JE PASSERAI LE MONDE PAR TES YEUX
Je grime ce que je crains
Et tanne le temps de l’amour
Rouge est mon dit
Dans les sillons de mon ire folle
Attraper l’informe
Sur la trame de mes roueries
Siphonner le vers
Avec le burin de ma fantaisie
Je sais l’aurore sur la mer
Mais – au butoir de son écrin –
Je ne vais pas boire sa lueur
L’écume des marées
Egraine un chant
Qui est le sien
Sur le chemin
Où s’exilent mes mots
Qu’ai-je à me complaire
En arrosant de chaos
Le silence du granit
Où j’ai gravé son nom
Mes souliers de Pégase
Sont figés
Comme de glace
Est transi d’Albatros
J’ai daté la distance
Et me suis enfoncé
Dans une nasse de colle
L’art est nul
S’il n’a pas un ciel
Pour arroser les fleurs
Il est là le jardin
Où racler
Le terreau imbécile
De ma douleur
Il est partout …
Dans mes cris
J’ai oublié cette étreinte
Ah ! Comme le crin
De ton échine
Sait faire clair
Le galop de ta musique
Dans tes yeux d’amande
Où le silence voit
L’écouter – noisette légère dans l’âme –
Avec la buée dans mon regard
Refabriquer l’alarme du réveil
Jusque dans la nuit
Où gonflent mes rêves de voile
Là – tout près de toi –
Piratant les trésors de ton île
Décoffrant de poudre
Le calme incendie de ton corps
Je passerai le monde
Par tes yeux
Je le passerai
Et dégivrerai mes nuages
Si lourds sur mes pentes d’insomnie
Je le passerai
Dans les grains
Et sifflerai
Le temps des cerises –
Griffant le vent
Dans tes pommiers en fleurs
mercredi 25 avril 2012
mardi 24 avril 2012
CONTRE LE DIKTAT DE L'ETRANGE
CONTRE LE DIKTAT SUR L'ÉTRANGE
Assis contre l’écran-bougeoir sur les montagnes –
Page nue arrimée là sans destinée –
Je joue aux quilles –
Bousculant
Les poutrelles du pouvoir
Et déroule ma joie
Au cratère de mon désir
Tant-pis si le temps me tanne
Je fends sans m’y ranger
Le diktat sur l’étrange-
Une aura clinquante et massive
Le réexile
Rougit mes lèvres
Et – malgré tout –
Vanne mes vers
Comme avec une robe de bure
Je m’affiche étranger
A toute bergerie
Mais trace –
Avec la yole de mes écrits
Un chemin dans les sources
O Délie ! Le roulis
De tes cris modulés
Trame un corps
Qui avance
Contre le vacillement
Du sens
Et me stupéfie
De silence
Et je digresse d’avance
De tout ministère aboyeur
Je ne digère plus
La viande des rassis
Qui ont rougi
Du sang des innocents
Ils ont tant et tant arrimé
Dans un boucan de singes
Les rames des songes rivés au partir
D’ancres réelles
Là sur les flans du monstre froid
On s’étonne qu’ils rongent
La peau des amours
Et l’aspirent – la taraudent
Pour n’y laisser
Que les os
O Délie ! Sine die
Est renvoyé
Au rouet de la nuit
Le lien solaire de Cythère
Et la mort louvoie
Aux pieds de l’ouvrier
Ah ! Quelle eau de jouvence
Pourrait arroser le bouge
Où coule encore
Le sang des sirènes
Qui ne hurlent plus
Dans les arènes
Du travail brûlé
Jusque sur ma butte
Se brouillent dans le granit
Les flemmes de l’accueil
On ferme ! On ferme !
Et ça crâne d’idéal
Ça crame dans des jeux désespérés
De mont en val
Amertume au vent d’océan !
Allume les assauts de la pluie
Et que les bulles du savoir-pouvoir
Soient inondées – inaudibles
O Vertigineuse amante
Sois ventriloque de nos lunes
Muse ? Tu existes
Contre l’autisme
Mais fais-nous écouter
La musique de tes silences !...
