samedi 29 juillet 2023

DES GORGEES DE LA PLUIE MONTE UN PEUPLE Le 29-07-2023


 Peinture : Marek LANGOWSKI





Le 29-07-2023





DES GORGÉES DE LA PLUIE MONTE UN PEUPLE



Boire au bol de la pluie

qui en Nous grave source

où la vie monte et luit

jusqu'en la nuit débourse :


éclats d'lumière et feux

où gris d'ville se teinte

pour tant de voix étreintes

c'est un sérieux jeu


où bon plaisir ne s'enterre

oui nos savoirs en école

ne perdant notre sol

en vident toute guerre


pleine et riche énergie

concentre nos mémoires

ici pour l'instant-magie

dans nos veines d'histoire


où tout musée vacille

monuments abîmés

justement : nos vies brillent

en nos savoirs aimées


clignotant en nos yeux

pour nul phare : emmêlée :

lumière prend son lien

dans nos vies : avalée


Ville en terre a son sel

ombres d'arbre y racinent

en mystère ravinent

où l'eau en pluie les scelle


que là : en nul oubli :

corps d'atomes se joignent

histoire ne s'éloigne

où l'amour voit son pli :




tout un peuple le sait

nul ne peut rabaisser

tant d'pensées qui résonnent

que pays en lui sonne


il n'y a de bête qui crève :

nos désirs et nos rêves

où toutes couleurs en peau

oui : il n'y a d''oripeaux


toutes tables en parlent

oui : comme en festival

qui trouve en Nous son souffle

que plus d'savoir ne trouble


ville en Place : rigole :

Marianne en ombres boit

et nos pensées y voient :

qu'Histoire ne se vole :


où le Commun monté :

elle n'est achetée

en scène où Démos chante

décidant sa vie sans chaînes

Travail en elle est sa veine


ne divisant plus rêves :

force en pensées devise :

« espace vital » crève

où le bonheur se vise !

jeudi 27 juillet 2023

forme brève et dense pour un poème qui porte ses fruits en nous

 https://twitter.com/josettehersent/status/1684601079013441548

Naissance d'un poème

Mes lèvres soufflent une mappemonde
Sèment les graines d'un nouveau monde
Le vent éparpille l'esprit
De cette fleur devenue fruit

Mais Pour Quoi et Pour Qui On En Est Arrivé Là : VOIR CES CENTRES DE RETENTION ADMINISTRATIVE

20/07/2023

Overdose médicamenteuse ou intoxication ?

Mort suspecte et tentatives de suicide : série noire au Cra de Marseille

Par Elisa Verbeke

En trois jours au centre de rétention de Marseille, une révolte a brûlé la moitié des chambres, un retenu est mort et deux autres ont tenté de se suicider. Les retenus dénoncent des conditions misérables, et le personnel aussi.

Marseille (13) – Vendredi 30 juin, une révolte explose au centre de rétention administrative (Cra) du Canet, dans le 14e arrondissement de la ville. Des retenus, enfermés ici en attendant d’être expulsés de France, mettent le feu à leurs draps et matelas pour protester contre leurs conditions de vie et la « misère » dans laquelle ils vivent. Une bonne partie du centre de rétention prend feu. Le lendemain matin, l’un des retenus, S., est retrouvé inconscient dans sa cellule. Il a, semble-t-il, fait un arrêt cardiaque. Il est envoyé à l’hôpital Nord de la ville où il décédera le dimanche 2 juillet, comme l’a révélé le blog Marseille anti-Cra. Plusieurs retenus et l’épouse de S. accusent l’administration de négligence. Dans les jours qui ont suivi deux autres retenus ont tenté de se suicider.

Révolte

Le feu démarre au bloc OD le vendredi 30 juin à 23h40. Rapidement, l’incendie se propage jusqu’au bloc voisin, OC. Une vitre sépare les deux espaces. Les retenus la brisent pour fuir les flammes. Une cinquantaine de marins-pompiers arrivent sur place « en neuf minutes » selon eux et maîtrisent le feu.

Vers une heure du matin, peu après les marins-pompiers, ce sont les CRS qui interviennent au Cra. « Ils sont arrivés bouillants ! », rapporte Mohamed. Lui est dans un bloc voisin de ceux qui ont brûlé. « Ils ont gazé directement », témoigne-t-il. Les retenus sont placés en rang, la tête contre le mur, puis assis les mains dans le dos pendant environ une heure. Selon un autre : « Ils nous ont donné des coups de matraque. » Aziz (1), 25 ans, aurait même le nez cassé à la suite à l’intervention policière. Dans son certificat médical que StreetPress a pu consulter :

« Monsieur déclare avoir été victime de coups et blessures dans la nuit du 30 juin lors de l’intervention. Je constate un hématome de l’arête nasale et une fracture des os du nez. Quatre jours d’ITT. »

Au total, 43 personnes sont délogées par l’incendie. Le Cra qui pouvait accueillir 110 personnes ne peut plus en abriter qu’une soixantaine. Après le feu, trente retenus sont expédiés dans un local de rétention (LRA) pendant deux jours, créé pour l’occasion. D’autres sont envoyés dans la zone d’attente du Cra où ils passeront la nuit sans matelas et sans eau suffisante. Dans les jours qui suivront, une dizaine d’entre eux seront libérés et assignés à résidence. Deux retenus seront transférés au Cra de Nîmes (30). Côté responsables, le tribunal indique que « deux personnes sont poursuivies du chef de destruction par un moyen dangereux pour les personnes et ont été présentées en comparution immédiate vendredi 7 juillet ». L’audience a été renvoyée au 25 juillet 2023.

