UN CORPS – LA MONTAGNE
Montagne !
Le halo de ton sourire
Blanchit jusqu’à tes lèvres
On chuchote sur ta bouche
Le silence de l’escale
On avale ton vide
Au creux de tes cols
A la hanse de tes pentes
Quel preux chevalier
Ne t’épouserait-il pas ?!
Il glisserait dans le couloir
De tes seins
Sur ton ventre cornu
Il s’emporterait
Jusqu’à tes talons
Levés dans tes sources
Jusque dans ton talweg
Toutes tes veines chevelues – pierreuses
Cristallines et glacées
Il les aurait sillonnées –
Accentuant sa respiration
Pour leur souffler
Son air
Toutes les terreuses épées
De tes combats
Il les aurait brandies
Pour la paix
Sur ta tête neigeuse
O montagne
Ton temps appelle
De tendres éternités
Accueillantes
Aux mariages souverains
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