A L’AUTRE BORD
Temps long
Du rive à rive – ligne courbe
Pour que s’y engouffre un poème
Temps de l’écart – tendu …
La parole finit par traverser
Une implosion de mots
Algues – sable – cailloux
Courant dévoyé :
Le réel ne supportant de dérive
Qu’énergie dans sa jauge
Jazzant sous les murs
Le réel en trouée vers le ciel changeant
Chevauche l’obscur
Viens ! Amour roué d’ombres
Verse-toi au cou du fleuve
Tu navigues dans l’étendue
D’une parole déroulée légère
En soubresauts
Métamorphose !
La voilà : poème ondulant
A l’autre bord des choses
Clarté charriant mystère :
Le un dévissé à la lueur infinie
Evidant la rumeur
Vers la mer
Le un offert deux fois
Pour l’évidence de traverse et pour la terre accostée
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