À LIRE AUSSI : Émeute et violences policières au centre de rétention du Mesnil-Amelot

Mort et tentative de suicide

Le lendemain de l’incendie, samedi 1er juillet à 8h30, S. est retrouvé inconscient par ses coretenus. L’homme a 25 ans et attend son expulsion vers la Tunisie. Il habite pourtant avec sa femme et ses deux bébés de six et 18 mois à Aix-en-Provence (13). Mais après un séjour de six mois en prison pour tentative de vol, il a été placé au centre de rétention du Canet. Le 29 juin, la veille de l’incendie, lors de son audience devant le JLD (passage obligatoire pour toute personne incarcérée en rétention), S. avait demandé à voir ses enfants qu’il n’avait pas vus depuis son entrée en prison. Il embrassait ses bébés et sa femme une dernière fois dans les couloirs du tribunal, persuadé qu’il sortirait bientôt. « Quand il m’a raconté son audience avec le JLD, il m’a dit : “J’ai grandi sans père, je ne veux pas que ça arrive à mes enfants” », relate Youcef (1) un de ses coretenus. Quelques heures plus tard, dimanche 2 juillet à 13 heures, S. perdait la vie à l’hôpital Nord de Marseille. Ses deux enfants aussi grandiront sans père.

La femme de S., a porté plainte contre X après la mort de son mari. Une enquête a été ouverte et une autopsie demandée. Car selon les retenus et sa femme, S. était asthmatique. Il aurait, pensent-ils, été asphyxié par les fumées de l’incendie. Mais pour la police, « le malheureux a été victime d’une prise inadaptée de médicaments. » Le parquet affirme lui que « les premières investigations ne permettent pas d’établir de lien entre ce décès, dont la cause toxique est privilégiée, et l’incendie. » Des analyses toxicologiques sont en cours.

À en croire ses coretenus et des professionnels du Cra qui l’ont connu, impossible que S. ait fait une overdose. « Ce n’était pas un camé », indique un encadrant. « Il prenait un peu de cachets, de la prégabaline, normal, comme tout le monde ici, mais ce n’était pas un dealer et il n’en prenait pas beaucoup », conteste Youcef qui partageait sa chambre et Ismaël qui était logé dans le même bloc (1). Ce médicament, aussi connu sous le nom de Lyrica, est un antiépileptique dont l’usage est souvent détourné. Il est souvent consommé par les détenus et les retenus pour ses vertus anxiolytiques, désinhibantes et son coût dérisoire : deux euros la pilule. « C’est une drogue de la personne précaire », détaille Pierre (1), un des médecins de l’unité médicale (UM) du Cra avant de préciser ne pas en délivrer au Canet.

Examen visuel

La version de la mort par asphyxie à cause des fumées de l’incendie pourrait être compromettante pour la police. Dans un rapport de l’administration du Cra, que StreetPress a consulté, le commandant des lieux Christophe B. certifie qu’un médecin, sans qu’on connaisse son nom, s’est chargé d’effectuer un « examen visuel » des retenus après l’incendie. Le rapport « confirme qu’il n’y a pas eu d’exposition trop importante aux fumées ». Or, pour mesurer le taux de dioxyde, « on utilise un instrument par lequel il faut souffler », relève Pierre, le médecin du Cra. Pas possible donc, de le mesurer donc avec un « examen visuel ». La dizaine de retenus que StreetPress a interrogés sont unanimes : ils n’ont pas été auscultés par un médecin le dimanche 2 juillet.

