SOULÈVEMENT
Le soleil a fondu –
Les pyramides blanches
Se sont évaporées …
La pluie frictionne l’air
Chair des amours
Vous frissonnez un peu
Mais l’automne rampe sous vos pieds
Puis vous tricote un grand manteau de velours
O ce seraient les lèvres
Qui rayonneraient
Dans des brassées
De sourire
Et
Des éclats de bohème indienne
Étincèleraient comme des chants désobturant
L’horizon – A l’ouest – à l’ouest
Sur les pentes d’ubac
Alors ce qui ternit vos pas
S’évanouirait avec
Dame Nature
Exorcisant
En communion libre
Vos mélancolies
grises
Jusqu’à la joie campée
Dans vos regards
O chair des amours – vous l’attraperez
La garderez dans ces mains –
Pour tous les temps
A venir –
Comme
Une source inaltérable
Et vous aurez tous vos souvenirs en un
A mordre de tendresse
Pour que l’automne
Soit votre
Printemps
O oiseaux vifs cachés dans vos chants
O papillons à renaître dans les fleurs …
La bruine prépare les métamorphoses
Qui vous embrasseront
Les braises des baisers sont
Des éclairs – des arcs-en-ciel
Adhérant au temps
Que vous – simples humains –
Avez capturé pour
Faire fondre vos
Solitudes
O vous qui avez marché dans la tourbe
Où la mémoire s’incendie …
Debout – debout
Sous le voile de
Vos larmes !
La chair des amours
Glisse dans le brouillard
Mais son rayonnement laisse
Craqueler le bois
Comme
Dans la cheminée où
Vous campez vos voix patientes
Qui lâchent toutes les flammes de
La vie : ce soleil où la nature
Exulte
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