Ils vont de plus en plus intenses
Ils montent jusque sur nos pentes abruptes
Ils iront peut-être tonner
Dans nos nuits
Eclairs et foudre dans le hasard inattendu …
Le monstre froid démultiplié
Crachera sa langue de feu
Mais il ne voudra jamais tomber
Dans un champ magnétique
Qui s’étend sans contrôle
Et nous ne voudrons jamais
Rentrer dans ses palais – dans ses filets
N’être happés que par la musique
Du cœur des gens
Qui résonnera
Avec la muse .
Interloqués les vampires dans le monstre
Essaieront de tout pétrifier
Dans leurs mâchoires
Qui mordent les rêves
De Marianne
Mais ils lâcheront prise
Et rentreront dans le ventre glacé
De la bête multiforme
Qui ne peut tout avaler
Au risque de ne plus rien manger
Alors viendront les contre-points
Rythmés au chant victorieux
De la résistance
Et – toi Délie – Tu resteras toujours
Dans le mi-dire – mi- musique
Mi-silence
Que ton poète avait psalmodié
Dans la langue de Cythère
Assis contre l’écran-bougeoir sur les montagnes –
Page nue arrimée là sans destinée –
Je joue aux quilles –
Bousculant
Les poutrelles du pouvoir
Et déroule ma joie
Au cratère de mon désir
Tant-pis si le temps me tanne
Je fends sans m’y ranger
Le diktat sur l’étrange-
Une aura clinquante et massive
Le réexile
Rougit mes lèvres
Et – malgré tout –
Vanne mes vers
Comme avec une robe de bure
Je m’affiche étranger
A toute bergerie
Mais trace –
Avec la yole de mes écrits
Un chemin dans les sources
O Délie ! Le roulis
De tes cris modulés
Trame un corps
Qui avance
Contre le vacillement
Du sens
Et me stupéfie
De silence
Et je digresse d’avance
De tout ministère aboyeur
Je ne digère plus
La viande des rassis
Qui ont rougi
Du sang des innocents
Ils ont tant et tant arrimé
Dans un boucan de singes
Les rames des songes rivés au partir
D’ancres réelles
Là sur les flans du monstre froid
On s’étonne qu’ils rongent
La peau des amours
Et l’aspirent – la taraudent
Pour n’y laisser
Que les os
O Délie ! Sine die
Est renvoyé
Au rouet de la nuit
Le lien solaire de Cythère
Et la mort louvoie
Aux pieds de l’ouvrier
Ah ! Quelle eau de jouvence
Pourrait arroser le bouge
Où coule encore
Le sang des sirènes
Qui ne hurlent plus
Dans les arènes
Du travail brûlé
Jusque sur ma butte
Se brouillent dans le granit
Les flemmes de l’accueil
On ferme ! On ferme !
Et ça crâne d’idéal
Ça crame dans des jeux désespérés
De mont en val
Amertume au vent d’océan !
Allume les assauts de la pluie
Et que les bulles du savoir-pouvoir
Soient inondées – inaudibles
O Vertigineuse amante
Sois ventriloque de nos lunes
Muse ? Tu existes
Contre l’autisme
Mais fais-nous écouter
La musique de tes silences !...
Ils vont de plus en plus intenses
Ils montent jusque sur nos pentes abruptes
Ils iront peut-être tonner
Dans nos nuits
Eclairs et foudre dans le hasard inattendu …
Le monstre froid démultiplié
Crachera sa langue de feu
Mais il ne voudra jamais tomber
Dans un champ magnétique
Qui s’étend sans contrôle
Et nous ne voudrons jamais
Rentrer dans ses palais – dans ses filets
N’être happés que par la musique
Du cœur des gens
Qui résonnera
Avec la muse .
Interloqués les vampires dans le monstre
Essaieront de tout pétrifier
Dans leurs mâchoires
Qui mordent les rêves
De Marianne
Mais ils lâcheront prise
Et rentreront dans le ventre glacé
De la bête multiforme
Qui ne peut tout avaler
Au risque de ne plus rien manger
Alors viendront les contre-points
Rythmés au chant victorieux
De la résistance
Et – toi Délie – Tu resteras toujours
Dans le mi-dire – mi- musique
Mi-silence
Que ton poète avait psalmodié
Dans la langue de Cythère
lundi 23 avril 2012
SUR LES LACETS DES ANGES
SUR LES LACETS DES ANGES
Ton crayon bave – se berce
De nuages
Des citadelles blanches
Ta bouche pince
Un sourire
Qui …Grince – se grimaille
Puis touche le silence
Souverain – un arc en ciel
Tressé par un rayon
Passe dans la laine grasse
Qui – ouverte un instant –
A toute allure se referme
Pour le griffer
L’étreindre
Et l’effacer
Effacer l’azur
Sur les lacets des anges
S’affaisse la lumière
Qui rinçait la neige étourdie
Las ! Las !