« Il y a un défaut de prise en charge », dénonce Sophie (1), avocate d’un des retenus. « Elle est catastrophique et montre bien les dysfonctionnements du Cra », estime-t-elle. La baveuse renchérit :

« Si S. a fait une overdose, ou si la fumée l’avait intoxiqué, pourquoi ils ne s’en sont pas aperçus plus tôt ? En tout cas, s’il avait vraiment vu un médecin, il l’aurait vu. »

Malik (1), son coretenu, assure lui qu’au moment où ils signalent le malaise, « la police a pris hella [beaucoup] du temps à arriver ! ». Pour contacter les agents, il existe bien des interphones, mais la police ne « répond jamais ». Au téléphone avec StreetPress, Mohamed fait le test en direct : l’interphone continue de sonner sans que personne ne décroche. Alors pour se faire entendre, les retenus « cachent les caméras avec des vêtements et là, les policiers viennent. Mais ça prend du temps. »

https://backend.streetpress.com/sites/default/files/lettre_plainte_conditions_de_vie_cra_.jpeg

Dans une lettre, un des retenus se plaint au JLD du « traitement inhumain » subi au Cra du Canet. / Crédits : DR

Conséquences psy

« Un de leur camarade est mort et ils n’ont toujours pas vu de psy », déplore l’avocate Sophie. « On est tous traumatisés ici », relate Youcef. Le jour de la mort de S., un retenu aurait même fait une tentative de suicide : « Il a pris du Subutex, du Lexomil, du Seresta et tous les médicaments qui traînaient », explicite Amairi. StreetPress n’a pas pu déterminer quel est son état de santé actuel. Le lundi 3 juillet, un autre tente de mettre fin à ses jours : Arezki (1) « a avalé une pile, puis deux boulons, puis une lame de rasoir », retrace Mohamed. StreetPress a consulté le document fourni par l’hôpital de Marseille qui le confirme. « On a essayé de l’arrêter, mais on n’a pas réussi. » Arezki part à l’hôpital et retourne en rétention dans la foulée, on lui prescrit du Doliprane. Mohamed abonde :

« Ce gars est suicidaire et ils le laissent sans surveillance. C’est pas sa place ici ! »

Après le décès de S. et l’incendie, des retenus ont demandé leur remise en liberté au JLD via des lettres. En vrac, on y lit, le 2 juillet : « On est tous sous le choc, encore un autre est parti à l’hôpital aujourd’hui, c’est pas normal, regardez-nous, on est des êtres humains. » Dans une lettre du lendemain :

« Nous sommes actuellement très faibles et très fatigués de cette situation, on a des camarades qui se suicident suite à cette situation car notre état psychologique a été touché. »

Le 10 juillet, quelques jours après l’incendie, le bâtonnier de Marseille a exercé son droit de visite. Le rapport de la mission que StreetPress s’est procuré pointe du doigt le problème. « Le personnel infirmier constate que la plus grande difficulté sur le plan médical réside dans l’absence de tout soutien psychiatrique ou même d’appui psychologique, alors que la moitié des personnes retenues souffrent de problèmes d’addiction, de problèmes psychiatriques ou de problèmes psychologiques, voire des trois réunis », écrit-il. Le service infirmier confirme « qu’aucune cellule de crise psychologique n’a été mise en place, suite à l’incendie, ni à l’attention des retenus, ni à celle du personnel ».

https://backend.streetpress.com/sites/default/files/les_gens_dorment_dans_la_cour_du_cra.jpeg

Avec les températures à l'intérieur qui sont parfois à 31 degrés, les retenus dorment à certaines occasions dehors. / Crédits : DR

Clim pour les VIP

Le décès au Cra n’est pas le seul élément qui pèse sur le moral des retenus. Tous craignent une expulsion imminente. Et, en attendant, doivent supporter des conditions de vie difficiles. « C’est la misère ici, c’est pour ça que les gens se révoltent », décrète au téléphone Amairi, remis en liberté après l’incendie. « Y’a rien à faire, on s’ennuie, la nourriture est mauvaise, il fait trop chaud, ça pue, c’est sale… », continue Mohamed. Dans les lettres des retenus au JLD s’ajoutent des témoignages accablants : « Depuis mon admission au centre, mon état de santé s’est dégradé, vu l’état catastrophique du centre du côté hygiène et du côté médical inexistant. » Une autre :

« SOS. Monsieur le Juge, nous vous lançons un appel de détresse afin que vous vous penchiez sur notre situation et nous tiriez de ce calvaire. »

Dans les chambres, les températures mesurées par le bâtonnier le 10 juillet grimpent à 31° contre 30° dans la cour. Les fenêtres ne s’ouvrent qu’à peine plus que la taille de la main. Pourtant, il y a bien la climatisation mais pour en bénéficier, il faut la mériter. Ce n’est pas le scénario d’un épisode de Koh-Lanta, mais bien le fonctionnement du Canet : « une salle VIP » a été aménagée « dans un ancien réfectoire ». Chaque jour, huit retenus sont sélectionnés selon leur bon comportement et « bénéficient d’un accès de deux heures à cette salle climatisée, avec fauteuils, télévision, PlayStation, bibliothèque et activités (intervenant musique, jeux de société, etc.). »

À LIRE AUSSI : « J’ai perdu 20 kilos depuis que je suis enfermé ici »

Les retenus ne sont pas les seuls à dénoncer les conditions au Cra. Le commandant B. évoque au bâtonnier : « Des difficultés et des tensions créées par un changement de politique migratoire. » Depuis la circulaire lancée le 3 août 2022 par le ministère de l’Intérieur, priorisant l’enfermement aux personnes connues pour trouble à l’ordre public, « le Cra du Canet fonctionne à plein régime », et « le nombre de personnes souffrant de troubles psychiatriques et d’addictions a augmenté de manière considérable ». Le commandant B. regrette que les « moyens alloués au Cra n’aient pas été adaptés à ce changement ».

