SUR LES LACETS DES ANGES
Ton crayon bave – se berce
De nuages
Des citadelles blanches
Ta bouche pince
Un sourire
Qui …Grince – se grimaille
Puis touche le silence
Souverain – un arc en ciel
Tressé par un rayon
Passe dans la laine grasse
Qui – ouverte un instant –
A toute allure se referme
Pour le griffer
L’étreindre
Et l’effacer
Effacer l’azur
Sur les lacets des anges
S’affaisse la lumière
Qui rinçait la neige étourdie
Las ! Las !
Tu es affamé de grâce
( De paradis ?)
La bise glacée
Te dégrise
A ses lèvres frémissantes
Les louches de chaleur
Semblent s’épuiser –
Alors entravées
Par des baillons
Ouvre et creuse
Ton sol
Il s’attrape
Avec un vol en queue de pie
Qui épouse tout un bouleau
En caquetant
Les haillons de ta parole
Sont-ils sous la griffe
Du temps ?
Un corbeau passe et croasse
Une autre louche …
Tu t’électrises
Moqueuses – s’ébrouent
Immédiatement
Les traînées laiteuses …
La bise les chasse …
Personne ne vient étrenner
Le baiser de la lumière
Personne pour railler ce temps
Personne pour le diriger …
Et le merle chante
Sur une herse bourgeonnante …
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