Tu es affamé de grâce
( De paradis ?)
La bise glacée
Te dégrise
A ses lèvres frémissantes
Les louches de chaleur
Semblent s’épuiser –
Alors entravées
Par des baillons
Ouvre et creuse
Ton sol
Il s’attrape
Avec un vol en queue de pie
Qui épouse tout un bouleau
En caquetant
Les haillons de ta parole
Sont-ils sous la griffe
Du temps ?
Un corbeau passe et croasse
Une autre louche …
Tu t’électrises
Moqueuses – s’ébrouent
Immédiatement
Les traînées laiteuses …
La bise les chasse …
Personne ne vient étrenner
Le baiser de la lumière
Personne pour railler ce temps
Personne pour le diriger …
Et le merle chante
Sur une herse bourgeonnante …
Ton crayon bave – se berce
De nuages
Des citadelles blanches
Ta bouche pince
Un sourire
Qui …Grince – se grimaille
Puis touche le silence
Souverain – un arc en ciel
Tressé par un rayon
Passe dans la laine grasse
Qui – ouverte un instant –
A toute allure se referme
Pour le griffer
L’étreindre
Et l’effacer
Effacer l’azur
Sur les lacets des anges
S’affaisse la lumière
Qui rinçait la neige étourdie
Las ! Las !
Tu es affamé de grâce
( De paradis ?)
La bise glacée
Te dégrise
A ses lèvres frémissantes
Les louches de chaleur
Semblent s’épuiser –
Alors entravées
Par des baillons
Ouvre et creuse
Ton sol
Il s’attrape
Avec un vol en queue de pie
Qui épouse tout un bouleau
En caquetant
Les haillons de ta parole
Sont-ils sous la griffe
Du temps ?
Un corbeau passe et croasse
Une autre louche …
Tu t’électrises
Moqueuses – s’ébrouent
Immédiatement
Les traînées laiteuses …
La bise les chasse …
Personne ne vient étrenner
Le baiser de la lumière
Personne pour railler ce temps
Personne pour le diriger …
Et le merle chante
Sur une herse bourgeonnante …
samedi 21 avril 2012
CE QU'IL EN EST DE L'IDEAL ...
CE QU’IL EN EST DE L’IDEAL …
Plus rien …
A la porte de mercure :
Lourd – lourd
Mais – assoiffé d’insaisissable –
Est notre amour –
Ultime martingale –
On y dresse son jeu
Comme un pouvoir
On y visse et dévisse son désir
Comme à la question
Les oiseaux se chargent
Du sourire
Où nous nous liquéfions
Et la poésie ?
Elle ne se partage
Qu’à l’ombre
De la solitude debout
La brillance – la romance – la ferveur
Le précieux – le prie-Dieu – la frayeur …
Il suffit – suffit – la pitié !