De son côté, la Cimade pointe un « second décès en rétention administrative en quelques semaines – le premier à Vincennes (94) au mois de mai –, le dixième depuis 2017 ». Pour l’association de défense des exilés, présente dans de nombreux centres de rétention en France, il s’agit de « conséquences intolérables d’une politique d’enfermement et d’expulsion de plus en plus répressive ».

(1) Les prénoms ont été modifiés.

Contactés, le service communication de la police et la préfecture des Bouches-du-Rhône n’ont pas répondu aux questions.

Contactés, des agents de police en poste au Cra, le commandant B. et l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) n’ont pas répondu.

Enquête d’Elisa Verbeke, illustration de Une de Caroline Varon.

Louis ARAGON 1943 : "La rose et le réséda"


 Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda
Louis Aragon, 1943
La rose et le réséda

Cela aussi est torpillé et mis en ruines et là avec un grand et sérieux humour : c'est démontré : ce savoir ruiné et on doit savoir pour quoi, par qui, par quoi ?

 

Il devrait savoir ça : il va au catéchisme,. Reste que lorsque, lors d'une partie de Trivial Pursuit en famille durant les vacances, confronté à la question "Comment s'appelait ce célèbre saint, théologien et philosophe chrétien italien du XIIIe siècle surnommé "prince des scolastiques", influencé, entre autres, dans sa pensée, par Aristote, Saint Augustin, Averroès, Maimonide et Al-Ghazali ?", il trouve le moyen de répondre, tout content de lui, "Saint Thomas d'Arlequin !".

POUR PIANOTER EN ORCHESTRE NEUF : NOS VIES S'ACCORDENT Le 27-07-2023

 

Peinture : CY PAVEL

Le 27-07-2023



POUR PIANOTER EN ORCHESTRE NEUF : NOS VIES S'ACCORDENT




Qu'on entende orchestrer :

pensées où vie pianote

silence en sauts d'attraits

repris dans toutes notes


là : nul abus de savoir

où nos sources vont boire

mort crève sans étrennes

que pauvre asile enchaîne


Toi moi trouvons plaisirs

pour bon droit en désir

qu'on prend nos vies aux masques

sans plus d'peur aux basques


c'est révoltes dans ses graines

où moteur éperdu

pour nostalgie vendue

bulles crevées n'enchaînent


Sans « malin génie »on scie

ce moteur pris en si

qui perd attache au do

plus d'possesseur sur l'dos


pour bois des forets plus d'jungle

dans nos rêves on jongle

prenant matière : ils chantent

vie prise qui enchante


où leur vent vient déjà

plus de maharadja

pour nos sources communes

plus de seigneur immune


Nous devinons partout

savoir croyance en tout

en or : si respectés

jusqu'en athée voient cités


plus d'guerres vendues

l'enfant trouve sa fée

pour Nous bien au fait


grand possesseur perdu


pour « monstre froid » en ogre

bouledogues à mordre :

nos chairs et nos âmes

qu'on coupe son drame !


A unifier nos sources

nulle mémoire oubliée

Qu'elle saute en paliers

s'élevant en ressources


liées à tous continents

que voix en Nous appellent

oui : égalité en Nous boit

l'entraide la révèle







QUAND LE CIEL S'OUVRE EN NOUS Le 27-07-2023

Peinture : Luigi RISSOLO




Le 27-07-2023



QUAND LE CIEL S'OUVRE EN NOUS



Prends ton ciel aux murs

qui avalent lumière

dans leur toile de bure

ouverte en voix si fières


qui font glisser la traîne

de Mélusine en elles

que l'histoire ne scelle

aux discours en chaînes


où la scène des ombres

en nuages hésite

partout à s'y fondre

où gris en masse habite :


on voit : lumière clignote

on sait : elle tricote

en murs et rues sa maille

que l'alternance émaille


arbres pendus à son cou

l'histoire va s'y tendre

mais pour quatre cents coups

savoir dansé n'est à vendre


lumière ne s'y paye

car libre en aléas

en Nous elle s'égaye

pour ciel en vrai gala


dans les murs son écho

nous donnant le mot : vivent

en Nous brillant égaux

l'histoire s'en ravive


et en pierre de ville :

elle peut circuler

s'éclairant assemblée

pour tous : elle est civile


nos vies s'ouvrent et voient

qu'elle se prend en voix

égales en Nous tous


vibrant en mille secousses


où l'ombre est : surprise

les cavernes n'ont prise

le hasard bien repris

nécessité se cache

derrière lui sans prix :

lumière ne s'attache


où nuages s'agrègent

nos rêves s'y allègent

nécessité aveugle

où le hasard se meuble


même l'Univers en cause

de lumière : en Nous se pose

en nul anthropocentre

l'infini en Nous entre !


