Paris Le 3-03-2022
L'AIR EN AUBE NEUVE PLISSE CLAIRE : SOMBRE PIERRE ...
Si l'air vient à notre aube où le temps va glanant
Pour sa belle robe de vives étincelles :
Est là nous saisissant : feu dans la paix sonnant :
Du merle contre sang : vraie liberté qui excelle :
Où le juste dénoué tisse en nos chants nos liens
Où déjà là : roué : vieil arbre sait en terre
Leur lancer aux sources : l'épanoui qui les tient
Au temps dans ses courses et leur nuit desserre
Le monde s'éclaircit au froid vent restant d'hiver
Qui – ciel désobscurci – lance printanière
L'aube qui – à venir danser aux corps si divers
S'échaude à revenir en pensée neuve et fière
Dès maintenant se lève hors-silence tendu
Le bruit de rêves qui tout miroir écarte
Pour une grâce en soleil qui hors d'obscur aux nues :
Le brouillard aux veilles : directement éclate
Que dans la nuit tombée – mémoire vivifiée
On ne sente au rabais nos lumières qui dansent
Relançant du souvenir : l'éclair de nos différences
Tant il brille à tenir : monde réhabillé
L'éclat de guerre à nu ne pourra plus briller
Nuit d'aube neuve : nue – plie destin : sombre pierre
A tant tuer d'humains dits libres d'y ployer
Là – qu'à muer en leurs mains – pierre en tisse lumière
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