Les causes généreuses
Sont insondables
A la corde des songes
Il y faut un sol
Où – de boue chargée –
L’idéal se piétine
Ravaler le verbe
Quand il est au mur
Il n’y a pas de promesse
Qui n’ait été tuée
Car il n’existe que dans l’oubli des choses
Cet horizon où l’on veut voir sans-cesse
Une roseraie
Le qui-vive – l’attente – la patience –
Ces échos du semblant
Serinent dans la parole à genoux
Ami – prends rendez-vous
Avec toi-même
Avec toi-même – charge-toi de silence
Dans sa présence – tu verras l’aimée
Charpente ta maison
Avec le bois scié de l’inconnu
Les poètes maudits sont peut-être
Ceux qui crachent leurs espoirs
Dans le désespoir
Enfants – ils soupirent – aspirent
Aux fleurs de jungle
Incendiée
Masoch y bâtit ses palais
Là où s’associent
Les beaux parleurs
Là où jubilent
Princes et princesses
Cet air irrespirable
Ce cercle de feu
Qui noue
Leurs frasques amoureuses
A leurs phrases aboyeuses
Ce grand théâtre
De leurs singeries babillantes
Voilà le masque de leur puissance
Auquel nous opposons d’abord
Un grand et sauvage
Eclat de rire
Manque encore un franc terreau
Une franche rive
Où l’on n’écrase pas les cœurs
Souffle silence
Jusqu’à la résistance
Ce chemin se trace maintenant
Il se démarque en frère
Tutoyant le pauvre – l’anonyme – l’étranger
Comme l’aimée
S’écartant, une fois pour toutes
Des princesses et des princes
Qui se permettent de jouer
A Penthésilée ou à Zarathoustra
Là sur des montagnes d’orgueil et de mépris
Sur des vagues énormes de domination
Fière d’utiliser comme marchepieds
Les corps de Cythère
Pas de partage est leur adage
La charité : leur violon d’Ingres
La belle renommée : leur passe-temps
Ne la fardons pas celle-là
Avec l’aimée – ne nous y fourvoyons pas
Ne nous y rabaissons pas
Nulle bienséance – nulle rémission
Nulle résignation
Il y a loin de la coupe aux lèvres
Et nous ne la boirons pas
La prétendue eau de jouvence
De tous les pouvoirs
Plus rien …
A la porte de mercure :
Lourd – lourd
Mais – assoiffé d’insaisissable –
Est notre amour –
Ultime martingale –
On y dresse son jeu
Comme un pouvoir
On y visse et dévisse son désir
Comme à la question
Les oiseaux se chargent
Du sourire
Où nous nous liquéfions
Et la poésie ?
Elle ne se partage
Qu’à l’ombre
De la solitude debout
La brillance – la romance – la ferveur
Le précieux – le prie-Dieu – la frayeur …
Il suffit – suffit – la pitié !
Les causes généreuses
Sont insondables
A la corde des songes
Il y faut un sol
Où – de boue chargée –
L’idéal se piétine
Ravaler le verbe
Quand il est au mur
Il n’y a pas de promesse
Qui n’ait été tuée
Car il n’existe que dans l’oubli des choses
Cet horizon où l’on veut voir sans-cesse
Une roseraie
Le qui-vive – l’attente – la patience –
Ces échos du semblant
Serinent dans la parole à genoux
Ami – prends rendez-vous
Avec toi-même
Avec toi-même – charge-toi de silence
Dans sa présence – tu verras l’aimée
Charpente ta maison
Avec le bois scié de l’inconnu
Les poètes maudits sont peut-être
Ceux qui crachent leurs espoirs
Dans le désespoir
Enfants – ils soupirent – aspirent
Aux fleurs de jungle
Incendiée
Masoch y bâtit ses palais
Là où s’associent
Les beaux parleurs
Là où jubilent
Princes et princesses
Cet air irrespirable
Ce cercle de feu
Qui noue
Leurs frasques amoureuses
A leurs phrases aboyeuses
Ce grand théâtre
De leurs singeries babillantes
Voilà le masque de leur puissance
Auquel nous opposons d’abord
Un grand et sauvage
Eclat de rire
Manque encore un franc terreau
Une franche rive
Où l’on n’écrase pas les cœurs
Souffle silence
Jusqu’à la résistance
Ce chemin se trace maintenant
Il se démarque en frère
Tutoyant le pauvre – l’anonyme – l’étranger
Comme l’aimée
S’écartant, une fois pour toutes
Des princesses et des princes
Qui se permettent de jouer
A Penthésilée ou à Zarathoustra
Là sur des montagnes d’orgueil et de mépris
Sur des vagues énormes de domination
Fière d’utiliser comme marchepieds
Les corps de Cythère
Pas de partage est leur adage
La charité : leur violon d’Ingres
La belle renommée : leur passe-temps
Ne la fardons pas celle-là
Avec l’aimée – ne nous y fourvoyons pas
Ne nous y rabaissons pas
Nulle bienséance – nulle rémission
Nulle résignation
Il y a loin de la coupe aux lèvres
Et nous ne la boirons pas
La prétendue eau de jouvence
De tous les pouvoirs
mardi 10 avril 2012
IL NEIGE ...