 

dimanche 16 juillet 2023

QUEL ETAIT LE RÔLE DE LA JEUNESSE HITLERIENNE ? IL EST ESSENTIEL AUJOURD'HUI DE VOIR A L'OEUVRE DE NOUVEAU SOUS DES FORMES ENCORE UN PEU DEGUISEES "LA BÊTE IMMONDE" REMONTER MÊME DANS L'ETAT ET PARTOUT !

https://fr.quora.com/Quel-%C3%A9tait-le-r%C3%B4le-de-la-jeunesse-hitl%C3%A9rienne 

 On sait tant et tant de massacres et tant de corps brûlés après avoir été obligés de chanter et/ou d'offrir de la musique à ces beaux aryens fiers d'être maîtres et esclaves du Reich qu'ils croyaient millénaires. On sait toutes les ruines Mais il ne faut pas perdre de vue l'idéologie qui a abouti à cela, il faut en connaître les rouages et déceler ainsi un fil, une logique dans cette lamentable histoire pour que cela ne recommence plus Aujourd'hui et sous aucune forme dans l’État ou en Parades pour la violence et les armes Et bientôt esclaves en Kollaboration avec un clan D'impérialistes choisi pour exercer leur idéologie de domination qui est l'incarnation de l'idéologie dominante manifeste déjà de nouveau dans le développement de l'Eugénisme et la Discrimination pour les plus puissants, les dits "Génies", les plus purs partout chercher : voyez LES "CONSEILS SCIENTIFIQUES " Ad-hoc : La Marine dépassée !

AJOUTS ET CORRECTIONS A CET ARTICLE SUR LE CHEF DES SA (Sans parler de la "Nuit de Cristal) Ernst RÖEHM et son appui au "Führer" Hitler : inconditionnel , dès le début !

 

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_R%C3%B6hm
 
 
 
 
 
 
Comme ç'est bizarre : pas un mot sur le pire : " Reines Kraft und reines Blut in der deutschen Seele " : et déjà : mis en avant par les "Völkich" dés la réoccupation de la Ruhr en 1923 par les français - (armée et Indsustries) puis ces Völkich ont investi toutes les universités allemandes en en prenant la tête puis dans tout le parti Nazi - NDSAP - et les SA y ont trouvé leurs forces ( voir Krupp, Tyssen, IG Farben( ancêtre de Bayer actuel !) et autres grandes firmes allemandes y ont toujours leurs sièges elles qui ont financé dès le début le NDASP jusqu'à totalement appuyer Hitler lui-même-avec la Deusches Bank à ses côtés finançant totalement tous les camps d'extermination et bien sûr l'industrie d'armement à fond et la guerre ! Les SA organisaient des la fin de l'année 1929 la dénonciation, puis la traque et enfin les progroms piquant tout maisons, commerces, ateliers, fabriques, oeuvres d'art etc à ceux qu'ils appelaient "la vermine juive au sang batard volant tout à l'âme du peuple en son sang-(glorifié) tout puissant dans l'allemand coulant si pur": ils ont été un ferme appui à Hitler et le saluaient comme un bon " Führer " : glorifiant le chemin pur de la race aryenne toute pure : pour un Reich éternel de la "Germanie" par dessus-tout ( écouter " Deuschland Über Alles" : c'est révélateur du nazisme réel ! )
Cela en guise d'ajout et de correction de cet article

QUI DONC AIME CELA ET LE PRATIQUE AUJOURD'HUI ?

https://www.babelio.com/auteur/Joseph-Goebbels/25224/citations 

vendredi 7 juillet 2023

POUR QUI POURQUOI L' AMOUR VACHE ? Le 7-07-2023

Peinture : Eric BOURDON



Le 7-07-2023


MAIS POUR QUI POUR QUOI L'AMOUR VACHE ?




Pour amour vache en Désir

Roi vrai faux Dom Juan vole :

Savoir aux vrais Plaisir

Lui : face émaciée : rigole :


Car caché en Couronne

Il vante « Consentement »

Pour ses vedettes aimant

Qu'à lui elles fassent aumône


Il veut les voir à lui liées ?

Qui donc veut le viol nier ?

Où femmes ne se prient

Faux plaisirs ne les plient


Si libres en Commune

C'est pour pain : vraie fortune :

Défendus ! Libre est l'homme ?

