mardi 4 juillet 2023

OUI JEUNESSE EN PEUPLE A TOUTES SOURCES : OUI ROI SE PERD

Peinture : SOILIBA

Le 5-07-2023



OUI : JEUNESSE EN PEUPLE A TOUTES SOURCES OUI ROI SE PERD !



« Europe » en Schiller briguant :

Échanges ! En elle sont rares

Où Bien et Beau sont tares

Juste n'est élégant


Pour histoire en faux drame

Bon roi : les âmes tend

A les violer en faux temps

Sa victoire sur corps acclame :


Pour guerre à tant d'mémoires

Il veut tant et tant boire

Qu'en comique en son miroir

Or vraie science n'est garce


Roi idolâtrant singes

Pour pourrir tant méninges

Les veut propres en Mars

Où violence en jeunes trace :


Balles ont déjà tué

Pire violence à ruer

Qui en miroir-pouvoir

Veut jeune mort et boire ?


A le forcer : faux rêve

Qu'en bulle il crève

Pour Capital sans gloire

A le perdre a vain espoir !


Dans « monstre froid » entrer :

Commun piller sans Histoire

Voulant le pénétrer

Qui se saoule à la boire ?


Dom Juan sans Marianne

O roi guerroie moulins

Non ne s'ouvre Sésame

A fermer n'est malin !


Qui " putsche" en nos âmes

Veut donc un vrai « Golpe »

C'est p'tit César qui trame

Son vide tricoté


Imitant tous rois princes

Partout où leur mal grince

Qui nous veut bien esclave

Oui partout nous entrave !


Bon mouton en vrai loup

Corps vole à tondre et mordre

Partout ça fait désordre

Qui va perdre à tous coups ?


Nulle romantique alarme

Où guerre est notre drame

Pire profit allant au crack

Son monde nous attaque !


« Plus jamais ça » ! Qui grille

Nos rêves : faisceaux sans trêve

En nos sens : oui s'étrillent

Car pensées science art n'habillent :


Où on sait Vie r'démarre

Sans même crier gare

Nos corps ne vont baver

En nos mémoires gravés


Toutes fleurs en savoir montent

Bourgeons – surgeons se comptent

Leurs vies à mouler racontent

Toutes histoires en contes :


Aux nids de grands poèmes

Le temps suspendu se sème

Travail volé ne souille

Nos lèvres qui se mouillent


Poème : prends-y vrais décors

Arrosés par sueur aux corps

Nos vies qu'amour invente

En commun d'âmes : ventent


L'exil vient en Nous rappeler

Qu'en nos ombres : salé

Musique en notre sol : brille

Débroussaillé : elle scintille


Le vrai suinte en nos murs

Qu'ils reprennent allure

Ici en Colonie brûle

C'est notre histoire en bulles !




O Nos vies dégrossir

En faux savoir ne pèsent

Qu'à nous vouloir assis

Mais notre histoire est ascèse !


La trime sonne en chœur

Où toutes vies s'estiment

Jeunesse sait  : son cœur

Bat pour Justice : digne !


Europe en concurrence

Perd toutes ses sources

Qu'on la reprenne et pense

Hors de toute vaine bourse :


Où banques n'ont plus d'fleurs

Guerre oui tant affleure

Où en nous tend son heure

Taux d'crédit monte, écœure !


Pour tant de vies perdues

Pour Europe vendue

Allons donc bien la prendre

Pour nul peuple à vendre


Nos histoires recoulent

En nos mémoires se moulent

Où tout exil n'est conté

Qu'en toutes vies montés


Vraie richesse achetée ?

Vraie vie à rejeter ?

Où le pire s'acclame?

Mais en Nous oui s'alarme !


Esclavagiste en perd

Ses armes pour l'enfer

Vie noyée ou ferrée ?

Pour « der des ders » serrée ?


Que la vraie vie triomphe

Que nul roi la défonce

O Nulle Rome en Ruines

Où vie en rois se débine


Mais qui va l'art reprendre

C'est bien en Nous à ne vendre

Que l'Histoire n'a pas de fin

Tous peuples en ont faim





Et tous faisceaux oui meurent

Où Nous chantent en chœur

C'est vie aux corps qu'on défend

Toute vie ne se fend !


Que plus elle ne chauffe

En ciel et sol sont saufs :

Tous humains pour l'espoir

Et bonheur aux corps voir


Où tous empires s'arment

Où notre roi s'acclame

Europe en pire profit

Peuples en elle défient :


Tous monstres qui guerroient

L'Europe est-elle en croix

Pour tant de peuples : proies ?

En ses puits tous résistants !


Pour tout encore à venir

C'est neuve Europe à tenir

Sauf si on croit aux princes

Mais le vide oui les pince


Qui vend Europe aux empires

Nous voyons là qui la tire

Vers le bas : concurrents

En vain choix bien errant


Nos vies non étriquées

Vont là en découverte

Toutes portes ouvertes

Bien et beau embarqués


Où vérité se remarque

Peuples non ne vaquent

Leurs vagues ne s'alarment

Où empires tuent et s'arment


Qui a l'avenir en espoir

Voit partout "Rois en Poires"

Pour l'exil oui : ennemis

Mais collaborer en amis :


De tout empire ils grondent

Qu'ils ne cachent leur honte !

Mais voyons : nul choix qu'en honte !

Appuis à tous résistants compte !



Mais voir travail creuser

Que bête immonde n'achète

Sueur sang le répètent

Mémoires ne sont rasées !


Toute honte remue

Car l'histoire ne se tue

Jeunesse doit savoir

Où sa vertu veut boire


En elle est vrai miroir

En notre temps sait voir

Où s'accroît le pire

Oui c'est moteur d'empire


A la ruiner qui tire

Et tue : Navire coule

Pour faisceaux d'empire !

Jeunesse en fontaine roule :


Fraîchit travail qui libère

Oui bien : toutes nos voix

Oui jeunesse on te voit

Tu n'as plus donc d'enfer !


Qui fait briller neuf monde

Ne s'y brûlera plus

A pauvre flamme en ondes

Où ombres sont perdues !


Âmes ne sont esclaves

Où leurs corps sont volés

Oui leur vraie force est brave

Jeune ne va t'isoler


Monte en scène : tribune

Ton forum ne s'enlève

Démocratie n'a d'enclume

Qu'en vraie où tu l' lèves


Oui elle est si ridée

Que roi la veut au vide

Jeune ne sois timide

Fais lui procès en cité


Il nie tant ces faisceaux

Que de toi et nous se moque

Pour briller en son époque

Contre nous veut l'assaut




Il n'est pas aveuglé

C'est en manager qu'il ruine :

Peuple en coupe réglée

Mais il en perd sa mine


Château de cartes s'effondre

Roi ne peut plus s'y fondre

Sa chasse à l'Humain se perd

Sa jungle n'a plus d'air


Calculs au probable : en guerre

C'est bien lui qui se ferre

Aux pieds dans ses boulets

Ses mains prises au collet


Il est perdu en procès

A se vider en lubies

En ses conseils : cassé

Roi d'Europe en habit :


Perd peuple et jeunesse

Pour Rien : il courre encore

Europe il la rabaisse

Pour basse cour sans Corps :


Qu'à faire morale en tout :

A effondrer les peuples

Pour désordre partout :

Sa violence le meuble !












 










 

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