AU FANAL DE LA MEMOIRE
La grâce essuie le drame
Sur le crin de mon amour
Galopant
Il sera d’aventure
Le silence dans mon crâne
Brassant la poussière
Oui ! Branlebas de combat !
Tu feuilletais l’abîme …
Qu’il aille batifoler sur les cimes !
Tu verras le val
Se débarrasser de son manteau de brume
Les hommes cogneront
Leurs âmes contre son halo
Pour fabriquer leur soleil
Et cela fera du bruit
Cela brassera des baisers
Contre le cercueil de leurs désirs
Cela – renaissance
Au fanal de la mémoire –
Glissera
Dans le flambeau des voix
Puis rougira d’amour
Les portes de l’horizon
Mon ciel fiévreux
Brûlera l’ennui
Le catapultera
Dans l’instant-tremplin
Des oiseaux
Chipant leurs chants
Tu en humecteras tes lèvres
Et – chapeautant le lointain
Avec les hélices de la présence –
Tu verras l’écran noir
Où grimace la mort
Exploser sur la herse des cris
Couleur vive
Calant le vide
Dans la coupe aux mystères –
Tu boiras au plaisir
De ne jamais perdre
Ta corne de brume
O la chair de tes combats
Là – dans le ventre neigeux
D’un sourire de citadelle imprenable –
Sur les orgues de pierre
Là où résonnent les avalanches –
Elle gagne déjà un sol
Ramifié par une lumière
D’intensité variable
Comme la musique
Que l’amour attend
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