En Misère Désir l'assomme


Elles l'ont vu oui il cale

Force pour Savoir Tout

Sur elles puissant mâle

Forçant désir perd Tout


 

OUI : PEUPLE EN DIFFERENCES SE SERT DE NOS "LUMIERES" ( voir là sources certaines ! ) Le 7-07-2023

Peinture : Lise DEDIEU



Le 7-07-2023


OUI PEUPLE EN DIFFERENCES SE SERT DE NOS« LUMIERES » ! ( les voir là ces sources en Nous : claires à ne pas ignorer )

 



Les yeux en face des trous

Voient l'obscur qui nous cache

« Lumières » sortant d'écrous

Fermés pain pareil se mâche


Peuple en divers se sert

Mais qui ne le voit amer

C'est qu'il pense à nos « Lumières »

A qui nos rois font la guerre


Pour le partage en Nous

On crie l'amour qui brille

Même l'aveugle s'y noue !

Poème en tous s'habille !


Toute grille en nos voix

S'ouvre dans la jeunesse

Où travail en sueur reboit

A n'oublier vieillesse :


Pour partage en Nos mains

Ce n'est pour Valeur Rare

Pour Mort sans lendemains ?

Mais c'est vie et sens en Art


Qu'en nul Savoir spéculé

Partage n'est en miroir

Où enfance n'est volée

Elle nous prend à bien voir


Qu'Ici jeunes sont niés

Ici : Cités : Colonie

Que mémoires roi nie

C'est pour tous nous plier


Pour faire mourir l'Histoire ?

Mettre Savoir en armoires

A glace où est son miroir

Mais Nul n'en perd l'espoir !


Où l'Histoire est tendue

Violente oui le roi prie

Qu'au pire Profit : vendue :

Révolte à son pli crie




Paix en peuple ne meurt

En moutons pour rois bêler

C'est en loups à nous voler

Que leurs crocs mordent cœurs


Mais qui défend « Paix sociale »

Guerre entre nous il veut ?

Qui Misère en gueux voit l'mal ,

Ce sont là pires aveux


Que roi caché applaudit

Pour mieux casser nos droits

Ruiner immigrés en lois

C'est peuple qu'il maudit


Pour uniforme partout

Monochrome oui flou

Pour quel Bien : ventres mous ?

Ce sont faisceaux en Tout


Oui ce bon roi y compte

Manager philosophe

Par faux penseurs est sauf

A nous ruiner s'raconte !


 

jeudi 6 juillet 2023

MAIS POURQUOI FORCES EN ATTRACTION SE RENCONTRENT ? Le 7-07-2023

 

Peinture : Linda CLERGET





Le 7-07-2023


MAIS POURQUOI FORCES EN ATTRACTION SE RENCONTRENT ?



Forces en attraction on croit

C'est qu'en amour se joignent

Nos vies : plaisirs sans croix

Voient : vrais cœurs ont d'la poigne


Clefs sans musique ont dogme

Pour différents : plus de rêve !

Tous pareils en roi nous perdre

Ô Nul désir en aumône !


Pour que pire profit gagne

Roi veut en Nous : castagne

Crise en ses lois : aboie

Où les faisceaux nous croient :


Bêtes de jungle en Tout

Gros profits unis : l'atout ?

Amours aliénés en haine

Que faisceaux nous enchaînent ?


Pour eux Désir n'est que chose

A posséder sang recausent

Où froid silence semé

Plus d'Démos en voix aimées !

 

Pour la paix des troupeaux

C'est ça que faisceaux veulent

Négation d'Histoire en peau

Pensées dans le vide : veules


Attention si guerre est en Nous

Docte ignare s'y noue

Voir où gros Profit s'enchante

Si merle en Nous ne chante :


Forêt n'est que jungle en histoire

Pour vide essoufflant Mémoires !

mercredi 5 juillet 2023

ENFANT VEILLE A TON PRINTEMPS Le 5-07-2023


 Peinture : Manuel NAVARRO




Le 5-07-2023



ENFANT VEILLE A TON PRINTEMPS



Enfant veille à ton printemps

En Pierrot rêve à ta lune

Oui à non voler ton temps

Travail voit sa fortune


Qui glisse en tes rêves

L'océan écumant sur grève

C'est toi qui en voit désir

Mais à violer plaisir :


En toi qui va se perdre

C'est à sa guerre qu'il cède

Vois enfant on te vole

A briser ta parole


L'histoire au printemps il tord

C'est ton souffle qu'il mord

Sens ta pensée en Alice

Où tous nos jardins glissent


C'est merveille à te saluer

Où pauvre âne veut ruer

C'est ta vie qui rigole

Que nul prince ne vole


Où en vrai conte levé

Ton sol salé n'est bravé

Que par ce prince pirate

Mais sa vue en toi se gâte


Vois travail qui endure

En normes ne mature

Où l'espoir ne se ruine

Prince en ton avenir se mine


Découvre fée d'antan

Où Mélusine ici pleure

Vois ici : travail s'écœure

Mais sent ton rêve au temps !

mardi 4 juillet 2023

OUI JEUNESSE EN PEUPLE A TOUTES SOURCES : OUI ROI SE PERD

Peinture : SOILIBA

Le 5-07-2023



OUI : JEUNESSE EN PEUPLE A TOUTES SOURCES OUI ROI SE PERD !



