AU PRURIT DE MES PAROLES TON INTENSE SILENCE
Ce qui fend les terres
Allume des éclairs
Tricote des incendies
Tout ce qui inonde
La maison de mon cœur
Toutes ces laves
Sur les pentes de mon désir …
Mais toutes ces déferlantes
Toutes ces neiges
Qui surmontent
Mes guerres
Cet océan de clarté
Cette montagne de patience !...
Holala ! Tant et tant de mes prières
Dévêtues sous l’écume
De ton silence !
Un souffle – un regard – un sourire
Envoyés sur le battant bruyant
De mes lèvres
C’est
Avec toi :
L’insurrection de la grâce
Sur mon corps
Campant alors
Dans
Tes tropismes de fleur
Si elles n’ont pas franchi
Les seuils enflammés
De ta respiration
Si elles n’ont pas ouvert
Les vannes à ton
Regard
Même et encore plus –
Si elles n’ont pas escaladé
Ton sourire suspendu
Dans mes nuages …
Que mes paroles perdant alors
Toute colonne vertébrale
S’enfouissent dans
La terre brûlante
De ta joie
Ah ! Que je me redresse et …
Que tout le feu – l’air – l’eau – la terre
S’emportent …
Je n’aurai encore
Que deux mots conjugués
Avec toi
Pour en détacher l’infini
De ta liberté
Dans la paix
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