
En savoirs non pliés
A cette oppression vaine
Mon cœur pour violence Une
Aux couteaux acérés
En lames communes :
Prix où cela me mange
Aujourd'hui en valeur
A me rendre serré
Aux puissances – en leurre :
Faux-multiple m'y range
Ne partage : L'Un Baiser
Des Mains couteaux-miroir
Communs faux gâteaux d'espoir...
Ma tendresse à oser
Hors de tous reflets purs
Hors troubles qui font troupes -
Noyer : couteau qui coupe
Savoir Colombe est sûr !
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