« Europe » en Schiller briguant :

Échanges ! En elle sont rares

Où Bien et Beau sont tares

Juste n'est élégant


Pour histoire en faux drame

Bon roi : les âmes tend

A les violer en faux temps

Sa victoire sur corps acclame :


Pour guerre à tant d'mémoires

Il veut tant et tant boire

Qu'en comique en son miroir

Or vraie science n'est garce


Roi idolâtrant singes

Pour pourrir tant méninges

Les veut propres en Mars

Où violence en jeunes trace :


Balles ont déjà tué

Pire violence à ruer

Qui en miroir-pouvoir

Veut jeune mort et boire ?


A le forcer : faux rêve

Qu'en bulle il crève

Pour Capital sans gloire

A le perdre a vain espoir !


Dans « monstre froid » entrer :

Commun piller sans Histoire

Voulant le pénétrer

Qui se saoule à la boire ?


Dom Juan sans Marianne

O roi guerroie moulins

Non ne s'ouvre Sésame

A fermer n'est malin !


Qui " putsche" en nos âmes

Veut donc un vrai « Golpe »

C'est p'tit César qui trame

Son vide tricoté


Imitant tous rois princes

Partout où leur mal grince

Qui nous veut bien esclave

Oui partout nous entrave !


Bon mouton en vrai loup

Corps vole à tondre et mordre

Partout ça fait désordre

Qui va perdre à tous coups ?


Nulle romantique alarme

Où guerre est notre drame

Pire profit allant au crack

Son monde nous attaque !


« Plus jamais ça » ! Qui grille

Nos rêves : faisceaux sans trêve

En nos sens : oui s'étrillent

Car pensées science art n'habillent :


Où on sait Vie r'démarre

Sans même crier gare

Nos corps ne vont baver

En nos mémoires gravés


Toutes fleurs en savoir montent

Bourgeons – surgeons se comptent

Leurs vies à mouler racontent

Toutes histoires en contes :


Aux nids de grands poèmes

Le temps suspendu se sème

Travail volé ne souille

Nos lèvres qui se mouillent


Poème : prends-y vrais décors

Arrosés par sueur aux corps

Nos vies qu'amour invente

En commun d'âmes : ventent


L'exil vient en Nous rappeler

Qu'en nos ombres : salé

Musique en notre sol : brille

Débroussaillé : elle scintille


Le vrai suinte en nos murs

Qu'ils reprennent allure

Ici en Colonie brûle

C'est notre histoire en bulles !




O Nos vies dégrossir

En faux savoir ne pèsent

Qu'à nous vouloir assis

Mais notre histoire est ascèse !


La trime sonne en chœur

Où toutes vies s'estiment

Jeunesse sait  : son cœur

Bat pour Justice : digne !


Europe en concurrence

Perd toutes ses sources

Qu'on la reprenne et pense

Hors de toute vaine bourse :


Où banques n'ont plus d'fleurs

Guerre oui tant affleure

Où en nous tend son heure

Taux d'crédit monte, écœure !


Pour tant de vies perdues

Pour Europe vendue

Allons donc bien la prendre

Pour nul peuple à vendre


Nos histoires recoulent

En nos mémoires se moulent

Où tout exil n'est conté

Qu'en toutes vies montés


Vraie richesse achetée ?

Vraie vie à rejeter ?

Où le pire s'acclame?

Mais en Nous oui s'alarme !


Esclavagiste en perd

Ses armes pour l'enfer

Vie noyée ou ferrée ?

Pour « der des ders » serrée ?


Que la vraie vie triomphe

Que nul roi la défonce

O Nulle Rome en Ruines

Où vie en rois se débine


Mais qui va l'art reprendre

C'est bien en Nous à ne vendre

Que l'Histoire n'a pas de fin

Tous peuples en ont faim





Et tous faisceaux oui meurent

Où Nous chantent en chœur

C'est vie aux corps qu'on défend

Toute vie ne se fend !


Que plus elle ne chauffe

En ciel et sol sont saufs :

Tous humains pour l'espoir

Et bonheur aux corps voir


Où tous empires s'arment

Où notre roi s'acclame

Europe en pire profit

Peuples en elle défient :


Tous monstres qui guerroient

L'Europe est-elle en croix

Pour tant de peuples : proies ?

En ses puits tous résistants !


Pour tout encore à venir

C'est neuve Europe à tenir

Sauf si on croit aux princes

Mais le vide oui les pince


Qui vend Europe aux empires

Nous voyons là qui la tire

Vers le bas : concurrents

En vain choix bien errant


Nos vies non étriquées

Vont là en découverte

Toutes portes ouvertes

Bien et beau embarqués


Où vérité se remarque

Peuples non ne vaquent

Leurs vagues ne s'alarment

Où empires tuent et s'arment


Qui a l'avenir en espoir

Voit partout "Rois en Poires"

Pour l'exil oui : ennemis

Mais collaborer en amis :


De tout empire ils grondent

Qu'ils ne cachent leur honte !

