Paris Le 30-05-2022
PARTOUT N'ÊTRE EN SERVITUDE VOLONTAIRE : AIMER VRAIE SOURCE
Un rêve à n'exténuer
Fortune en petits songes :
Consommée – distribuée :
Tous les crédits s'épongent ?
Rien ne serait perdu
Tous drapeaux se maintiennent
Tous les restes rendus
A virtuelle fontaine
Vrai : personne enchaîné ?
Tout virtuel en bénéfices ?
Ecole – santé non ruinées ?
Tout corps hors sacrifice ?
Et qui veut espérer :
Virtuelle fontaine coule
Les mannes et apprêts
En ce grand filon roulent
Rien ne viendrait l'épuiser
Toutes équipes du monde
Toutes viendraient y puiser
Restées en bourse : rondes
Pour rêve à tenir beaux jours
Finance en monnaie : est source
On voit en cours ce secours
La fortune enfle en bourse !
Ces plus forts pour virtuel
Nient que pour eux : corps meurent
Un peu partout sans ciel
Pour qui Misère est leurre ?
D'armes multipliées
Finance ne se vide
Tant de rêves pliés
A qui les dilapide !
Rêve perdant salut
A corps nier guerre est mine
Et c'est tord absolu :
Pour qui : tout mettre en ruines ?
Au virtuel crédités
Tant croient encore et espèrent
Les sachant appâtés :
La fortune les ferre
Bénéfices : longtemps ?
Les princes et puissances
Voient où ce rêve tend
C'est à guerre qu'ils pensent
Et on ne peut le nier
Où on militarise
Liberté mise aux pieds
On sait bien qui voit prise
Qui crie à liberté perdue
Par rivaux en bénéfices
Vide son contenu
Ici pour sacrifices
Partout à concourir
Ces puissants nous entraînent
Vrai rêve peut mourir
Corps niés : guerre d'arènes
Si riche prince : pour tuer
Des corps : enfants entraînent -
Déjà en guerre à ruer
Veut liberté aux chaînes
Et ce n'est pas pour rien
Comme lui : tant se liguent
Pour fortune et ses biens
Ressources et corps briguent
Qui pousse à rivaliser
Entre eux corps qu'il vole
A tous se tuer : divisés
Pour mort : qui voit école ?
Qui partout à déployer
Sa langue en propagande :
Sa force à corps plier
Pour misère à lui se vendent !
Que des armes : moteur
On voit vite et dénude
Qu'on retrouve le cœur
Où vrai rêve n'est absurde !
On sait d'où vient l'inégal
Qu'ici : soit bien soleil
Pour tous – que pour tous valle
Histoire où libre sol veille
Où l'on voit faible et faux :
Vrai moteur des puissances
A le mettre en défaut :
Partout : vrai rêve on lance
Nul pays à ignorer
Vraie liberté : défendre
Et partout : l'amarrer
A source sans la vendre
Partout appuyer
Force en corps : souveraine
Où liberté non pliée
La guerre ne l'enchaîne
Personne à négliger
Où puissance : humain opprime
Nul ne se perd à partager
Vérité voyant crimes
Puissant veut nier ses crimes
En tue leur importance
Il sait qu'à lui s'arrime
Riche esclave en pitances
Or on doit révéler
Vie se vide aux racines
De liberté volée !
Puissants sont l'origine
Même cause : partout
Poids égal en balance
Prince croit trouver atout
En niant poids des puissances
Qui : esclave guerrier
A puissants lie ses armes
Pour qui il sait plier :
Appuie corps libre en âme ?
Or qui est résistant
Sait puissant qui le vole
L'écho des voix s'entend
Où corps libre on immole
Leurs sources épuisées :
Corps libres disparaissent ?
Mais qui va encore y puiser ?
Ce sont puissants : prince en laisse
Et tant à s'entraider
Ne cèdent à puissance
Source non concédée
Corps sont en résistance !
Que puissants envoient armes
Ce n'est pour chantage à la vie
Âme libre voit le drame :
Prince corps tue et envie !
Son allié : qui tue – asservit
Qui voit volée sa source
Faux liguer : tout ravit
Pour corps en guerre et course !
L'autre : partout vend armes
Pour liberté veut gages
L'acheter : en nier son âme !
Pour lui – et pour bel orage !
Un peu partout soumis
Aux puissances rivales
Pour vol qui voit amis
Que la fortune emballe
Et toute en actions
Grâce à elles : des armes
Qui sait tout en maillon
Forcer tant sols et âmes
Il sait puissants voler
Source en corps sacrifices
Il ne sera avalé :
Troque et tait bénéfices !
Aux enchères les biens
Tout à rivaux vendre :
Corps et source pour rien
Leur faire guerre et tout prendre !
Corps ne seront pliés
Si pour paix voient source
Qui la tue ne voit liés
Libres corps sans plus course
Monte déjà l'éveil
Que puissants ne bouleversent
Faux rêve s'y enraye
Mauvais courant s'inverse
Pour finance guerre boue
Déjà partout : morts en masse
Aux puissants : corps ne se louent
Leurs faux miroirs les cassent
Qui nie vraie liberté
Ne voit que corps se lèvent
Nul ne peut les mâter
Du sale décor : vrai rêve
Guerre où prince voit atout
Qui pousse : à ne voir mondiale
Sauf tout tuer : il perd tout
Paix riche en corps l'avalent
Pour sources non volées
Corps libre hors sacrifice
Ne sera plus immolé
A l'autel bénéfice
Pour faux rêve où puissants
Enchaînent corps à guerre !
Source ne leur laissant
Il tient : nul ne le ferre
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