IL NEIGE …
Il neige sur nos souvenirs
Nous désencerclions la misère
En en faisant de la paille
Pour nos feux
Il neige sur nos souvenirs
Mais tout brûlait
Sur la chair de nos combats
Il neige sur nos souvenirs
Mais nous tracions
Cent mélodies
En dehors des citadelles de feu
Il neige …
Et nous gardons au cœur
Des souvenirs
De justice
La paix blanche
Nous la creusons
En franchissant
Tout le silence
Maintenant
Nous désencerclons l’amour
Et la neige lui façonne
Un manteau de Zibeline
Là-bas – l’écume du temps
Va de sac en ressac
Neige ! Nous entendons ton silence
Qui sèche nos cicatrices
Mais comment les oiseaux font-ils
Pour refonder la musique
En exilant nos mélodies
D’est en ouest -
Des montagnes vers l’océan ?
Il neige et la chaleur de mon corps
Vibre dans le vide
Où attendent les sommets embrumés
Un grand souffle s’entend
Au carrefour de la mémoire
Et de la présence
Du proche et du lointain
Nous gardons quelque pitié
Pour les accélérateurs du temps
Et nous contemplons – contemplons
Les pommiers encore en fleurs
Il neige sur nos souvenirs
Nous désencerclions la misère
En en faisant de la paille
Pour nos feux
Il neige sur nos souvenirs
Mais tout brûlait
Sur la chair de nos combats
Il neige sur nos souvenirs
Mais nous tracions
Cent mélodies
En dehors des citadelles de feu
Il neige …
Et nous gardons au cœur
Des souvenirs
De justice
La paix blanche
Nous la creusons
En franchissant
Tout le silence
Maintenant
Nous désencerclons l’amour
Et la neige lui façonne
Un manteau de Zibeline
Là-bas – l’écume du temps
Va de sac en ressac
Neige ! Nous entendons ton silence
Qui sèche nos cicatrices
Mais comment les oiseaux font-ils
Pour refonder la musique
En exilant nos mélodies
D’est en ouest -
Des montagnes vers l’océan ?
Il neige et la chaleur de mon corps
Vibre dans le vide
Où attendent les sommets embrumés
Un grand souffle s’entend
Au carrefour de la mémoire
Et de la présence
Du proche et du lointain
Nous gardons quelque pitié
Pour les accélérateurs du temps
Et nous contemplons – contemplons
Les pommiers encore en fleurs
samedi 7 avril 2012
UN CORPS - LA MONTAGNE
UN CORPS – LA MONTAGNE
Montagne !
Le halo de ton sourire
Blanchit jusqu’à tes lèvres
On chuchote sur ta bouche
Le silence de l’escale
On avale ton vide
Au creux de tes cols
A la hanse de tes pentes
Quel preux chevalier
Ne t’épouserait-il pas ?!
Il glisserait dans le couloir
De tes seins
Sur ton ventre cornu
Il s’emporterait
Jusqu’à tes talons
Levés dans tes sources
Jusque dans ton talweg
Toutes tes veines chevelues – pierreuses
Cristallines et glacées
Il les aurait sillonnées –
Accentuant sa respiration
Pour leur souffler
Son air
Toutes les terreuses épées
De tes combats
Il les aurait brandies
Pour la paix
Sur ta tête neigeuse
O montagne
Ton temps appelle
De tendres éternités
Accueillantes
Aux mariages souverains
Montagne !
Le halo de ton sourire
Blanchit jusqu’à tes lèvres
On chuchote sur ta bouche
Le silence de l’escale
On avale ton vide
Au creux de tes cols
A la hanse de tes pentes
Quel preux chevalier
Ne t’épouserait-il pas ?!
Il glisserait dans le couloir
De tes seins
Sur ton ventre cornu
Il s’emporterait
Jusqu’à tes talons
Levés dans tes sources
Jusque dans ton talweg
Toutes tes veines chevelues – pierreuses
Cristallines et glacées
Il les aurait sillonnées –
Accentuant sa respiration
Pour leur souffler
Son air
Toutes les terreuses épées
De tes combats
Il les aurait brandies
Pour la paix
Sur ta tête neigeuse
O montagne
Ton temps appelle
De tendres éternités
Accueillantes
Aux mariages souverains
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