Le 21-03-2023
VIDER LA LIBERTÉ DE SES BONS MOTS ?.
Masquant la liberté vide
En nos bons mots tondus
Par sa pensée vendue ?
Qui en grand mou acide
En bon souffre les brûle ?
Un maître d'or en bulles
Mimant mal la joie d'ange !
En accessoire il range
Le Bien Commun qu'il glace !
Dignité évanouie
Le vrai Égal : il chasse
L'abandonnant à nuit
Qui pour justice enterre
Tout grand vol pour affaires ?
Et là : ce grand mal d'aube
En nuit : qui la dérobe
Pour caverne des songes ?
Qui noie le juste : l'éponge
D'ombre en mémoire tue ?
Le différent l'a vu :
Des vampires l'inondent
Suçant sa vie féconde
Pour force d'ombres mortes
Avec belles cohortes
Gardant leur entre-soi
Pour des lois qui aboient
D'où le monstre froid gronde
Pour guerre qui les fonde
Dans l'angle mort qui tue
Lumière pour nos temps !
Pour mille fleurs au vide
Et noir désert aride
Mécanique à son comble
En tapage qui gonfle
Pour énergie s'avale
Virtuelle infernale !
Pire profit s'emballe
Mais tout son taux s'affale !
Il lui faut des murs
Pour fermer le futur !
Alors « l'homme immortel » :
Fantôme perdu mêle
A la jungle en drapeaux
Notre pays en peau
Pour empires rivaux
Et vraie mort en travaux :
L'obscur banal s'étend
Pour leur rituel qui rue !
Qu'en virtuel s'équivalent
L'utile et le profit
Savoir gratuit est défi
Où la vie ne s'avale !
« Transparence » « épanouie » :
Couteaux-dents incisifs
Taillent tout corps qui luit
Pour sa beauté bien actifs
Faux éden – vrai enfer !
Aux vampires offert :
L'Humain imaginaire
Pour rêve en mal banal :
C'est cet « Homme Total »
D' »industrieux » en guerre
Dessinant cauchemars
Éclatant désirs d'arts
Pour « émois » sans plaisirs
Et fantasmes de sciences
Tout pour mater dans le pire
L’humain qui n'aurait sens
Qu'à vider bien sa vie
Jusqu'en guerre ravie
Mais qui veut « Fin d'Histoire »
La vide en son miroir
Pour préparer le pire
Qui tant et tant l'attire !
Qui dit « Révolution »
S'adore en dévotion
Pour « Rien » allant ruant
Qui en poussière va suant ?
C'est la « Carne d' illettrés »
Qui n'aurait sens-passion
Qu'excitée par l'attrait
Des richesses du lion !
Là en bons mots affable
Ici en bons mots moqués
Qui les dévore en ces tables
De bien secrets banquets ?
En antichambre ou en île
Qui pour luxe : idolâtre
Pourvoie en codicilles
Et fonds un faux théâtre ?
Qui pour fictif apporte
Courants d'air à ses portes
Claquant guerre l'annoncent
Aux esclaves qui foncent
En chambellans vers princes
Pour boucher l'huis qui grince
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