Mais voyons : nul choix qu'en honte !

Appuis à tous résistants compte !



Mais voir travail creuser

Que bête immonde n'achète

Sueur sang le répètent

Mémoires ne sont rasées !


Toute honte remue

Car l'histoire ne se tue

Jeunesse doit savoir

Où sa vertu veut boire


En elle est vrai miroir

En notre temps sait voir

Où s'accroît le pire

Oui c'est moteur d'empire


A la ruiner qui tire

Et tue : Navire coule

Pour faisceaux d'empire !

Jeunesse en fontaine roule :


Fraîchit travail qui libère

Oui bien : toutes nos voix

Oui jeunesse on te voit

Tu n'as plus donc d'enfer !


Qui fait briller neuf monde

Ne s'y brûlera plus

A pauvre flamme en ondes

Où ombres sont perdues !


Âmes ne sont esclaves

Où leurs corps sont volés

Oui leur vraie force est brave

Jeune ne va t'isoler


Monte en scène : tribune

Ton forum ne s'enlève

Démocratie n'a d'enclume

Qu'en vraie où tu l' lèves


Oui elle est si ridée

Que roi la veut au vide

Jeune ne sois timide

Fais lui procès en cité


Il nie tant ces faisceaux

Que de toi et nous se moque

Pour briller en son époque

Contre nous veut l'assaut




Il n'est pas aveuglé

C'est en manager qu'il ruine :

Peuple en coupe réglée

Mais il en perd sa mine


Château de cartes s'effondre

Roi ne peut plus s'y fondre

Sa chasse à l'Humain se perd

Sa jungle n'a plus d'air


Calculs au probable : en guerre

C'est bien lui qui se ferre

Aux pieds dans ses boulets

Ses mains prises au collet


Il est perdu en procès

A se vider en lubies

En ses conseils : cassé

Roi d'Europe en habit :


Perd peuple et jeunesse

Pour Rien : il courre encore

Europe il la rabaisse

Pour basse cour sans Corps :


Qu'à faire morale en tout :

A effondrer les peuples

Pour désordre partout :

Sa violence le meuble !












 










 

lundi 3 juillet 2023

ICI PARTOUT LES VIES SE RELEVENT POUR L'HISTOIRE EN NOUS LIEES : L'ASCESE

Peinture : Sidi Mohammed MANSOURI IDRISS
 

 



Le 3-07-2023


ICI PARTOUT LES VIES SE RELÈVENT POUR L'HISTOIRE EN NOUS LIÉES : L'ASCESE



Oui : Vie coule en nos doigts :

Ruisselante et si fraîche

Oui prend nos corps si rêches

Qu'en en son soleil on boit


Et nul ne peut mourir

A la désirer reine

Qu'en elle pleins sourires

Pour Nous en nerfs et veines


Qui te veut embaumée ?

Boursoufflé d'amertume

Se noie en ton écume

Pour te perdre à jamais ?


A t'explorer n'est payé

O en toi toujours neuve

C'est l'Humain égayé

Où « La Muette » est veuve


A te marchander s'affaire

Qui veut donc nous bouillir

Et moteur rougi aux fers

Il brûle et noie l'avenir


Toi en arbre se scie

Jusqu'à toutes racines ?

Oui : Toi : vie sans merci

Sais : l'eau vient et ravine ?


L'arbre te canalise

Être multiple aimé

C'est toi si bien tramée

Nul, n'inonde et divise :


Qu'à te tuer dans la terre

A te prendre et te vendre

Eau , feu, air pour sa guerre

C'est tout toi qu'il veut pendre


Où machine est grippée

Moteur bientôt en panne

Vie à réinventer

Tous princes en ricanent :


Oui : sans savoir réel

N'ont amour qu'en bazar !

A manger en faux ciel :

Pensées, sciences et arts


Pour corps voler : bien baver

Mais fleurs-mémoires montent

O Vie moulée aux contes

Toi : en légendes gravée


L'histoire en toi n'est brêve

O vie en nid de poème

Air, eau en toi se rêvent

En temps suspendu sème


En travail volé : pensées

Que nos lèvres chuchotent

Par rendement non cassées

Que nul esclave ne botte


Poème : vas : prends ton décor

Rafraîchis tous nos corps

Suant qu'amour neuf là vente

Commun d'âmes s'invente !


L'exil vient en lui rappeler

Qu'en nos ombres : salé

En notre sol se rhabille

Partout Poème en brille :


Vrai suinte de nos murs

En nul obstacle au poème

Qui prend chair sans épure

Pour que toi vie y sème


Corps et âmes s'en arment

Reprenant forge en amis

Rougissant fer : ne crament

En musique : bien mis


Que les étoiles habillent

Le Savoir non assis

Par vraie vie : dégrossis

L'histoire en nos yeux cille